Quand la mal-bouffe s’exporte

Quand la mal-bouffe s’exporte, les pauvres deviennent gros.

Sur le plan alimentaire, depuis trente ans, on nous oppose deux modèles.

Les pays du Sud, souvent malnutris, et les pays du Nord souvent surnutris.
Malheureusement, encore aujourd’hui, c’est souvent le cas.
Mais l’obésité touche maintenant les pays en développement comme le Brésil ou la Chine. L’obésité devient un problème de santé publique dans les pays en développement, c’est le monde à l’envers !

Pourtant, il y a une explication rationnelle à cela. L’accessibilité de la nouvelle consommation ou de nouvelles formes de consommation. Cette accessibilité est due à l’implantation des firmes internationales :

Les trente plus grandes chaînes de l’industrie agroalimentaire contrôlent un tiers de l’alimentation mondiale. Exemple : au Kenya, on recense 204 supermarchés et 16 hypermarchés. On estime que 60% de la population de Nairobi s’alimente avec des produits de supermarché. Cela implique une diminution du déficit nutritif et par la même occasion une hausse de l’espérance de vie. Oui mais le problème des produits proposés est qu'ils sont dignes des fonds de tiroir de la rentabilité, exemple l’apparition d’huile à bas prix, qui en fait est le résidu huileux de la fabrication du tourteau (alimentation pour bétail occidentaux).

Les consommations changent :

- Le problème vient de la qualité du produit, la consommation de céréales et de tubercules peu transformés est remplacée par la consommation de céréales raffinées qui perdent leur valeur nutritive.

- L’augmentation de la consommation de sel, d’huile et de sucre est aussi à prendre en compte.

Conséquences : obésité, maladies chroniques et une future pandémie mondiale de diabète.

On peut parfois noter dans une famille un fort contraste entre des gens malnutris et des gens obèses.
Bien qu’encore urbains ces problèmes toucheraient déjà entre 2 et 10% de la population des pays en développement.

Quand la mal-bouffe s’exporte et que les pauvres deviennent gros, on peut se demander jusqu’ou ira la mondialisation capitaliste.

Oui, d'ailleurs la plupart des obèses en pays riche sont des classes sociales les plus basses. Mais il faut avant tout aider les pays à stopper la famine ensuite l'education leur apprendra à consommer bien et à produire eux-même. Je pense, j'espere....

Il faut aussi les aider à stopper la famine de maniére durable, pas avec des OGM par exemple, mais avec un vrai transfert de technologie agricole durablle et productive.