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 Le déclin de « l’islamisme »

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lekhan
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MessageSujet: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyDim 27 Aoû 2006 - 16:54

Le déclin de « l’islamisme »

Et si l’analyse dominante du fondamentalisme flamboyant se trompait ? Et si finalement le déclin du fondamentalisme islamique était annoncé ?

Je crois tout d’abord que pour comprendre l’évolution de « l’islamisme » (terme que je n’approuve pas) il faut remonter en 1979. Cette année là l’Afghanistan fut envahi par les soviétiques ce qui déclencha la relance du « Jihad ». Et il faut bien comprendre ici la signification de Jihad. Jihad veut littéralement dire « effort » ! Effort d’exporter l’islam, de l’enseigner au-delà des frontières. C’est un terme très positif dans le Monde Islamique.
En 1979, le terme Jihad devient le cœur de la vie politique islamique.
Dans les années 90 le terme est introduit en Egypte, en Algérie, en Bosnie aux seins des guérillas. Ce fut le départ du Jihad propagandiste.

Il ne faut pas oublier d’où vient l’islamisme et comment il a émergé. Il émerge dans les années 70 de la perte d’emprise issus des décolonisations.
Dès lors les mouvements islamistes vont se présenter comme une alternative à un nationalisme vieillissant. Et puis vint 1973 et la guerre contre Israël, qui va être socle du financement des mouvances islamistes (embargo des pays arabes, pétroles). Et puis le succès de 1979 en Iran avec l’élection de Khomeiny. « C’est le seul mouvement qui a su rassembler dans sa mobilisation : jeunesse urbaine, classe moyenne pieuse du bazar, avec en clé de voûte des intellectuels islamistes » Kepel.
Le reste, des tentatives de prise de pouvoir ou des coalitions électorales.
Et c’est là une partie de leur échec. Les mouvements n’ont pas réussis à prendre réellement le pouvoir comme c’était leur but. Il est aussi bonde rappeler l’échec de la mobilisation des années 90 qui aboutira aux 11 septembre 2001, par justement un échec complet de recrutement idéologique. Il a fallut l’image pour « mobiliser ». Il est aussi intéressant de savoir que Ben laden, Azzam, Al zawahiri et Al zarqawi expliquent que ce qu’ils nomment « opérations martyres » on pour but « la mobilisation des masses » cf Al-Qaïda dans le texte.
Ce qui est un véritable échec idéologique, une « promotion » idéologique qui séduit peu ou plus.
D’autant qu’Al-Qaïda (principal réseau islamiste) a été mis à mal, pression sur les états, assèchement des financements, destruction de régime.

Voilà ce qu’il en est pour la propre idéologie.
Maintenant prenons ce qui motive les acteurs du système islamique même. Si on prend les Chefs tel que Zarqawi on peut remarquer que son Cv est plutôt celui d’un petit voyou opportuniste attiré par le pouvoir, plutôt que celui d’un idéologue. Et maintenant selon les témoignages de Kamikaze analysons le pourquoi de l’engagement et surtout le pourquoi de l’action Kamikaze. Des kamikazes ayant échoués révèlent que si ils passent à l’acte c’est avant tout pour éviter à un ami de le faire. Un kamikaze n’a pas envie de mourir, mais il a encore moins envie de voir mourir un ami.
Pour comprendre un peu pourquoi on devient kamikaze, il fau d’abord expliquer du groupe ou du statut dans la société arabe en général.
Un martyr fait parti de la catégorie sociale la plus élevée, il a une réputation dont famille peut jouir pleinement.
La première motivation est donc familiale. Ensuite il entre dans les réseaux pour connaître des gens, pour se faire des amis. La deuxième motivation est donc la relation sociale. Maintenant pourquoi passer à l’acte ? Pour l’idéologie, pour la cause ? Non, bien sur que non, mais toujours pour éviter à un ami de le faire. Troisième raisons le dévouement. C’est du moins ce que livrent les kamikazes ayant échoués.
Il est bon aussi d’expliquer la mise en confiance. Comment croire qu’on est nombreux à penser la même chose, à avoir la même opinion ? Là Internet joue un rôle important dans la panoplie de la mise en confiance. Imaginons un chat « islamiste » ou 100 personnes se connectent et discutent en même temps. Ils ne sont peut être que 100 mais ils ont l’impression d’être des milliers dans le monde.
De cette mise en confiance peut découler la mise en relation avec le réseau.

On voit ici que ce qui motive l’individu finalement est plus la recherche de relation social que l’idéologie en elle-même , peut être aussi que ce système manque de héros vivant, de héros idéologistes j’entends. Car tout système à besoin de héros pour survivre. Si la motivation des individus d’un système n’est pas de faire fonctionner ce en quoi le système croit, alors c’est un échec.

En conclusion toutes ces observations m’amène à dire que l’islamisme faute d’idéologie, mais aussi de recrutement efficace par celle-ci est en déclin. D’autant qu’actuellement les islamistes n’ont toujours atteints aucun but, a part en 1979 en Iran (qui continue actuellement) c’est donc un échec de mobilisation, un échec d’idéologie, un échec même des composants.
Il y a un maintenant un grand manque de leader charismatique et surtout un manque de renouvellement des idées, les chefs indonésiens d’Al-Qaïda ne savent par exemple pas pourquoi ils se battent au final.
L’islam annonce donc un déclin comparable à celui des brigades rouges dans les années 70. Tuer, Briller pour survivre.
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyDim 27 Aoû 2006 - 19:34

très intéressant. la définition de Jihad est un peu courte à mes yeux, car l'effort, tel qu'on le traduit en Françasi, c'est aussi l'effort du musulman en général pour respecter els lois coraniques, pour être un bon musulman.

Ensuite, j'aimerais savoir quelles sont tes sources. Kepel est un as, mais t'inspires-tu d'autres auteurs?

Les kamikazes ne sont pas toujours membres de grandes familles, ou des dirigeants: ce sont aussi des pères de famille désoeuvrés, des enfants frustrés, etc.

A mon humble avis, l'islamisme, donc le fondamentalisme islamique n'est que le medium du désoeuvrement, il n'est que l'enveloppe discursive et politique qui permet d'englober le vécu des gens pour le transformer en espoir.
Par conséquent, je pense que l'islamisme a encore de beaux jours devant lui. Plus le "monde arabe" est attaqué, plus les gens se replient sur leurs convictions, sont près à tout pour défendre les leurs et leurs valeurs, extrêmisent leurs positions font confiance à cette doctrine radicale musulmane. La misère, la pauvreté, la souffrance sont autant de clés d'interprétation de cet intégrisme, qui fait que l'islamisme sera peut-être remplacé par un autre intégrisme, mais tant qu'on ne s'occupera aps des conditions de vie des gens qui vivent là-bas, on ne pourra pas déclarer l'islamisme mort.
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyVen 8 Sep 2006 - 19:04

J'ajouterais que c'est peut être dans l'évolution normale d'une religion de passer par une période integriste. Le catholicisme commençait sa période integriste au même age que la religion musulmane...
Tant mieux si cet integrisme avorte, mais je ne saurais en être aussi sûr.

Question: Y a t il eu des périodes integristes dans la religion hindouistes et bouddhiste d'un point de vue étatique?
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyVen 8 Sep 2006 - 19:37

lekhan a écrit:

Je crois tout d’abord que pour comprendre l’évolution de « l’islamisme » (terme que je n’approuve pas) il faut remonter en 1979. Cette année là l’Afghanistan fut envahi par les soviétiques ce qui déclencha la relance du « Jihad ». Et il faut bien comprendre ici la signification de Jihad. Jihad veut littéralement dire « effort » ! Effort d’exporter l’islam, de l’enseigner au-delà des frontières. C’est un terme très positif dans le Monde Islamique.
En 1979, le terme Jihad devient le cœur de la vie politique islamique.
Dans les années 90 le terme est introduit en Egypte, en Algérie, en Bosnie aux seins des guérillas. Ce fut le départ du Jihad propagandiste.

Hum... je crois qu'il faut remonter à beaucoup + loin, en fait, et à la naissance du wahhabisme au XIXe siècle puis à celle de l'organisation des Frères Musulmans en 1928 en Egypte.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wahhabisme

L'Afghanistan n'a été que le 1er théatre "opérationnel" de cette doctrine en terme de combats.

Quant à l'Iran, c'est un cas à part puisque le wahhabisme rejette le chiisme comme un "faux islam" et il n'y a donc pas de connection entre Al Qaïda et Khomeiny.
En revanche, le fait qu'une révolution spontanée et populaire parvienne à renverser un régime autoritaire allié à l'occident a forcément influencé le comportement des wahhabites et pu servir en quelque sorte de modèle du genre en terme de prise de pouvoir.

Pour le reste, la dérive ouvertement terroriste de certains mouvements ressemble en effet à la tactique employée par les Brigades Rouges, Action Directe ou la bande à Baader, en leur temps. Tactique qui n'a pas payé en Europe.
Mais je serais moins définitif sur ta conclusion "optimiste" faisant état d'une régression puisque le terreau sur lequel s'appuient les wahhabites (misère sociale, régimes autoritaires, "modernisme" mal accepté) me paraît toujours exister.
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyVen 8 Sep 2006 - 19:57

Etudiez l'histoire de l'islam, de sa création à nos jours , sans vous embourber dans des détails ou des interprétations, celle de son prophète et de sa vie très particulière , les dérives où l'Islam a pu conduire , notamment à partir de décembre 1994 (détournement d'un avion d'Air france à Alger avec intention de le faire s'écraser sur Paris)....

Faites une synthèse digne de ce nom... et vous aurez tout compris...

Cordialement

fourmi
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyVen 8 Sep 2006 - 20:35

fourmi a écrit:

Faites une synthèse digne de ce nom... et vous aurez tout compris...
Donnez nous donc la votre!
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyVen 8 Sep 2006 - 21:32

Ce sera quand vous voudrez....

Mais je vous invite, pour commencer, à répondre à ces simples questions :

- Mahomet savait-il lire ou écrire ????

- Est-ce Mahomet qui a écrit le Coran ?

- Que veut dire "El Quran" ?

- Que veut dire "Islam" ?

- Que veut dire "musulman" ?

- Qui était Abu Bakr ?

- Quel âge avait la fille d'Abu Bakr, Aïcha, quand celui-ci l'a offerte à Mohamet qui en avait 52 ?

- Avec qui Mohamet s'entretenait-il dans la grotte du Mont Hira ?

- Quel sont les liens de famille entre Abu Bakr et Dalil BOUBAKEUR, actuel recteur de la Mosquée de Paris ?

- Selon le Coran,; quelle récompense est octroyée à un "fidèle" qui se sacrifie en emportant dans la mort des "infidèles" ???

J'en ai encore plein d'autres , mais écoutons d'abord vos réponses.

Cordialement

fourmi
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyVen 8 Sep 2006 - 22:41

Je ne saisis pas très bien l'intérêt de ce quizz mais je veux bien tenter de répondre sur la base de mes modestes connaissances d'athée acharné...

fourmi a écrit:

- Mahomet savait-il lire ou écrire ????

Non, analphabète

fourmi a écrit:
- Est-ce Mahomet qui a écrit le Coran ?

Non, et pour cause

fourmi a écrit:
- Que veut dire "El Quran" ?

Lecture ?

fourmi a écrit:
- Que veut dire "Islam" ?

Soumission (à dieu) ?

fourmi a écrit:
- Que veut dire "musulman" ?

Soumis ?

fourmi a écrit:
- Qui était Abu Bakr ?

Le 1er calife

fourmi a écrit:
- Quel âge avait la fille d'Abu Bakr, Aïcha, quand celui-ci l'a offerte à Mohamet qui en avait 52 ?

6 ans

fourmi a écrit:
- Avec qui Mohamet s'entretenait-il dans la grotte du Mont Hira ?

Aucune idée...

fourmi a écrit:
- Quel sont les liens de famille entre Abu Bakr et Dalil BOUBAKEUR, actuel recteur de la Mosquée de Paris ?

Le 1er est l'ancêtre du 2nd.

fourmi a écrit:
- Selon le Coran,; quelle récompense est octroyée à un "fidèle" qui se sacrifie en emportant dans la mort des "infidèles" ???

Un certain nombre de vierges (ou de grappes de raisins... j'avais lu une histoire selon laquelle la traduction de "vierges" aurait été fausse)

-> une fois encore, je ne saisis pas bien le but de vos questions... pour ma part, rejetant l'ensemble des religions et toute existence d'une quelconque transcendance, je trouve que l'islam est une religion autoritaire organisant strictement la vie de ses adeptes. Mais je pourrais en dire autant du judaïsme ou du christianisme.
Ca ne m'empêche pas de connaître des croyants & pratiquants de ces 3 religions avec qui je m'entends bien et qui ne sont en rien intolérants ni prosélytes vis à vis de moi.
Aussi, je ne confonds donc pas "islamistes" et musulmans, comme je ne considère pas de la même manière des prêtres résistants et ceux de la LVF.
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptySam 9 Sep 2006 - 0:06

Citation :
fourmi a écrit:
Citation :
- Avec qui Mohamet s'entretenait-il dans la grotte du Mont Hira ?

http://www.herodote.net/motMahomet.htm

http://www.memo.fr/article.asp?ID=PER_MOY_010

Avec un moine catholique défroqué et un juif rejeté par ses pairs pour ses idées "réactionnaires"....

En fait, le trio a voulu bâtir une religion qui n'aurait fait que reprendre le christianisme et le judaïsme, mais en en retirant ce qui leur paraissait non conforme à un dogme "universel" (en grec, catholique = universel).

Voici la source de cette information.... dont je puis vopus communiquer, par mail, copie de l'original....

Copie dans l'intervention suivante , pour cause de place.

Ce faisant, le trio n'a pu s'empêcher de déverser sur les chrétiens et les juifs l'anthème puisque, par essence même, leur remaniement de la religion initiale visait à montrer qu'il y avait eu des perversions et qu'il fallait neutraliser les "déviationnistes"...


Mais, dans le même temps, le même trio a repris des valeurs chrétiennes et juives qui ne sont pas plus chrétiennes que juives : elles sont "humaines" ....

Ceci explique très simplement pourquoi il existe des "intégristes" dont les comportements sont parfois "dangereux" parce que sectaires et hostiles et des "religieux" qui sont très proches de l'humanisme athée...
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptySam 9 Sep 2006 - 0:08

Citation :

HISTOIRE DES CHEVALIERS HOSPITALIERS
DE ST JEAN DE JERUSALEM


Appelés depuis Chevaliers de Rhodes et depuis Chevaliers de Malte

Par M. l'Abbé de Vertot, de l'Académie des Belles Lettres, etc.

Dernière édition – A Amsterdam par la Compagnie

MDCCLXXII –1772

Page 4:…….La religion n'avait pas moins souffert que l'état, d'un si mauvais gouvernement. L'Orient était alors infecté de différentes hérésies, que l'esprit vif et trop subtil des Grecs avait fait naître. Des Evêques et des Moines, pour avoir voulu expliquer d'une manière trop humaine les différents mystères de l'Incarnation, s'étaient égarés; et pour comble de malheur, ils avaient su engager dans leur parti plusieurs empereurs, qui, au lieu de s'opposer aux incursions des Barbares, ne croyaient point avoir d'autres ennemis que ceux qui l'étaient de leurs erreurs.
Cependant, au milieu de tant de désordres, l'empire se soutenait encore par le poids de sa propre grandeur; et au commencement du VIIème siècle, l'Empereur Héraclius avait remporté quelques avantages sur les Scythes et sur les Perses. Mais pendant que ce prince était aux mains des Barbares, et qu'il vengeait l'empire de leurs ravages, l'Arabie vit sortir de ses déserts un …
Page 5: ….de ces hommes remuants et ambitieux, qui ne semblent nés que pour changer la face de l'Univers, et dont les sectateurs, après avoir enlevé aux Grecs les plus belles provinces de l'Orient, portèrent enfin les derniers coups à cet empire et l'ensevelirent sous ses propres ruines.
On voit assez que je veux parler de Mahomet, le plus habile et le plus dangereux imposteur qui eût encore paru dans l'Asie. Il était né vers la fin du VIème siècle, à la Mecque, ville de l'Arabie Pétrée, de parents idolâtres, de la tribu des Corashittes ou Corisiens, la plus noble de cette nation, et qui se vantait, comme la plupart des Arabes, d'être issue d'Abraham par Cédar, fils d'Ismaël. Le père de Mahomet l'avait laissé de bonne heure orphelin et même sans biens. Un des ses oncles se chargea de son éducation, et pendant plusieurs années l'employa dans le commerce. Il passa ensuite au service d'une riche veuve appelée Cadigha, qui le prit d'abord pour son facteur et depuis pour son mari. Un mariage si avantageux et où il n'eût osé porter ses espérances, les grands biens de sa femme et qu'il augmenta encore par son habileté, lui firent naître des pensées de grandeur et d'indépendance. Son ambition crut avec la fortune; et à…….
Page 6: …… peine sorti d'une condition servile, des richesses sans domination ne furent plus capables de remplir ses désirs, et il osa aspirer à la souveraineté de son pays.
Parmi les différents moyens qui se présentèrent à son esprit, aucun ne lui parut plus convenable que l'établissement d'une nouvelle religion; machine dont bien des imposteurs avant lui s'étaient déjà servis. Il y avait dans l'Arabie des idolâtres, des Juifs et des Chrétiens, Catholiques et Schismatiques. Les habitants de la Mecque étaient tous idolâtres, et si ignorants, qu'à l'exception d'un seul qui avait voyagé, il n'y en avait aucun qui sût lire ni écrire. Cette ignorance et cette diversité de culte parurent favorables à Mahomet; et quoiqu'il ne fût pas plus savant que ses concitoyens, qu'il ne sût ni lire ni écrire, et même qu'il passât pour un homme peu réglé dans ses mœurs, il ne laissa pas de former le hardi dessein de s'ériger en Prophète dans son propre pays, et à la vue des témoins de son incontinence.
Mais comme ce passage d'une vie voluptueuse à une communication si intime avec le ciel, n'eût pas été cru facilement, sous prétexte d'un changement entier dans ses mœurs, il rompit avec les compagnons et les ministres de ……
Page 7 :……..ses plaisirs; et pour se donner un plus grand air de réforme, l'hypocrite, pendant deux ans entiers, se retirait souvent dans une grotte du Mont-Hira, située à une lieue de la Mecque, où il ne s'occupait que de l'exécution de son projet. Au bout de ce terme, et sous prétexte de se débarrasser des pressantes instances que sa femme lui faisait pour le retirer de ce genre de vie si triste, il lui fit une fausse confidence de prétendues révélations, qu'il disait avoir reçues du Ciel par le ministère d'un de ces esprits du premier ordre, qu'il appelait l'Ange Gabriel. L'adroit imposteur tourna même des accès d'épilepsie, auxquels il devint sujet, en des extases qui lui étaient causées, disait-il, par l'apparition de ce ministre céleste, dont il ne pouvait soutenir la présence; et pour répandre insensiblement dans le public le bruit de ces révélations, il en confia, sous un grand secret, le mystère à sa femme. La qualité de femme de Prophète flattait trop la vanité pour la tenir cachée. Cadigha courut en faire part à ses meilleures amies: ce ne fut plus bientôt un secret: Mahomet l'avait bien prévu. Il s'en ouvrit depuis à quelques Citoyens de la Mecque, qu'il crut aussi aisés à persuader, et qu'il séduisit par son adresse et son habileté.
Page 8:….Si nous en croyons Elmacin Historien Arabe, Mahomet avait l'air noble, le regard doux et modeste, l'esprit souple et adroit, l'abord civil et caressant, et la conversation insinuante. D'ailleurs il ne lui manquait aucune des qualités nécessaires dans un Chef de parti; libéral jusqu'à la profusion, vif pour connaître les hommes, juste pour les mettre en usage selon leurs talents, toute la délicatesse pour agir sans se laisser jamais apercevoir; et il fit paraître depuis dans la conduite de ses desseins, une fermeté et un courage supérieurs aux plus grands périls. Bientôt soutenu par quelques disciples, il ne fit plus mystère de sa doctrine; et prenant de lui-même sa mission, il s'érigea en Prédicateur, quoique sans aucun fond de science: il se faisait écouter par la pureté de son langage, et la noblesse et le tour de ses expressions. Il excellait surtout dans une certaine éloquence orientale, qui consistait dans des paraboles et des allégories, dont il enveloppait ses discours.
Mais comme il n'ignorait pas qu'en matière de religion, tout ce qui paraît nouveau est toujours suspect, il publia qu'il prétendait moins en fonder une nouvelle, que faire revivre les anciennes Lois que Dieu avait données aux hommes, épurer ces Lois divines des fa-……
Page 9:…….bles et des superstitions qu'ils y avaient mêlées depuis. Il ajoutait que Moïse, et Jésus fils de Marie, leur avaient à la vérité annoncé successivement une sainte doctrine, et que ces deux grands Prophètes, disait-il, avaient autorisée par des miracles éclatants; mais que les Juifs et les Chrétiens l'avaient également altérée et corrompue par des traditions humaines; qu'enfin, Dieu l'avait envoyé comme son dernier prophète, et plus grand que Moïse et Jésus, pour purifier la Religion des fables que les hommes, sous le nom de mystères, y avaient introduites; et pour réduire, s'il pouvait, tout le genre humain dans l'unité de créance, et dans la profession de la même foi. L'habile Imposteur, après avoir préparé les esprits par de pareils discours, bâtit son système de différentes pièces, qu'il prit de la religion des Juifs, et de celle des Chrétiens; [b]et pour y réussir, il s'était fait aider secrètement dans sa retraite par un Juif Persan, et par un Moine Nestorien, tous deux apostats, très savants dans leur Religion; et qui lui avaient lu l'un et l'autre plusieurs fois l'ancien et le nouveau Testament. Il en ajusta ensuite les différents passages à son nouveau discours, et à mesure que, par le secours de ces deux renégats, il avait mis au net quelque article, il le revêtait d'un style…
Page 10:……pompeux et figuré, où il tâchait tantôt d'imiter le sublime du commencement de la Genèse, et tantôt le pathétique des Prophètes.
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptySam 9 Sep 2006 - 0:10

Citation :
Il publiait ensuite qu'il venait de recevoir du Ciel cet article; et sous prétexte qu'il n'était que le dépositaire et le hérault de cette doctrine céleste, il renvoyait ceux qui lui faisaient des objections à l'Auteur prétendu de ces révélations, et il faisait valoir son ignorance même pour preuve du peu de part qu'il avait dans cette nouvelle Religion.
Il emprunta des Juifs le principe de l'existence et de l'unité d'un seul Dieu; mais sans multiplication des personnes divines; il enfreignait en même temps la créance de la Résurrection, du Jugement universel, des récompenses et des peines de l'autre vie. Les Chrétiens lui fournirent l'exemple d'un carême qu'il prescrivit, l'usage fréquent à la prière, qu'il fixe à cinq fois par jour, la charité envers les pauvres, et le pardon des ennemis. Et en faveur des Payens, il admit certaine espèce de prédestination malentendue, que les anciens idolâtres appelaient communément le Destin; décret éternel qu'ils croyaient supérieur, même à la volonté de leurs Dieux.
Ce mélange de différentes Religions, où chacun croyait trouver des traces de son ancienne créance, séduisit plusieurs….
Page 11:……Citoyens de la Mecque; et l'adroit Imposteur, pour établir ses erreurs, sut mettre en œuvre de grandes vérités, et même l'apparence de grandes vertus.[/b] Le Magistrat de la Mecque, alarmé du progrès que faisait cette secte, en proscrivit l'Auteur et ses partisans; le faux Prophète prit la fuite, et se retira dans une autre ville de l'Arabie Pétrée, appelée Yatrib, et qu'il nomma depuis Medina-al-nabi, ville du Prophète. Cette fuite si célèbre parmi les Mahométans, et qu'ils appellent dans leur langue l'Hégire, a fourni depuis à leurs Historiens l'époque de leur chronologie; et la première année de cette époque Musulmane tombe, selon la plus commune opinion, dans la vingt-deuxième année du septième siècle (a).
Le péril que Mahomet avait couru à la Mecque , lui ayant fait connaître que, par la voie seule de la persuasion, il ne viendrait pas à bout de ses desseins ambitieux, il résolut d'avoir recours aux armes. L'imposteur ne manqua pas d'appeler le Ciel à son secours, et bientôt il publia que l'Ange Gabriel lui avait apporté, de la part de Dieu, une épée, avec ordre de…..
(a) Nota: Que l'année des Musulmans n'est que de 11 mois lunaires, qui font seulement 354 jours: ainsi 33 de nos années font à peu près 34 des leurs.
Page 12:……l'employer pour soumettre ceux qui refuseraient d'embrasser la nouvelle Religion.
Il ne faut point chercher ailleurs la cause des progrès étonnants que cette secte impie fit en si peu de temps dans l'Arabie, et ensuite dans la plus grande partie de l'Asie Mineure: et apparemment que si Mahomet l'eût pu prévoir, il se serait épargné la peine de forger tant de révélations, et de rajuster ensemble tant de pièces détachées des autres Religions. Cet Apôtre armé commença ce nouveau genre de mission par faire des courses sur ses voisins. L'appât du butin, qui a tant de charmes pour les Arabes, en attira un grand nombre sous ses enseignes: aucune caravane n'osait plus passer proche des endroits où il se trouvait, sans s'exposer à être pillée; et en faisant le métier de voleur, il apprit insensiblement celui de conquérant. De ses soldats, et même des ennemis vaincus, il en faisait de nouveaux disciples: il les nomma Musulmans, c'est-à-dire fidèles, ou gens qui sont entrés dans la voie du salut. Bientôt aussi grand Capitaine qu'éloquent Prédicateur, il s'empara de la Mecque; la plupart des places-fortes, et des châteaux de l'Arabie tombèrent sous l'effort de ses armes. Il était secondé dans les guerres par Abubekre… (n.d.l.r. : Abu Bakr)
Page 13:……son beau-père, par Aly son cousin et son gendre, et par Oman et Otman, tous quatre ses Apôtres et ses principaux Capitaines, tous fanatiques de bonne foi, et qui se firent volontiers les sujets d'un imposteur, dont ils n'avaient été d'abord que les disciples. Mahomet par sa valeur et par son habileté, sut réunir en sa personne le sacerdoce avec l'empire; et en 23 ans de son prétendu apostolat, d'autres disent seulement la dixième année, presque toute l'Arabie se trouva soumise à sa domination et embrassa en même temps sa nouvelle doctrine.
Le faux Prophète en mourant avait désigné pour son successeur Aly, qui avait épousé sa fille, appelée Fatime; mais le gendre du Prophète éprouve que les dernières volontés des Princes les plus absolus sont ordinairement ensevelies dans leur tombeau. Abubekre, comme beaucoup plus âgé qu'Aly, lui fut préféré par le crédit d'Omar et d'Otman, qui, par le choix d'un vieillard, s'ouvrirent un chemin pour parvenir à leur tour à la même dignité, et l'élection d'Abubekre fit naître depuis des schismes et les guerres civiles qui s'élevèrent entre les Mahométans. Les successeurs de Mahomet prirent le titre de Califes, c'est-à-dire Vicaires du Prophète, ou d'Almouménins, Princes ou……
Page 14:…….Commandeurs des Croyants. Ces premiers successeurs, pleins de ce feu et de ce zèle qu'inspirent toujours une nouvelle religion, étendirent en différentes contrées la doctrine de leur Maître, et leur propre domination: l'une ne marchait point sans l'autre. Ils achevèrent d'abord la conquête de l'Arabie, dont ils chassèrent les Perses et les Grecs. Ils enlevèrent ensuite à ces derniers, Damas, Antioche, et toute la Syrie, pénétrèrent dans la Palestine, emportèrent Jérusalem, passèrent en Egypte, qu'ils fournirent à leur empire, détruisirent entièrement la monarchie des Perses, s'emparèrent de la Médie, du Korassan ou Bactriane, du Diarbeck, ou Mésopotamie. Ils entrèrent ensuite dans l'Afrique, où ils ne firent pas des progrès moins surprenants, et dont ils subjuguèrent toute la côte occidentale à l'égard de l'Egypte.
Je ne parle point des îles de Chypre, de Rhodes, de Candie, de Sicile, de Malte et du Goze, qu'ils ravagèrent, ou dont ils se rendirent maîtres, non plus que des Espagnes, où les arabes, dès le commencement du huitième siècle, fondèrent un nouvel empire sur les ruines de la monarchie des Goths. De grandes provinces de la France, situées au-delà de la Loire, furent exposées à la fureur de leur armes, et sans….
Page 15:…….. la valeur incomparable de Charles-Martel, ce royaume n'aurait pas eu un sort plus favorable que l'Espagne. Enfin, ils menaçaient le monde entier de leurs fers, et les malheureux restes de l'empire grec, dès ce temps-là, n'auraient pas pu tenir contre une puissance si redoutable, s'il ne se fut élevé des guerres civiles entre les Chefs de cette nation. Mais les Gouverneurs des provinces, trop puissants pour des particuliers, s'en firent les Souverains. On vit entre différentes contrées de l'Asie et de l'Afrique, et en différents temps, jusqu'à cinq califes, qui tous se prétendaient issus de Mahomet., et les véritables interprètes de sa loi . La plupart même de ces califes, ensevelis depuis dans le luxe et la mollesse, remirent le Gouvernement civil et militaire de leurs états à des Emirs et Soudans, espèce de Maires de Palais, qui ne furent pas longtemps sans s'en rendre les maîtres absolus, et dont la plupart ne laissèrent aux Califes que l'inspection sur les affaires de la Religion, le droit d'être nommés les premiers dans les prières publiques, et d'autres honneurs de pure cérémonie, sans puissance et sans domination.
De toutes les conquêtes que ces infidèles avaient faites, il n'y en eut point de plus sensible aux Chrétiens que cel-…..
Page 16:…….le de la Terre Sainte, et de la ville de Jérusalem. Depuis que la Religion Chrétienne, sous l'empire du Grand Constantin, était devenue la Religion dominante, c'était le pèlerinage le plus célèbre de toute la chrétienté. Les Chrétiens Grecs et Latins, dans la pieuse confiance de trouver au pied du tombeau de J.C. la rémission des plus grands péchés, accouraient toujours à Jérusalem avec le même empressement, et d'autant plus que l'accès en avait été jusqu'alors sûr et facile par les terres de l'Empire. La révolution qui venait d'arriver changea cette disposition; et ces Infidèles, quoiqu'ils révérassent JESUS-CHRIST comme un grand Prophète, pour grossir leurs revenus, imposèrent une espèce de tribut sur tous les pèlerins étrangers que la dévotion conduisait au saint Sépulcre. Mais cette avanie ne fut pas capable de refroidir la dévotion des Chrétiens de ce temps-là: pendant près de trois cents ans, ce fut toujours la même affluence des nations chrétiennes, et même des peuples de l'occident les plus éloignés. Vers le milieu de l'onzième siècle, les califes ou les Soudans d'Egypte, alors maîtres de la Palestine, souffrirent que les Chrétiens Grecs, qui étaient leurs sujets, pussent s'établir dans Jérusalem . Et afin qu'ils ne fussent pas confondus avec les…..
Page 17:……..Musulmans, le Gouverneur de cette capitale de la Judée leur avait assigné pour demeure le quartier le plus voisin du Saint Sépulcre.
L'éclat des conquêtes et de la puissance de l'Empereur Charlemagne, ayant passé de l'Europe dans l'Asie, le calife Aaron Rasched, un des puissants Princes de l'Orient, permit depuis aux Français, à sa considération, d'avoir dans la Sainte Cité une maison particulière pour y recevoir les pèlerins de cette nation. Eginard rapporte que le Patriarche de Jérusalem envoya à ce grand Prince , de la part du Calife, les clefs du saint Sépulcre, de l'Eglise du Calvaire, avec un étendard, que le célèbre Abbé Fleury, moderne Historien de l'Eglise, croit avoir été le signe de la puissance et de l'autorité qu'Aaron avait remise au Prince Chrétien. Un autre Ecrivain moderne, si savant dans nos antiquités, dans le livre 17 des Annales de son Ordre, nous parle d'un certain Moine Français, appelé Bernard, qui vivait en 870, et qui dans la relation d'un voyage fait à la Grande Cité, rapporte qu'il y avait trouvé un hôpital pour les latin, et que dans la même maison on conservait une bibliothèque, recueillie par les sopins et la libéralité de l'Empereur.
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptySam 9 Sep 2006 - 12:06

lomig a écrit:
très intéressant. la définition de Jihad est un peu courte à mes yeux, car l'effort, tel qu'on le traduit en Françasi, c'est aussi l'effort du musulman en général pour respecter els lois coraniques, pour être un bon musulman.

Ensuite, j'aimerais savoir quelles sont tes sources. Kepel est un as, mais t'inspires-tu d'autres auteurs?

Les kamikazes ne sont pas toujours membres de grandes familles, ou des dirigeants: ce sont aussi des pères de famille désoeuvrés, des enfants frustrés, etc.

A mon humble avis, l'islamisme, donc le fondamentalisme islamique n'est que le medium du désoeuvrement, il n'est que l'enveloppe discursive et politique qui permet d'englober le vécu des gens pour le transformer en espoir.
Par conséquent, je pense que l'islamisme a encore de beaux jours devant lui. Plus le "monde arabe" est attaqué, plus les gens se replient sur leurs convictions, sont près à tout pour défendre les leurs et leurs valeurs, extrêmisent leurs positions font confiance à cette doctrine radicale musulmane. La misère, la pauvreté, la souffrance sont autant de clés d'interprétation de cet intégrisme, qui fait que l'islamisme sera peut-être remplacé par un autre intégrisme, mais tant qu'on ne s'occupera aps des conditions de vie des gens qui vivent là-bas, on ne pourra pas déclarer l'islamisme mort.

Oui je m'appuis sur d'autres sources comme Jessica Stern qui est prof à harvard et Nasr Abu Zayd qui est spécialiste du Coran Wink


"Plus le "monde arabe" est attaqué, plus les gens se replient sur leurs convictions"

Oui mais quand on ne fait pas une action par conviction on ne peut pas se replier dessus. Ce que je cherche à démontrer c'est que comme tout mouvement l'islamisme est un rassemblement de personnes cherchant une relation sociale, et que par conséquent, l'idéologie, les convictions ne sont que secondaire dans celui-ci.
Je cherche aussi à montrer que si on passe à une phase de recrutement active c'est tout simplement que l'idéologie ne suffit plus à recruter, qu'elle n'évolue plus et donc qu'elle ne séduit plus.
C'est assez facile à expliquer par ailleurs en fait il suffit de prendre les 4 idéologues de l'islamisme que j'ai cité et de regarder leur CV. Il ne faut pas être expert pour déceler l'opportunisme et l'attrait du pouvoir.

D'autant que cette phase de recrutement par l'image est vraiment comparable avec la fin des brigades rouges et d'action direct. Vous ne vous souvenez pas de ces attentats? bien orchestré; mais qui ont sonné la fin de l'action et le début d'un "renouveau" idéologique.

L'islamisme idéologique à sûrement encore de beaux jours devant lui, car il va évoluer, prendre en compte de nouvelles données et subir une espèce d'adaptation.

Ce qui pourrait être embêtant c'est que l'islamisme soit devenu un vecteur socialisateur, là ça serait sûrement une catastrophe.
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyMar 12 Sep 2006 - 17:36

L'islamisme est déjà socialisateur. C'est pour ça que je l'aime bien!

Si y'avait pas d'islamisme, dans bien des pays, il n'y aurait pas d'hôpitaux, il n'y aurait pas de soupes populaires, il n'y aurait pas de sécurité pour les gens! Bref, j'en passe et des meilleures, mais l'islamisme est la seule bouée pour plein de gens... A cause, entre autres, d'une économie mondialisée destructrice
Le Hezbollah en est exemple d'islamisme socialisateur, mais bon, y'en a d'autres.
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MessageSujet: Re: Le déclin de « l’islamisme »   Le déclin de « l’islamisme » EmptyMar 12 Sep 2006 - 20:32

On parle donc pas vraiment du même, je parle d'un certain radicalisme islamique. Le fait est que le Hamas ou le Hzebollah ne soit finalement pas extrémiste.

Le fait qu'il soit socialisateur dans osn idéologie pur je ne me permet pas d'en douté, mais sous sa forme extréme je crois qu'il ne l'est pas encore.
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