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 Des multinationales....socialistes?!

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Gfrey
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MessageSujet: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyLun 18 Sep 2006 - 20:08

Le fait est incontesté, la mondialisation malgré ces aspects positifs en termes d'accesibilité au monde, de transfert d'informations, de transport,...à aussi ammené avec elle un vaste flot de contraintes et de défauts plus nocifs les uns que les autres pour l'Etat providence cher à tant de démunis et qui à longtemps été vu comme étant un phare, une lumière éclairant la rédemption des damnés de la terre, et cela bien avant qu'on l'affuble de l'horrible titre de "voleur légalisé". Ces défauts, lequels sont ils? Nous les connaissons tous, nous commençons à la cerner avec plus de clarté, ses formes obscures et brumeuses nous apparaisent avec un réalisme et une excatitude frappante; les docteurs sourcilleux et les théoriciens doctrinaires de toutes les écoles, de Chigaco à l'Autriche, en restent éffarés et commencent à ressentir les mêmes difficultés d'explications et de justification du nouvel ordre mondial à l'opinion publique décervelée qu'avaient, je le suppose, ressentit les théologiens à la chûte du capitalisme invulnérable en 1929. C'est la faim, c'est la pauvreté, c'est la misère, c'est l'inégalité, c'est l'exclusion,...sortit des entrailles de l'Etat et proclamés comme "phénomènes naturels" par les naviguateurs du Titanic contemporain, l'économie globalisée. Face à se constat éffrayant la population mondiale recommence lentement à retrouver le chemin qu'avaient empruntés, des siècles auparavant, les précédentes générations exploités et spoliés des fruits de leur labeur, je veux parler du chemin du combat social, du combat citoyen. Il ne sera pas surprenant de voir un véritable mouvement de masse mondial vers la gauche lorsque la crise de régime, la crise mondiale et l'empêtrement du capitalisme dans ses propres contradictions seront venus. Ce sera le modèle gestionnaire ou capitaliste aux structures rénouvellées qui rennaîtera des ses cendres, reste dès lors à esquisser les lignes de se qui constituera le nouveau monde, ses institutions, son fonctionnement, ses valeurs. Mon choix se porte sur le socialisme étatique et démocratique que les grands penseurs comme Sartre, Beauvoir, Einstein,...avaient préconisés et que certains audacieux comme Salvador Allende ou Léon Blum avaient tentés, sans succès, de faire passer de la fiction à la réalité. Pour palier certains inconvénients du modèle étatique, je parle du problème alimentaire principalement, j'en suis venus à penser à ceci: pourquoi ne pas aménager la mondialisation, tirer profit de ses organes et les mettre au service de l'odre social socialiste?
Pour cela l'idée est de créer des entreprises trans-nationales étatisées, des multinationales socialistes. Ces multinationales socialistes pourront donc bénéficier d'économies d'échelles, de synergies, elles pourront se lancer dans les marchés lointains et augmenter l'offre en biens divers au niveau national, je pense en particulier à de aliments. Mais cela ne veut pas dire que ces multinationales seront des copies coformes au multinationales capitalistes alimentés par la logique de rentabilité et non par la volonté de gain de productivité, de maximisation des revenus du travail. Parler de multinationales socialistes, aller au coeur du défi de la mondialisation, soulève le problème de l'impérialisme et de l'exploitation, vers lequels la concentration de capital tend toujours à mener. Ils faudra changer jusqu'aux structures de ces multinationales pour qu'elles ne deviennent les soeurs marâtres des entreprises capitalistes. Ces changements seront: le respect de critères éthiques; l'évolution des rapports sociaux domestiques en donnant la possiblité aux travailleurs locaux de prendre part au processus de déscisions centrales c'est à dire travailler de pair avec la tête dirigeante de la société et ce par le biais d'instances au seins de l'entreprises; le paiement équitable et supérieur à ceux offerts par des mutlinationales capitalistes; l'apprentissage, la diffusion des valeurs de la solidarité, de la justice de l'entraide, du socialisme,....Le monde reste à être transformer, selon la forme et la couleur que nous voudrons lui donner...
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyLun 18 Sep 2006 - 23:49

Quelques considérations en vrac, dans l'hypothèe où vous parleriez sérieusement ...

Citation :
Gfrey"]Le fait est incontesté, la mondialisation malgré ces aspects positifs en termes d'accesibilité au monde, de transfert d'informations, de transport,...à aussi ammené avec elle un vaste flot de contraintes et de défauts plus nocifs les uns que les autres pour l'Etat providence cher à tant de démunis et qui à longtemps été vu comme étant un phare, une lumière éclairant la rédemption des damnés de la terre, et cela bien avant qu'on l'affuble de l'horrible titre de "voleur légalisé".

Résumé : vous y trouverez du bon et du mauvais ...

Citation :
Ces défauts, lequels sont ils? Nous les connaissons tous, nous commençons à la cerner avec plus de clarté, ses formes obscures et brumeuses nous apparaisent avec un réalisme et une excatitude frappante; les docteurs sourcilleux et les théoriciens doctrinaires de toutes les écoles, de Chigaco à l'Autriche, en restent éffarés et commencent à ressentir les mêmes difficultés d'explications et de justification du nouvel ordre mondial à l'opinion publique décervelée qu'avaient, je le suppose, ressentit les théologiens à la chûte du capitalisme invulnérable en 1929.

Résumé : les esprits ont de la peine à sortir de leur routine ...


Citation :
C'est la faim, c'est la pauvreté, c'est la misère, c'est l'inégalité, c'est l'exclusion,...sortit des entrailles de l'Etat et proclamés comme "phénomènes naturels" par les naviguateurs du Titanic contemporain, l'économie globalisée.

La faim n'est une nouveauté, hélas, nulle part. Mais évidemment, avec la mondialisation, la pauvreté" toute relative de nos pays est directement confrontée à celle, absolue, de régions moins nanties. C'est ça ?


Citation :
Face à se constat éffrayant la population mondiale recommence lentement à retrouver le chemin qu'avaient empruntés, des siècles auparavant, les précédentes générations exploités et spoliés des fruits de leur labeur, je veux parler du chemin du combat social, du combat citoyen. Il ne sera pas surprenant de voir un véritable mouvement de masse mondial vers la gauche lorsque la crise de régime, la crise mondiale et l'empêtrement du capitalisme dans ses propres contradictions seront venus.

Sans doute voulez-vous dire que nos masses anciennement laborieuses,
si prêtes à plaindre les pauvres du tiers monde, vont se mettre en éruption s'il et question du moindre partage ?

Citation :
Ce sera le modèle gestionnaire ou capitaliste aux structures rénouvellées qui rennaîtera des ses cendres, reste dès lors à esquisser les lignes de se qui constituera le nouveau monde, ses institutions, son fonctionnement, ses valeurs.

Ce modèle est-il en cendres ? Smile

Citation :
Mon choix se porte sur le socialisme étatique et démocratique que les grands penseurs comme Sartre, Beauvoir, Einstein,...avaient préconisés et que certains audacieux comme Salvador Allende ou Léon Blum avaient tentés, sans succès, de faire passer de la fiction à la réalité.

L'ennui, pour vos illustres modèles, est qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de raisoner autrement qu'en terme de lutte des classes locales, ou en joint venture avec d'autres similaires. ils n'ont pas intégré, par exemple, dans leur réflexion le milliard d'africains qui s'installeraient bien en Europe .

Citation :
Pour palier certains inconvénients du modèle étatique, je parle du problème alimentaire principalement, j'en suis venus à penser à ceci: pourquoi ne pas aménager la mondialisation, tirer profit de ses organes et les mettre au service de l'odre social socialiste?

L'idée est généreuse : on fait un pot commun et on partage. Vos masses laborieuses, bien entendun, en régresseront d'autant ...

Citation :
Pour cela l'idée est de créer des entreprises trans-nationales étatisées, des multinationales socialistes. Ces multinationales socialistes pourront donc bénéficier d'économies d'échelles, de synergies, elles pourront se lancer dans les marchés lointains et augmenter l'offre en biens divers au niveau national, je pense en particulier à de aliments. Mais cela ne veut pas dire que ces multinationales seront des copies coformes au multinationales capitalistes alimentés par la logique de rentabilité et non par la volonté de gain de productivité, de maximisation des revenus du travail.

Bref, une copie conforme, le profit en moins, la générosité en plus.

- pour le profit, généralement de l'ordre de 3 ou 4 % quand tout va bien, ne craignez-vous pas qu'il soit asborbé par quelques infîmes dérapages d'une gestion évnuellement un soupçon moins compétente ou moins stricte, puisqu'au contaire du système capitaliste, les décideurs ne risquent pas leurs biens propres ?
- pour la générosité selon quelle éthique feront-elles produire les mêmes articles à des coûts allant du simple au décuple selon les pays ?


Citation :
Parler de multinationales socialistes, aller au coeur du défi de la mondialisation, soulève le problème de l'impérialisme et de l'exploitation, vers lequels la concentration de capital tend toujours à mener. Ils faudra changer jusqu'aux structures de ces multinationales pour qu'elles ne deviennent les soeurs marâtres des entreprises capitalistes. Ces changements seront: le respect de critères éthiques; l'évolution des rapports sociaux domestiques en donnant la possiblité aux travailleurs locaux de prendre part au processus de déscisions centrales c'est à dire travailler de pair avec la tête dirigeante de la société et ce par le biais d'instances au seins de l'entreprises; le paiement équitable et supérieur à ceux offerts par des mutlinationales capitalistes; l'apprentissage, la diffusion des valeurs de la solidarité, de la justice de l'entraide, du socialisme,....Le monde reste à être transformer, selon la forme et la couleur que nous voudrons lui donner...

Quelle différence avec la prestigieuse tentative analogue des républiques socialistes de la défunte URSS ?

Very Happy Very Happy Very Happy
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Gfrey
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMar 19 Sep 2006 - 20:15

Citation :
Quelques considérations en vrac, dans l'hypothèe où vous parleriez sérieusement ...
Bien sûr que je parle sérieusement, mais idées seraient elles si étranges de par leur opposition aux théses libérales?
Citation :
Résumé : vous y trouverez du bon et du mauvais ...
Evidemment, il n'y à pas que du mauvais dans la mondialisation: celle ci est guarante de nombres de progrès et d'évolutions futures...
Citation :
Résumé : les esprits ont de la peine à sortir de leur routine ...
Plutôt que les évangelistes du nouvelle ordre mondial commencent à peiner devant l'apparence qu'à prit leur prophétie de la merveille libre-échangiste...
Citation :
La faim n'est une nouveauté, hélas, nulle part. Mais évidemment, avec la mondialisation, la pauvreté" toute relative de nos pays est directement confrontée à celle, absolue, de régions moins nanties. C'est ça ?
Non, ce que la mondialisation à apportée, ce que la concentration des capitaux à l'échelle mondiale à établit c'est la progation de la misère au dela des frontières: le libre échange institutionalisé à l'échelle mondiale à provoqué l'exportation de la pauvreté. Voyons nous même, le pouvoir d'achat des ménages français s'atrophie, les agriculteurs en viennent à travailler à perte,...Que certains quartiers du centre de Londre ait un taux de pauvreté presque aussi élevé qu'à New Delhi ne m'apparaît pas comme étant normal...
Citation :
Sans doute voulez-vous dire que nos masses anciennement laborieuses,
si prêtes à plaindre les pauvres du tiers monde, vont se mettre en éruption s'il et question du moindre partage ?
Je pense en effet, que les masses laborieuses ainsi que les mouvements citoyens et alternatifs retrouveront foi en leur lutte et provoqueront le changement...Le mouvement d'opposants au monde actuel ne faît que prendre de l'ampleur;mais les réformes, si il doit en avoir un jour, ne se concrétiseront qu'après une large crise économique mondiale...Avant cela toute tentatives ne sera que feux de paille et bal de guignols.
Citation :
Ce modèle est-il en cendres ?
Ce modèle ne durera pas éternellement je le crains pour ceux qui y coirent...Chaque modèle économique à une date d'expiration: le libéralisme primaire à duré plus de trente ans en expirant en 1929; le keynésianisme sous ses formes les plus variées à duré quarante-cinq ans; le communisme nonante...la mondialisation actuelle, fondée sur la libre entreprise et le libre-échange au niveau mondial, commence à s'éssoufler par le fardeaux de crises économiques et d'inaglités qu'elle traîne. La Malaisie, après la crise asiatique, à décidé de reprendre son économie en main: pour le meilleur puisque les mesures économiques prises ont radicalement boulversés la situation sociale désastreuse passée; la Nouvelle-Zélande revient à un modèle plus axé sur l'interventionisme après la faillite de son système dans les régions rurales (voir la situation chez les Maoris); l'Amérique latine revient à l'étatisme et au socialisme après avoir subit la rigueur des ajustements structurels du FMI, cette austérité national qui apportait beaucoup aux investisseurs étangers mais un tissus social désagregé et un taux de croissance d'à peine plus de la moitié que celui sous le dirigisme économique...
Citation :
L'ennui, pour vos illustres modèles, est qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de raisoner autrement qu'en terme de lutte des classes locales, ou en joint venture avec d'autres similaires. ils n'ont pas intégré, par exemple, dans leur réflexion le milliard d'africains qui s'installeraient bien en Europe .
Bein sûr, la lutte des classes est, pour moi, le moteur de l'histoire...Chaque conquête, chaque révolte, chaque soulèvement c'est faîtes par un affrontement entre les classes sociales...Les intérêts du posédants et du dépossédés ont toujours étés antagonistes et rien n'indique que cela changera un jours...Pour votre exemple: c'est un des défauts de la mondialisation, l'instauration de la porte de secour pour les pays et les peuples en difficultés; je ne doute pas que si les peuples africains étaient contraints à vivre dans de pareilles conditions d'austérité sans échappatoires possible des changements vrutaux finiraient par avoir lieu...Malheureusement, les peuples africains tenus dans l'abrutissement par la colonisation et dans des conditions de travail rurales, ils n'ont pas développés la combativité ouvrière.
Citation :
L'idée est généreuse : on fait un pot commun et on partage. Vos masses laborieuses, bien entendun, en régresseront d'autant ...
Développez alors...
Citation :
Bref, une copie conforme, le profit en moins, la générosité en plus.

- pour le profit, généralement de l'ordre de 3 ou 4 % quand tout va bien, ne craignez-vous pas qu'il soit asborbé par quelques infîmes dérapages d'une gestion évnuellement un soupçon moins compétente ou moins stricte, puisqu'au contaire du système capitaliste, les décideurs ne risquent pas leurs biens propres ?
La direction doit être contrôllée de façon stricte, il faut développer le capitalisme d'Etat managérial. Ce n'est pas une tâche impossible, ardue certe mais pas impossible...
Pour ce qui est des profits: excusez moi mais lorsque Mars ou Nestlé achète (par un système barabare certes) des tonnes de Cacao à un prix inférieur au coûts de production et le revent à un prix décuplé sur le marché, qu'elle se situe dans une zone franche et que ses employés sont payés à moins d'un euro par jour, je doute que le taux de profit ne soit que de 3%...
Citation :
pour la générosité selon quelle éthique feront-elles produire les mêmes articles à des coûts allant du simple au décuple selon les pays ?
Il est cetains que les meilleures conditions de travail entraîneront des coûts plus élévés mais absorbés par les économies d'échelle...Sinon en terme de prix de vente, l'Etat devra déconnecter du jeu des marchés certains de ces biens... L'Etat peut très bien produire à certain coûts et vendre le produit avec une marge bénéficiaire peut élevée.
Citation :
Quelle différence avec la prestigieuse tentative analogue des républiques socialistes de la défunte URSS ?
Aucunes en terme d'économie, le plannisme est aussi un programme des socialistes...Il n'y à que la liberté et la démocratie libérale à conserver: le reste est à collectiviser, excepté le marché agricole.
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMar 19 Sep 2006 - 23:31

Citation :
Non, ce que la mondialisation à apportée, ce que la concentration des capitaux à l'échelle mondiale à établit c'est la progation de la misère au dela des frontières: le libre échange institutionalisé à l'échelle mondiale à provoqué l'exportation de la pauvreté. Voyons nous même, le pouvoir d'achat des ménages français s'atrophie, les agriculteurs en viennent à travailler à perte,...Que certains quartiers du centre de Londre ait un taux de pauvreté presque aussi élevé qu'à New Delhi ne m'apparaît pas comme étant normal...

La mondialisation dissémine la production, et donc l'emploi. Au bénéfice de nouveaux élus, et avec quelques difficultés pour ceux qui considéraient cette production comme leur apanage. Typique que vous vous lamentiez parce que le pouvoir d'achat d'un des pays les plus riches du monde s'amenuise légèrement ... Soit dit en passant, ce n'est sans doute qu'un début.

Citation :
Je pense en effet, que les masses laborieuses ainsi que les mouvements citoyens et alternatifs retrouveront foi en leur lutte et provoqueront le changement...Le mouvement d'opposants au monde actuel ne faît que prendre de l'ampleur;mais les réformes, si il doit en avoir un jour, ne se concrétiseront qu'après une large crise économique mondiale...Avant cela toute tentatives ne sera que feux de paille et bal de guignols.

Là où vous imaginez une crise mondiale (parce que ça va mal dans les evirons d'une usine française qui ferme), vos ne voyez pas que les pays émergents sont en plein boum économique et en pleine euphorie. Votre "crise mondiale" et surtout une crise des pays à trop haut niveau de vie, selon le principe des vases communicants.

Citation :
Ce modèle ne durera pas éternellement je le crains pour ceux qui y coirent...

Il est un modèle constant : l'homme ne se donne de peine que s'il en retire le fruit. Un principe inaliénable et naturel, que quelques systèmes ont tenté de nier avec le flop qu'on connait. Même l'exemple illustre de la Suède vient d'aboutir à un taux de chômage hallucinant, et à un virage à tribord Smile

Citation :
Bein sûr, la lutte des classes est, pour moi, le moteur de l'histoire...Chaque conquête, chaque révolte, chaque soulèvement c'est faîtes par un affrontement entre les classes sociales...Les intérêts du posédants et du dépossédés ont toujours étés antagonistes et rien n'indique que cela changera un jours...Pour votre exemple: c'est un des défauts de la mondialisation, l'instauration de la porte de secour pour les pays et les peuples en difficultés; je ne doute pas que si les peuples africains étaient contraints à vivre dans de pareilles conditions d'austérité sans échappatoires possible des changements vrutaux finiraient par avoir lieu...Malheureusement, les peuples africains tenus dans l'abrutissement par la colonisation et dans des conditions de travail rurales, ils n'ont pas développés la combativité ouvrière.

Ollé ! Very Happy Very Happy Very Happy Vous connaissez votre texte, mais il date un peu ...

Citation :
Développez alors...

Prenons le salaire d'un docker dans un port secondaire d'Asie, et celui de son équivalent à Southampton ou au Havre. Avec la mondialistation "socialiste", il n'y a aucune raison que l'un gagne moins que l'autre (ni plus !). Il faudra donc faire la moyenne, c'est à dire diminuer le salaire de l'européen en le divisant par 10 Very Happy

Citation :
La direction doit être contrôllée de façon stricte, il faut développer le capitalisme d'Etat managérial. Ce n'est pas une tâche impossible, ardue certe mais pas impossible...

Ds fonctionnaires, contrôlés par des fonctionnaires, eux-mêmes supervisés par des fonctionnaires : un véritable gage de compétence, si on s'en réfère aux milliers d'exemples bien connus ...

Citation :
Pour ce qui est des profits: excusez moi mais lorsque Mars ou Nestlé achète (par un système barabare certes) des tonnes de Cacao à un prix inférieur au coûts de production et le revent à un prix décuplé sur le marché, qu'elle se situe dans une zone franche et que ses employés sont payés à moins d'un euro par jour, je doute que le taux de profit ne soit que de 3%...

C'est fou ce qu'ils sont cons ces tiers mondistes, de vendre leur production en-dessous de son prix de revient ! Smile Cessez vos visions à côté de la plaque, et voyagez un peu ...

Un €/jour, c'est le plus bas revenu per capita, dans les pays les plus pauvres (incluant les enfants, les femmes et les vieillards). Il est donc clair que les employés d'une grosse multi-nationale sont localement des privilégiés, et gagnent infiniment plus que ce que vous prétendez.

Une petite question : dans combien de pays "sous-développés" avez-vous vécu au moins un an ?

Citation :
Il est cetains que les meilleures conditions de travail entraîneront des coûts plus élévés mais absorbés par les économies d'échelle...

Vous y tenez, à vos "économies d'échelles" ! Mais en quoi diffèrent-elles de celles réalisées pr les multi-nationales ???

Citation :
Sinon en terme de prix de vente, l'Etat devra déconnecter du jeu des marchés certains de ces biens... L'Etat peut très bien produire à certain coûts et vendre le produit avec une marge bénéficiaire peut élevée.

Certes, à condition que cette marge bénéficiaire ne se calcule pas simplement sur les matières et les salaires, mais aussi sur le renouvellement des infrastructures du matériel, des stocks dont les prix varient, et fassent des provisions pour les années difficiles. Au-delà, la marge peut être en effet faible, encore que cette faiblese, en limitant les impôts dûs à l'Etat, affaiblit celui-ci dans sa politique d'expansion.

Citation :
Aucunes en terme d'économie, le plannisme est aussi un programme des socialistes...Il n'y à que la liberté et la démocratie libérale à conserver: le reste est à collectiviser, excepté le marché agricole.

A nous les sous-marins pourris, les avions qui crashent, les salaires non payés, la production en chute libre, les marchés parallèles, les prébendes et les aparatchiks ! Vous me mettez l'eau à la bouche Very Happy Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMer 20 Sep 2006 - 0:08

Je suggère à chacun la lecture du dernier livre de Jacques Attali....

Des multinationales....socialistes?! 136_marx

http://www.evene.fr/celebre/actualite/entretien-avec-jacques-attali-136.php

Citation :
Pouvez-vous revenir sur cette idée selon laquelle le marxisme est un dépassement du capitalisme ?


Il faut d’abord oublier le mot "marxisme" qui n’existe pas. Ce n’est pas non plus un dépassement, puisque [b]la pensée de Marx est que la société socialiste, et au-delà, la société communiste, ne viendra pas à la place du capitalisme, mais après le capitalisme ; elle ne viendra pas dans un pays mais à l’échelle mondiale ; elle viendra presque certainement - en tout cas c’est son souhait - par les élections, par la démocratie.


Elle suppose non pas de mettre à bas le capitalisme naissant dans un pays arriéré, mais d’organiser les victimes du capitalisme, de plus en plus nombreuses à l’échelle du monde, dans un parti dont la fonction serait d’organiser une sortie du règne de la marchandise par une sorte de société - qu’il définit peu parce que pour lui ce n’est pas le moment de la définir - qui serait une société de gratuité généralisée, où chacun pourrait faire tous les métiers.

Un petit peu, finalement, le rêve qu’il a pour sa propre vie, d’être tout à la fois. C’est pourquoi il est un absolu chantre du capitalisme, de la bourgeoisie, du libéralisme, de la mondialisation, du libre-échange... Il y a des textes absolument explicites là-dessus, et pas seulement dans sa correspondance privée.

Donc, le VRAI communisme ne peut intervenir qu'après que le CAPITALISME se soit mondialisé....!!!!!

Mais, dites-moi, les FAUX "communismes" sont en cours de disparition totale : la Russie, c'est fini, Castro n'en a plus pour longtemps....!!!!

Mais, dites-moi, le CAPITALISME est maintenant mondialisé !!!!



Mais, dites-moi, serions-nous à l'aube du VRAI communisme ????

Voici ce que j’avais écrit, un jour, à propos du communisme ….

Citation :
COMMUNISME

Tiré du QUID, « Communisme »

http://www.quid.fr/2006/Politique/Communisme/1?emph=communisme&query=communisme


"La lutte des classes conduit nécessairement à la dictature du prolétariat (la classe ouvrière étant seule capable de surmonter les contradictions qui mènent le capitalisme à sa destruction), cette dictature étant une phase transitoire vers le COMMUNISME (société sans classes qui met fin aux conflits entre l'homme et la nature, entre l'homme et l'homme, entre l'individu et l'espèce, entre l'existence et l'essence, entre l'objectivation et l'affirmation de soi, entre la liberté et la nécessité)."

Permettez-moi maintenant une seule citation d’Aristote , tirée de « Politiques » (I,1253 b 32-3) :


« Si chaque instrument était capable, sur une simple injonction, ou même pressentant ce qu’on va lui demander, d’accomplir le travail qui lui est propre, comme on le raconte des statues de Dédale ou des trépieds d’Héphaïstos, lesquels, dit le poète, se rendaient d’eux-mêmes à l’Assemblée des Dieux, si, de la même manière, les navettes tissaient d’elles-mêmes et les plectres pinçaient tout seuls la cithare, alors ni les chefs d’artisans n’auraient besoin d’ouvriers, ni les maîtres d’esclaves. »

En d'autres termes plus prosaïques, la mécanisation, la robotisation, l'informatisation libèrent l'homme du travail et de la HIERARCHISATION que générait le travail... l'homme se réconcilie avec l'homme....et le communisme AUTHENTIQUE est en marche !!!!!!!!!!!!


Suite de l’intervention de Jacques Attali :

Citation :
Est-ce la raison pour laquelle vous écrivez que c’est le moment de le lire - ou le relire ?

Oui. Les gens se sont moqués de Marx en disant qu’il avait tout faux quand il a parlé de la chute du tout profit ; évidemment, dans un pays, c’est faux, mais, à l’échelle mondiale, c’est vrai. On s’est moqué de lui en disant qu’il avait tout faux en parlant de paupérisation, mais il a raison, il y a vraiment une paupérisation absolue.
Ce qu’on lui a reproché d’être faux parce qu’on le mesurait sur un pays est vrai à l’échelle du monde.
On remarque donc aujourd’hui l’extraordinaire cohérence et justesse de son analyse du capitalisme mondial.

Qui laisse présager ?

Soit que l’homme va aboutir à une telle marchandisation généralisée qu’il ne pourra pas réussir à s’organiser en systèmes solidaires qui permettront de dépasser un jour le capitalisme - soit qu’ils le puissent. Marx lui-même voit bien que l’individualisme l’emporte. Aujourd’hui, on le voit bien : il n’y a pas de parti mondial, il n’y a même pas de parti européen, il n’y a pas de syndicats mondiaux, ou ils sont dérisoires... C’est vraiment le règne du chacun pour soi.

Et si MARX dont on a tant et tant dévoyé les écrits, avait vu juste et que le TEMPS lui donnait enfin raison ????

Et si l'économie "solidaire" était notre avenir commun ???

Cordialement

fourmi
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMer 20 Sep 2006 - 10:11

Citation :
En d'autres termes plus prosaïques, la mécanisation, la robotisation, l'informatisation libèrent l'homme du travail et de la HIERARCHISATION que générait le travail... l'homme se réconcilie avec l'homme....et le communisme AUTHENTIQUE est en marche !!!!!!!!!!!!

Aristote, comme Marx d'ailleurs, ont vécu une période de notre histoire où le problème essentiel était de produire, un domaine où la technologie, en effet, est venue largement suppléer l'homme, où 100 ouvriers peu qualifiés sont désormais remplacés par un technicien de haute sophistication (d'où les problèmes d'emploi).

Mais actuellement où on peut produire n'importe quoi en n'importe quelle quantité, le vrai problème économique est de vendre. Les deux pôles du succès économique sont donc devenus l'innovation (un produit unique a plus de chance de se vendre que celui faviqué partout), et la dynamique commerciale, dont les efforts soutenus nécessitent une motivation personnelle quasi impossible à obtenir de "fonctionnaires".

Citation :
On s’est moqué de lui en disant qu’il avait tout faux en parlant de paupérisation, mais il a raison, il y a vraiment une paupérisation absolue.

Ceci relève d'avantage de la doctrine que de la réalité.

En Europe, le "pauvre", il y a un siècle, ne se chauffait pas et mangeait un bout de viande le dimanche (ou une poule au pot !). la population était carencée, et mourait de tuberculose. Des familles de 10 personnes subsistaient dans une pièce de 16 m². Aujourd'hui, les logements sociaux prévoient une chambre par enfant (et de vastes parkings !), les soins médicaux et l'enseignement sont assurés, et les télévisions et chaînes Hi Fi font partie de l'équipement de base.

En Afrique, après la débâcle qui a suivi les colonisations, la machine redémarre lentement. Mais si notre attention médiatique est attirée par les cas dramatiques souvent engendrés par des guerres, la moyenne africaine est en hausse constante.

Alors, la paupérisation absolue ... Smile

Citation :
Soit que l’homme va aboutir à une telle marchandisation généralisée qu’il ne pourra pas réussir à s’organiser en systèmes solidaires qui permettront de dépasser un jour le capitalisme - soit qu’ils le puissent. Marx lui-même voit bien que l’individualisme l’emporte. Aujourd’hui, on le voit bien : il n’y a pas de parti mondial, il n’y a même pas de parti européen, il n’y a pas de syndicats mondiaux, ou ils sont dérisoires... C’est vraiment le règne du chacun pour soi.

L'homme appartient à différents groupes concentriques, avec une intensité décroissante : il se préoccupe d'abord de sa famille, puis de sa petite communauté (locale ou amicale), puis de son pays, puis de son continent, puis de sa planête. C'est parfaitement normal. et utile à a motivation, elle même clé de ses apports.

Il n'est cependant pas coupé des autres, parce que son intelligence lui permet de réaliser que tout est imbriqué : pas de prospérité pour ses enfants si son pays ne produit pas de richesses ; pas d'essor de son pays si ses partenaires économiques n'ont pas de moyens suffisants ; pas de sérénité sur son continent si la misère sévit dans le reste du monde.

Cette appartenance à un tout lui donne une vision moins égocentrique. Et lui fait réaliser des merveilles ...

Le système marxiste est contre nature, en ce qu'il attèle la charrue avant les boeufs. Et qu'il pousse l'homme à une solidarité de principe totalement artificielle, alors que cette solidarité s'impose progressivement en suivant les cercles concentriques.

De plus, cette théorie boiteuse impose sa solidarité par la culpabilisation, plutôt que dans l'enthousiasme d'une conclusion personnelle.

Je déteste donc le marxisme comme la négation de tout humanisme, son manque de confiance dans l'initiative personnelle, et l'instrumentalisation des masses, dans un sordide contrat "vague protection contre médiocrité asservie".

( ... je laisse ici un espace libre pour les jets de tomates pourries ...)



Amicalement.
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMer 20 Sep 2006 - 10:35

Aristote était le précepteur d'Alexandre le Grand qui a donc reçu l'enseignement de son "maître" et qui a voulu le mettre en pratique....

Citation :
« Si chaque instrument était capable, sur une simple injonction, ou même pressentant ce qu’on va lui demander, d’accomplir le travail qui lui est propre, comme on le raconte des statues de Dédale ou des trépieds d’Héphaïstos, lesquels, dit le poète, se rendaient d’eux-mêmes à l’Assemblée des Dieux, si, de la même manière, les navettes tissaient d’elles-mêmes et les plectres pinçaient tout seuls la cithare, alors ni les chefs d’artisans n’auraient besoin d’ouvriers, ni les maîtres d’esclaves. »

Quels meilleurs instruments pouvait-on imaginer à l'époque où l'esclavage était dans les moeurs, à un tel point que les Lois de Gortyne, inscrite dans la pierre par les Doriens au IVème siècle avant JC, juste à côté de chez moi (1 km) organisent sereinement le sort de cette "marchandise" humaine.

Alors, Alexandre le Grand est parti "faire son marché" d'esclaves : bien sûr, il ne pouvait utiliser comme tels des citoyens grecs, alors il est allé en chercher ailleurs... dans d'autres pays...

Certains ont résisté... qu'à cela ne tienne... il a recruté des mercenaires... et pour payer ceux-ci, il a utilisé cette "nomisma" que venait d'inventer un certain Crésus , sur les bords du Pactole....

http://origines1.chez.tiscali.fr/grossous.htm


Citation :
Le système marxiste est contre nature, en ce qu'il attèle la charrue avant les boeufs. Et qu'il pousse l'homme à une solidarité de principe totalement artificielle, alors que cette solidarité s'impose progressivement en suivant les cercles concentriques. (Note personnelle : ceci est totalement faux pour ce qui est du VRAI marxisme.... vous parlez là des "faux" marxismes, tels tous ces marxistes qui ignorent tout de leur "maître"....)

De plus, cette théorie boiteuse impose sa solidarité par la culpabilisation, plutôt que dans l'enthousiasme d'une conclusion personnelle. (A nouveau FAUX pour ce qui est du vrai marxisme qui parle d'un communisme qui s'imposera de lui-même lorsque le système capitaliste mondial aura montré son impuissance à assurer le bonheur pour chacun et pour tous)...)

Je déteste donc le marxisme comme la négation de tout humanisme, son manque de confiance dans l'initiative personnelle, et l'instrumentalisation des masses, dans un sordide contrat "vague protection contre médiocrité asservie" (Toujours aussi FAUX).


http://www.evene.fr/celebre/actualite/entretien-avec-jacques-attali-136.php


Citation :
Karl Marx ou l’esprit du monde’ semble construit comme une tragédie : dans une première partie, Marx sacrifie sa vie à ses idées, lesquelles sont trahies dans la seconde, après sa mort.

Oui, le destin le conduit là où il n’aurait certainement pas voulu aller ; c’est-à-dire qu’il est récupéré par ses pires ennemis, par sa filiation à Lassalle, Hegel, Bismarck, Hitler, et Lénine, alors qu’il est leur ennemi. Je cite à ce propos le roman de SF américain (‘Limbo’ de Bernard Wolfe, ancien garde du corps de Trotsky, ndlr) qui pour moi est très révélateur de ce qui est arrivé, aussi, à Jésus ou à Mahomet, à beaucoup de grandes pensées qui ont été tordues pour en faire des slogans politiques. Pour revenir à Marx, c’est vrai que c’est une tragédie épouvantable. Je vais jusqu’à dire que les marxistes n’ont pas lu Marx. Ou du moins, qu’ils ont filtré Marx en voulant le lire comme un instrument de pouvoir. Tout le monde a besoin d’un soubassement idéologique, théorique à une prise de pouvoir. Il n’y a jamais l’idée d’un parti unique chez Marx. Il y a l’idée d’un parti de la classe ouvrière mais pas d’un parti unique.


Si Jacques ATTALI se permet de dire que les marxistes n'ont pas lu MARX, puis-je me permettre de dire que ceux qui rejettent MARX, qui sont "non-marxistes, n'ont pas plus lu MARX que ceux qui se prétendent "marxistes ?????


QUI pourrait être en désaccord avec ceci, FONDAMENTALEMENT ?


Citation :
le COMMUNISME (société sans classes qui met fin aux conflits entre l'homme et la nature, entre l'homme et l'homme, entre l'individu et l'espèce, entre l'existence et l'essence, entre l'objectivation et l'affirmation de soi, entre la liberté et la nécessité)."

En tout cas, pas vous , MP, puisque c'est EXACTEMENT ce qui sous-tend votre pensée... et que l'on ressent à travers chacune de vos interventions !

Très amicalement

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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMer 20 Sep 2006 - 11:42

Very Happy Je crois que ce qui me contracte, c'est cet excès d'organisation qui compartimente les sociétés, et donc abouti finalement à des castes.

La lutte des classes en est un bon exemple ... parce qu'elle implique qu'une personne est née dans une classe et y restera, ayant pour toute perspective de forcer les autres à lui accorder tel ou tel avantage supplémentaire (et nécessairement minime).

Je suis pour ma part convaincue que la seule lutte vraiment utile est celle de chacun contre sa propre médiocrité Smile

Parce que celle-là ne pourra déboucher que sur de grandes réussites : professionnelles, artistiques financières, morales, affectives ... "à choix" comme disent nos amis suisses.

L'entretien d'un sentiment "prolétaire", pré-supposant que tous les gueux du monde cherchent la même chose, est d'un ethno-centrisme peu intelligent : pour l'ouvrier américain, une machine performante sera sans doute utile à produire (et donc à gagner) plus ; pour un Hindou, elle lui permettra d'obtenir son résultat habituel en trois fois moins de temps, et cela lui suffira.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que l'homme a besoin d'"ennemis", et d'espace :

les concentrations ouvrières et leur réussite syndicale (on le voit déjà dans nos pays fortement influencés par une culture de gauche) vont pousser les gens à se disputer entr'eux et à se jalouser pour des queues de cerises, puisque le patron, circonvenu, ne sera plus l'ennemi, et que le manque d'espace psychologique pousse toujours aux pires excès (voir le ZOO HUMAIN de Desmond Morris).

Je me méfie comme de la peste des héros en chambre qui veulent le bonheur des autres Smile

Il me semble qu'une société civilisée doit se donner les moyens de faire évoluer individuellement les hommes qui la constituent, particulièrement par l'éducation et la santé.

Mais qu'elle ne doit pas se substituer à l'initiative personnelle de chacun.

Il y a plus de bonheur et de fierté dans l'oeil d'un jeune sénégalais qui fabrique des objets à partir de canettes recyclées que dans celui d'un ouvrier syndiqué.

Dans les parcs africains, il y a de grandes pancartes : 'Don't feed the animals", suivie d'une explication : si vous les nourrissez, vous tuez leur instinct de survie, vous les rendez dépendants, vous les fragilisez, vous précipitez leur disparition.

Il en va de même pour les hommes. Oui à quelques apports supplémentaires en cas de situation critique, oui à une formation soignée, mais non à un protectionisme quasi insultant qui les réduits au rang de chiwawas ...

Nous le disions en terme d'éducation : apprendre à chaque enfant à surmonter des difficultés progressives est plus important que de le garder au chaud Smile Aimer les gens, ce n'est pas systématiquement sous-évaluer leurs capacités personnelles.
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMer 20 Sep 2006 - 14:45

Citation :
La lutte des classes en est un bon exemple ... parce qu'elle implique qu'une personne est née dans une classe et y restera, ayant pour toute perspective de forcer les autres à lui accorder tel ou tel avantage supplémentaire (et nécessairement minime).

Ceci est totalement FAUX. La lutte des clesses implique la dictature du prolétariat qui est la phase transitoire où la classe prolétaire accède aux affaires (donc n'est plus dans la classe prolétaire) , ce qui lui permet de découviri, justement, les contradictions qu'il y a entre ses aspirations à être dans une classe "élitiste" et à vouloir rester simple ....

Nous en avons un superbe exemple avec les toutes récentes déclarations du Premier Ministre hongrois !


Citation :
Il ne faut pas non plus perdre de vue que l'homme a besoin d'"ennemis", et d'espace :

Affirmation purement gratuite et péremptoire, résultant de la perception que vous avez du milieu qui VOUS entoure, qui VOUS imprègne, qui VOUS conditionne....

Je peux PROUVER que ce que vous dites est FAUX, dans au moins UN cas, ce qui suffit à détruire la validité de votre affirmation !


Citation :
Je suis pour ma part convaincue que la seule lutte vraiment utile est celle de chacun contre sa propre médiocrité

Vous vous inscrivez dans une lutte "CONTRE"....

C'est dans une lutte "POUR" qu'il faut s'inscrire, pour être constamment dans le positif : "Je suis pour ma part convaincu que la seule lutte vraiment utile est celle de chacun pour la qualité de sa vie."

Voici ce qui fut publié par moi, dans un journal local, rubrique "courrier des lecteurs", le 5 décembre 1984, alors que mon fils Pierre était né .... la veille :

Citation :
REIMS – ATOUT …5 décembre 1984

Monsieur,

Je souhaiterais que ma lettre soit publiée, en réponse à celle de l'ancien de 68 "cocufié et mal recyclé.

Monsieur l'ancien de 68,

En tant qu'ancien de 68, j'ai lu avec attention votre lettre. Elle est la parfaite illustration du problème général dont nous souffrons tous.

En effet, vous exposez 68 et 84 de manière restrictive et partiale : vous dénoncez en fait les exc6è de chacune de ces époques. Il serait facile de le démonter pour chacun des points que vous évoquez : par exemple, vous dites qu'en 68, "on ne balançait. pas des slogans nazis mais des pavés"; c'est juste, mais ces pavés étaient destinés aux CRS que l'on qualifia de "SS".

Avant 68 :

Après 2 guerres mondiales atroces, énorme essor démographique. Les adultes d'alors (parents, enseignants) ne veulent plus de ces guerres, sources de tant de sOuffrances.

Sans oser reparler de ce qu'ils viennent de vivre, ils élèvent donc leurs enfants dans des principes rigides, pour imposer des valeurs telles que leurs enfants n'oseraient pas renouveler leurs propres erreurs.

Ils font l'impasse sur certaines qui, à leurs yeux, ont conduit aux guerres : patriotisme, famille, etc... Peut-on leur en vouloir ? Leur hantise de la guerre n'est-elle pas justifiée ?

1968 :

Les enfants d'après-guerre ont atteint leur majorité. Sont-ils pour autant des adultes ? Ils connaissent mal leur propre passé car les parents en parlent peu. Ils ne comprennent pas toutes les interdictions, toutes les contraintes dont ils sont "victimes".
Devant le silence des aînés, interprété comme du mépris, ils disent: "Il est interdit d'interdire". Et ils passent aux actes !

1984 :

Les adolescents de 68 sont des adultes. Pendant 16 années, ils ont mis en pratique leurs principes libertaires qu'ils avaient soutenus si fort.
Mais le bilan est plutôt négatif : école en faillite, valeurs familiales détruites, économie nationale chancelante, pauvreté, chômage, délinquance, violence, etc….
On attribue la responsabilité de tout cela à l'Etat, on demande au gouvernement d'être rigoureux.
Quand il l'est, on le lui reproche. On pense à des Le Pen, on vote même pour lui, acceptant certains points de son programme en ne voyant pas les dangers d'autres idées.

Bref, on ne sait plus….

Alors, cessons de chercher, ne recommençons pas les erreurs de nos aînés, ni les NÔTRES.

Engageons-nous résolument dans la construction d'un monde meilleur, prenant en compte le passé et le présent.
Mettons nos connaissances au service de l'humanité. Pensons aux enfants qui sont les adultes de demain !

Si j'osais un slogan, ce serait celui-ci : "Cessons de lutter contre… pour enfin vivre pour…"

Voilà, pour moi, une autre forme de conclusion de l'Edito intitulé ESPOIR que j'ai trouvé magnifique.

Recevez, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées."



Citation :
Il me semble qu'une société civilisée doit se donner les moyens de faire évoluer individuellement les hommes qui la constituent, particulièrement par l'éducation et la santé.

Mais qu'elle ne doit pas se substituer à l'initiative personnelle de chacun.

Voilà qui est bougrement contradictoire.....

- Il est question d'une société "civilisé" .... cela veut dire quoi ?????

Qu'elle comporte une élite pensante et agissante qui décide de ce qui est le mieux pour les autres, sur le plan par exemple de l'éducation et de la santé ?

Mais QUI a donc décidé que cette "élite pensante et agissante" était dans le vrai puisqu'elle ne se justifie en rien ou, comme en France depuis quelque temps, ne cesse de répéter qu'elle se fourvoie depuis 25 ans ?????

- Il est question d'une société "civilisée" qui , pour affirmer sa "civilisation", va pondre loi sur loi, règlement sur règlement pour que chacun se "civilise" ....

Mais, dans ce cas, elle se subsitue à l'initiative personnelle de chacun puisqu'elle régit la quotidienneté de la vie des "civilisés" qui, s'ils ne respectent pas les règles, deviennent des "barbares" à rééduquer, à mettre au goulag, à envoyer consulter un psychiatre...

Superbe comme labyrinthe !!!!

Je vous souhaite de pouvoir en tropuver la sortie !

Très cordialement lol!

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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMer 20 Sep 2006 - 16:06

Citation :
La mondialisation dissémine la production, et donc l'emploi. Au bénéfice de nouveaux élus, et avec quelques difficultés pour ceux qui considéraient cette production comme leur apanage. Typique que vous vous lamentiez parce que le pouvoir d'achat d'un des pays les plus riches du monde s'amenuise légèrement ... Soit dit en passant, ce n'est sans doute qu'un début.
La mondailisation et son culte des marchés donne une dimension internationale à ceux ci, si bien que le problème de la concentration des capitaux et donc des oligopoles gangrènants le marché et devenu mondial. La croissance internationale, le retour de l'emploi, l'amélioration des conditions de vie qui iraient de croissant avec le gonflement des échanges, l'implantation des entreprises et devenu, il faut le dire, une prophétie dont il ne reste que la carcasse...Keynes l'avait indentifié, nous avbons à faire à l'économie casino qui est dominée par quelques gros joueurs qui tentent de réaliser du bénéfice au court terme en minimisant leur coûts par n'importe quel moyen; cela au détriment du monde, de la consommation, du monde du travail,....
Citation :
Là où vous imaginez une crise mondiale (parce que ça va mal dans les evirons d'une usine française qui ferme), vos ne voyez pas que les pays émergents sont en plein boum économique et en pleine euphorie. Votre "crise mondiale" et surtout une crise des pays à trop haut niveau de vie, selon le principe des vases communicants.
Non, la crise mondiale est une crise hypothétique dans mon exemple. Néanmoins une crise majeure viendra prétendre que non c'est être simplet. En ce qui est de la croissance économique dans les pays du Tiers Monde: je ne vois que la Chine et l'Inde qui ont toujours eu des résultats corrects par cycles périodiques...Sinon en ce qui est des pays Africains: il y a une croissance relative allant de pair avec une stagnation du taux de pauvreté et, au final, des résultats moins bons qu'avant les sacro-saints ajustements structurels du FMI (je parle du Niger, de la Guinée,...).
Citation :
Il est un modèle constant : l'homme ne se donne de peine que s'il en retire le fruit. Un principe inaliénable et naturel, que quelques systèmes ont tenté de nier avec le flop qu'on connait. Même l'exemple illustre de la Suède vient d'aboutir à un taux de chômage hallucinant, et à un virage à tribord
C'est une vision de l'homme tronquée et abstraite: l'homme n'est pas un "homo economicus", un être qui raisonne de manière logique et rationel en analysant le rapport coûts/satisfaction/bénéfice...C'est avant tout un être social qui n'est que économique jusqu'à une certaine limite, c'est à dire jusqu'au point où il pourra satisfaire ses besoins et ceux des siens; le reste n'est que luxe et appat du gain qui sera négatif pour certains (dixit l'impossible équilibre de Pareto). Voir l'homme sous un aspect utilitariste est ridicule.
En ce qui concerne la Suède: je n'ai jamais prit la scoiale-démocratie pour modèle, la scoiale-démocratie est en crise car elle ne répond plus aux attentes de la mondialisation; s'enfermer dans son carcan gestionnaie c'est ce comdamner à la perte. Aujourd'hui, il faut clairement choisir entre le socialisme ou le capitalismle mondialsé et légèrement adapté peut être...
Citation :
Ollé ! Vous connaissez votre texte, mais il date un peu ...
J'ai une lecture marxiste de l'histoire...Néanmoins je ne vois pas en quoi une théorie appliquée aujourd'hui mais inventée il y à trois siècle se permet de qualifier le socialisme du siiècle dernier comme étant une théorie acrhaïque....C'est un peu contradictoire.
Citation :
Prenons le salaire d'un docker dans un port secondaire d'Asie, et celui de son équivalent à Southampton ou au Havre. Avec la mondialistation "socialiste", il n'y a aucune raison que l'un gagne moins que l'autre (ni plus !). Il faudra donc faire la moyenne, c'est à dire diminuer le salaire de l'européen en le divisant par 10
Hum je ne vois pas un connecteur logique mais soit....Je pense plutôt que si les salaires augmentent d'un côté il faudra qu'ils augmentent de l'autre, c'est le jeu de la concurrence...
Citation :
Ds fonctionnaires, contrôlés par des fonctionnaires, eux-mêmes supervisés par des fonctionnaires : un véritable gage de compétence, si on s'en réfère aux milliers d'exemples bien connus ...
Oui c'est une tâche difficile mais nécessaire si l'on veut s'opposer au capitalisme sauvage actuel.
Citation :
C'est fou ce qu'ils sont cons ces tiers mondistes, de vendre leur production en-dessous de son prix de revient ! Cessez vos visions à côté de la plaque, et voyagez un peu ...
Ce n'est que le principe de base de l'économie capitaliste appliqué dans la vie réelle. Je prends les producteurs Ivoriens de Cacao: il fût un temps où l'Etat, au travers de la Caistab, régulait les ventes, approvisionait le marché, fixait les prix pour que les producteurs recoivent un salaire correct,...Bref servait d'intermédiaire entre les producteurs et les exportateurs. Le FMI voulut la tête de la Caistab et l'obtint facilement par pression sur le gouvernement. Depuis, les ventes ne sont plus échelonnées et les prix fixés: le paysan vend directement à l'exporateur au moment de la récolte. Considérant le fait qu'ils y ait plusieurs millions de paysans et seulement quelques milliers d'exportateurs: l'offre de cacao explose, la demande est bien inférieure, le prix d'équilibre est en dessous du prix de revient...Bein sûr les exportateurs ne se sont pas arrêtés là, chacun à trouvé une amnière de réduire encore les coûts de production, Nestlé à par exemple inventé un système de vente des plus sordides qui s'appele les "enchères inversées" qui comme leur nom l'indique sont conçus pour abaisser le prix de vente au lieu de l'augmenter...Et il y a encore de nombreux cas similaires; donc j'affirme: la mondailisation nuit aux producteurs.
Citation :
Un €/jour, c'est le plus bas revenu per capita, dans les pays les plus pauvres (incluant les enfants, les femmes et les vieillards). Il est donc clair que les employés d'une grosse multi-nationale sont localement des privilégiés, et gagnent infiniment plus que ce que vous prétendez.
Après le mythe de l'embourgeoisement des ouvriers, vient le mythe de l'enrichissement des employés de Nike en Malaisie...Ne venez pas me dire que vous pensez réellement que les employés des multinationales s'enrichissent?! Les petits employés, la main d'oeuvre corvébale à loisir ont choisit la pauvreté au lieu de la misère mais ne s'en sorte pas mieux pour autant puisque ne pouvant payer l'éducation de leurs enfants, un loyer d'appartement, des médicaments...
La mondialisation à dénivellé vers le bas les législations nationales et les services publics. Un cas probant: Bhopal en Inde. Ville accueillant en son sein une industrie chimique étrangère; cette industrie ne s'est installée dans cette ville reculée que pour des raisons économiques: la légilsation en terme de travail est pauvre (et le restera tant que les entreprises ne deviendront pas plus éthiques), il n'y à pas de convention collective, pas de syndicat, peu de taxes, un main d'oeuvre à faible prix compte tenus du taux de chômage dans cette ville,...L'industrie à flairée un bon coup, une opportunité: elle emploie de nombreuses personnes à un salaire de misère et les met au travail, il me semble, 7 jours sur 7. Des accidents sont fréquents car il n'y à aucune sécurité de travail, des incendies élatent de temps en temps, aucuns contrôles,...mais qu'importe,cela ne coûte rien à Union Carbide Corporation puisqu'elle n'a qu'à licencier l'employé pour raison X et en employer un autre dans la masse de pauvres qui s'est agglutiné à proximité de l'industrie. Les accidents de travail ont explosés; ce laxisme dans la sécurité du travail causera une catastrophe: une fuite dans un silo contenant un produit chimique hautement toxique, l'isocyanate de méthyle. Les éffectis réduits ne peuvent rien contre la propagation...c'est l'explosion de l'usine. Les habitants des bidonvilles voisins sont touchés de plein fouet, résultat:
3 828 morts
40 incapacités totales définitives
2 680 incapacités partielles définitives
1 313 incapacités partielles temporaires avec invalidité définitive
7 172 incapacités partielles temporaires avec invalidité temporaire
18 922 invalidités définitives sans incapacité
173 382 invalidités temporaires sans incapacité
155 203 blessures temporaires sans invalidité
Les cas d'exploitation et de manquement à l'éthique et à la sécurité sont malheureusement fréquents...Vive la mondialisation...
Citation :
Vous y tenez, à vos "économies d'échelles" ! Mais en quoi diffèrent-elles de celles réalisées pr les multi-nationales ???
Aucunes, mais il faut les réaliser pour minimiser les coûts.
Citation :
Certes, à condition que cette marge bénéficiaire ne se calcule pas simplement sur les matières et les salaires, mais aussi sur le renouvellement des infrastructures du matériel, des stocks dont les prix varient, et fassent des provisions pour les années difficiles. Au-delà, la marge peut être en effet faible, encore que cette faiblese, en limitant les impôts dûs à l'Etat, affaiblit celui-ci dans sa politique d'expansion.
Tout à fait d'accord, mais l'Etat peut réaliser des bénéfices plus importants en imposant une mage bénéficaire plus importante sur des produits ciblés.

Citation :
A nous les sous-marins pourris, les avions qui crashent, les salaires non payés, la production en chute libre, les marchés parallèles, les prébendes et les aparatchiks ! Vous me mettez l'eau à la bouche
Bravo, vous avez décrit la Russie privatisée...
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMer 20 Sep 2006 - 22:28

Citation :
Ceci est totalement FAUX. La lutte des clesses implique la dictature du prolétariat qui est la phase transitoire où la classe prolétaire accède aux affaires (donc n'est plus dans la classe prolétaire) , ce qui lui permet de découviri, justement, les contradictions qu'il y a entre ses aspirations à être dans une classe "élitiste" et à vouloir rester simple ....

La "dictature du prolétariat", je l'ai vue à bout portant comme conseiller d'entreprises. Sii désolante dans ces effets que j'en ai conclu "à chacun son métier" Smile

Citation :
Je suis pour ma part convaincue que la seule lutte vraiment utile est celle de chacun contre sa propre médiocrité

Citation :
Vous vous inscrivez dans une lutte "CONTRE"....

Non, je réponds seulement à votre notion de "lutte". Moi, je suis tout au contraire "pour" ... Pour l'ambiance familiale qui règne dans nos PME les plus productives, par exemple loin des syndicats ...



Citation :
Voilà qui est bougrement contradictoire.....

- Il est question d'une société "civilisé" .... cela veut dire quoi ?????

Qu'elle comporte une élite pensante et agissante qui décide de ce qui est le mieux pour les autres, sur le plan par exemple de l'éducation et de la santé ?

Tout au contraire ! Elle connsidère chaque être humain comme un trésor potentiel à développer, en le laisant faire, mais en le privant pas des moyenns essentiels pour parvenir à son épanouissement.

Citation :
- Il est question d'une société "civilisée" qui , pour affirmer sa "civilisation", va pondre loi sur loi, règlement sur règlement pour que chacun se "civilise" ....

Civilisé ne veut dire ni autoritaire, ni emberlificotée dans ses règlements absurdes. Une société qui reconnait les spécificités individuelles et les apprécie.

Citation :
Mais, dans ce cas, elle se subsitue à l'initiative personnelle de chacun puisqu'elle régit la quotidienneté de la vie des "civilisés" qui, s'ils ne respectent pas les règles, deviennent des "barbares" à rééduquer, à mettre au goulag, à envoyer consulter un psychiatre...

Vous vous emballez : en fait, c'est exactement le contraire.

Dormez bien ... Smile
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MessageSujet: Re: Des multinationales....socialistes?!   Des multinationales....socialistes?! EmptyMer 20 Sep 2006 - 23:13

Citation :
La "dictature du prolétariat", je l'ai vue à bout portant comme conseiller d'entreprises. Si désolante dans ces effets que j'en ai conclu "à chacun son métier"

Ce que vous avez vu n'a rien à voir avec ce qui est désigné par MARX comme la "dictature du prolétariat"....

C'est MARX qui a défini le capitalisme à partir de ce qu'il constatait de l'évolution de la société (et qui date du VIème avant notre ère du fait d'un certain Crésus - je vous ai communiqué à ce sujet un lien qui aurait pu vous permettre de le comprendre si vous vous étiez donné le temps de l'étudfier quelque peu... en voici un autre : http://origines1.chez.tiscali.fr/quiestjesus.doc)

Les capitalistes se sont parfaitement reconnus et, depuis ce temps, n'ont cessé de combattre toute forme de "communisme" qu'il voyait apparaître, sachant que le "communisme finirait par l'emporter sur la capitalisme....

QUI, selon vous, a permis la chutre de la Russie communiste?
QUI, selon vous, a mis en place le blocus de Cuba ?
QUI a tout fait pour que le régime "communiste" chinois évolue vers le capitalisme ? etc... etc...

La "connerie" des capitalistes est que, chaque fois qu'ils mettent "à bas" un régime dit "communiste", ils apportent la preuive que SEUL le communisme tel que l'a défini MARX survivra à toute cette histoire qui n'est qu'une anecdote dans l'histoire de l'humanité....



http://www.quid.fr/2006/Politique/Communisme/1

Citation :
C'est le prolétariat qui, dans la société capitaliste, crée la plus-value que s'approprient les capitalistes. La lutte de ces classes conduit nécessairement à la dictature du prolétariat (la classe ouvrière étant seule capable de surmonter les contradictions qui mènent le capitalisme à sa destruction), cette dictature étant une phase transitoire vers le communisme (société sans classes qui met fin aux conflits entre l'homme et la nature, l'homme et l'homme, l'individu et l'espèce, l'existence et l'essence, l'objectivation et l'affirmation de soi, la liberté et la nécessité).

Il est seulement dit ici que c'est la classe ouvriére qui sera capable de surmonter les contradictions du capitalisme, la première étant celle-ci :

Pour fonctionner, le capitalisme doit vendre les produits qu'il fabrique. Il doit vendre ces produits aux meilleurs prix en réduisant au maximum le coût de sa main-d'oeuvre...

Pour vendre ses produits, il doit disposer de clients qui, eux, doivent avoir l'argent pour payer ce qu'ils achètent.... et les clients du capitalisme sont essentiellement ceux qu'il emploie...

Alors, si le capitalisme ne les paie que peu ou pas en les licenciant, comment le capitalisme peut-il espérer perdurer !

QUID le dit autrement :

Citation :
Mais le mouvement du capital - inséparable de la lutte du prolétariat contre son exploitation - engendre ses propres contradictions. D'une part, il entraîne une concentration croissante du capital ; celle-ci renforce l'opposition entre le caractère social (collectif) du processus de production - qui devrait logiquement aboutir à la propriété collective des moyens de production - et l'appropriation privée de ces mêmes moyens. D'autre part, il détruit les formes d'économie antérieures et accroît ainsi l'importance (quantitative) de la classe (antagoniste) des salariés. En outre, la modernisation des moyens de production implique l'élévation tendancielle de la composition organique, du rapport entre le capital constant et le capital variable, élévation qui entraîne une baisse tendancielle du taux de profit. Pour combattre cette baisse, le capital est contraint à une « fuite en avant », chaque étape de l'accumulation créant les besoins d'une accumulation encore plus forte. Ainsi, pour augmenter le taux d'exploitation (rapport de la plus-value au capital variable), il faut accroître la productivité, donc élever la composition organique du capital ; celle-ci entraîne à son tour une baisse du taux de profit, et ainsi de suite. Ces efforts du capital pour contrecarrer cette tendance contribuent à aggraver la condition du prolétariat (travailleurs en surnombre et exploitation accrue, se traduisant par une dévalorisation de la force de travail). Les antagonismes se renforcent donc. A terme, le développement de ces contradictions aboutira à une crise plus grave que les précédentes ; le prolétariat s'appropriera alors l'usage des conditions de production pour lui-même. Le prolétariat comprend les salariés qui n'ont que leur salaire pour vivre (à l'opposé des propriétaires de moyens de production ou de moyens d'échange, comme les commerçants). La prolétarisation réduit à l'état de salariés les indépendants (petits exploitants agricoles, artisans, détaillants). C'est le prolétariat qui, dans la société capitaliste, crée la plus-value que s'approprient les capitaliste


Citation :
Civilisé ne veut dire ni autoritaire, ni emberlificotée dans ses règlements absurdes. Une société qui reconnait les spécificités individuelles et les apprécie.

C'est vous-même qui ne cessez de dénoncer ces sociétés très structurées qui sont tout aussi bien la société belge que le société française... et quasiment toutes les autres.... et qui ne laissent plus à l'individu qu'une toute petite part de liberté....

La Déclaration des DROITS de l'homme ... est avant tout la Déclaration des DEVOIRS de l'Homme, relisez-la et vous comprendrez !

http://www.unesco.org/general/fre/legal/droits-hommes.shtml

Citation :
Vous vous emballez : en fait, c'est exactement le contraire.

Je ne m'emballe en rien, si vous saviez....

Je m'amuse simplement à vous voir tenter de vous sortir de vos propres contradictions.... celles que véhicule tout bon "capitaliste"... qui se pense arrivé, conforté par ce qu'il voit autour de lui et qui lui paraît définitiof alors que, en réalité, tout bouge, et vite, surtout en ce moment....

Je comprends votre problème, je compatis , mais il vous faut vous sortir seule de cette histoire ....

Bonne nuit....

La mienne sera étoilée car le ciel est redevenu bleu après quelques bénéfiques orages cet après-midi.... pas d'arrosage, du coup... le jardin se réjouit.

Très amicalement

fourmi
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