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 Le Figaro roule pour Sarko

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sympatik
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MessageSujet: Le Figaro roule pour Sarko   Le Figaro roule pour Sarko EmptyLun 9 Oct 2006 - 15:08

Le titre même de ce topic n'a rien d'un scoop... mais j'avoue avoir quand même bien rigolé à la vue d'un énième sondage bidon sur la présidentielle commandé entre autre par le Figaro...

Citation :
Nicolas Sarkozy accentue son avance sur Ségolène Royal, même si les deux concurrents font toujours la course en tête et continuent à dominer tous leurs rivaux. C'est le principal enseignement du baromètre présidentiel TNS Sofres-Unilog pour Le Figaro-RTL-LCI sur les intentions de vote au premier tour de la présidentielle de 2007.

Le ministre de l'Intérieur recueille 38% des voix (+ 2 points par rapport au mois de septembre) dans l'hypothèse d'un duel avec la présidente de la région Poitou-Charentes, tandis que Ségolène Royal n'obtient plus que 29,5% des suffrages (– 4,5).

(...)

Selon cette enquête TNS Sofres-Unilog, groupe LogicaCGM, Jean-Marie Le Pen obtiendrait 9,5% des voix (– 0,5). Philippe de Villiers ne décolle toujours pas, se situant à 3% (+ 1) des intentions de vote. Dans le cas d'une candidature Royal, tant François Bayrou (7%) que Dominique Voynet (2%) et Arlette Laguiller (3%) restent stables. Petits et moyens candidats ne parviennent toujours pas à percer.

http://www.lefigaro.fr/france/20061009.FIG000000035_l_ecart_se_creuse_entre_sarkozy_et_royal.html

Bon, ça rappelle évidemment les sondages qui donnaient 30% chacun à Chirac et Jospin début 2002... mais celui-ci est encore + délirant.
Il suffit en tout cas de consulter les scores de toutes les présidentielles depuis 1981 pour s'apercevoir que les candidats en tête ont + de chances de flirter autour de 20 à 25%.

Mais le + drôle vient selon moi du fait que Le Figaro n'hésite pas à faire son édito du jour à partir de ce sondage... je vous laisse profiter du titre et des commentaires, pour le moins surréalistes.

Citation :
Le grand fossé
L'éditorial d'Alexis Brézet .
Publié le 09 octobre 2006


C'était, depuis quinze jours, la petite chanson de Paris. Tous ceux que l'on nomme, sans doute un peu vite, « relais d'opinion », l'entonnaient en choeur. La gauche la reprenait à tue-tête, la droite la fredonnait mezza voce. Que disait- elle ? Sarkozy en fait trop. Trop américain à Washington, trop provocateur face à la justice, trop brutal en banlieue, trop dur avec les squatters de Cachan, il était en train de tomber dans le piège de sa propre suractivité. À l'inverse, Ségolène Royal apparaissait en exemple de maîtrise, en modèle de sérénité. Elle s'était débarrassée de Lionel Jospin sans coup férir. Elle allait éliminer sans effort DSK et Laurent Fabius. Sa campagne ? Une « conquête » tranquille. Tel était du moins ce qu'il était de bon ton de répéter.

Surprise ! Les Français, si on lit l'enquête réalisée par la Sofres que nous publions aujourd'hui, ne sont pas, mais pas du tout, de cet avis. Royal ? Elle plonge, malgré les couvertures des magazines. Sarkozy ? Il progresse pour le cinquième mois consécutif. Ce grand fossé entre la « France d'en bas » et le «microcosme» ne surprendra que ceux qui ont oublié le 21 avril ou la victoire du non. Mais la permanence de ce décalage est, pour la suite, riche d'enseignements.

Ségolène Royal n'avait pas tort de mettre en garde les socialistes contre le retour de la « machine à perdre ». Contrainte malgré tout de se jeter dans la mêlée partisane, elle s'est banalisée. Cela ne veut pas dire qu'elle sera défaite dans la bataille interne - tout indique au contraire qu'elle devrait l'emporter - mais c'est le signe que le regard de l'opinion commence à changer : la « dame en blanc » n'est plus cet ovni dont la franchise contrastait avec la rhétorique politicienne de ses rivaux, elle devient chaque jour davantage un candidat ordinaire, comptable d'un programme, lestée d'un parti, encombrée d'alliés, un candidat que les Français commencent à comparer à un autre candidat - ô combien redoutable -, Nicolas Sarkozy.

Dans la courbe des intentions de vote en sa faveur, qui croît à mesure que celle de Jean-Marie Le Pen décroît, le président de l'UMP verra sans aucun doute la validation de sa stratégie de « rupture » tout autant qu'une réponse à ceux qui, dans son camp, le pressaient de quitter le gouvernement. C'est parce qu'il est ministre qu'il peut agir. C'est parce qu'il agit qu'il peut être entendu de la France « qui se lève tôt ». Aucune raison de changer.

Cela ne veut pas dire, loin de là, qu'il a partie gagnée. Imbattable sur le terrain régalien - sécurité, justice, immigration -, le candidat de l'UMP doit aussi occuper le terrain social - emploi, pouvoir d'achat, vie quotidienne - que l'embellie économique relègue aujourd'hui au second plan, mais qui peut ressurgir à tout moment. Ultradominateur à droite, en phase avec l'électorat populaire, il doit encore s'attacher à rassembler au-delà, et notamment ces catégories intermédiaires qu'un profil trop dur peut rebuter. Autant de réponses qui restent, pour Sarkozy, à inventer. En attendant, il ne boudera pas son plaisir : pour gagner le second tour, il n'est pas absolument inutile de s'imposer au premier.

http://www.lefigaro.fr/debats/20061009.FIG000000192_le_grand_fosse.html


Donc, en clair, ce sondage reflèterait la réalité de "la France d'en bas" quand les critiques sur Sarkozy émaneraient juste d'un microcosme parisien (qu'on devine implicitement de tendance "gauche caviar").
Le + cocasse est que l'éditorialiste du Figaro ose faire la leçon à partir de là à ceux qui... croyaient aux sondages avant 2002 et avant le referendum sur le TCE !!! Comme si cette enquête donnant 38% à Sarkozy était la fiabilité absolue.
dingo
Je passe sur les appréciations très personnelles du genre "Sarko a compris les Français qui se lèvent tôt" qui relèvent du grand guignol, et j'essaye de ne pas rire en lisant que la France connaîtrait une "embellie économique" (sic) qui relèguerait au 2nd plan les questions sociales...

Pur éditorial de propagande, en fait, largement digne d'une certaine Pravda d'une autre époque.
Je prends sans problème les paris que les scores du 1er tour de la présidentielle seront très différents de ce genre de prédictions de Mme Soleil... et je pense en particulier au cas Le Pen, affiché à moins de 10%, comme si ses électeurs avaient rallié en masse Sarkozy.

Dernière chose, qui n'en est que + amusante après la lecture du Figaro, un autre sondage de l'institut CSA pour ITélé et "Le Parisien/Aujourd'hui en France" publié aujourd'hui livre une "réalité" (!) différente.

Citation :
A la question "quelle personnalité préféreriez-vous voir élue présidente de la République", 49% des sondés choisissent la présidente socialiste de Poitou-Charentes face au président de l'UMP Nicolas Sarkozy qui obtient 39%, tandis que 12% ne se prononcent pas.

http://fr.news.yahoo.com/08102006/5/presidentielle-49-des-francais-prefereraient-voir-segolene-royal-elue-plutot.html

Donc, en gros, les Français vont voter Sarkozy mais ils veulent que Royal soit élue...
Et ça ne fait bien sûr que commencer... il va y avoir des 10aines et des 10aines d'autres soi-disant enquêtes d'opinion totalement fantaisistes qui vont pulluler ces prochains mois.
J'attends en riant d'avance les prochains éditos du Figaro, ce journal non parisien si proche de la France d'en bas, qui prouveront par A + B la victoire fleuve de Sarkozy.
geek
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stephane
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MessageSujet: Re: Le Figaro roule pour Sarko   Le Figaro roule pour Sarko EmptyMer 11 Oct 2006 - 14:36

Pourtant je ne suis pas sûr que la meilleure place dans les sondages soient la première, à part, eventuellement pour le vote des primaires, histoire d'avoir une avance écrasante face à une mam par exemple...
Il ne m'étonnerait guère qu'apres l'élection officielle de Sarkozy comme présidentiable de l'ump, sa petite personne passe second dans les sondages... à voir.
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Moranion
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MessageSujet: Re: Le Figaro roule pour Sarko   Le Figaro roule pour Sarko EmptyMer 11 Oct 2006 - 17:11

Que Dassault le Figaro roule pour le nain, rien de bien nouveau.
Par contre, l'utilisation du sondage pour étayer son opinion et son édito, ce n'est pas spécifique au fig', c'est de plus en plus fréquent. Une parfaite illustration de la bulle décrite par JFK: des types qui, n'ayant aucun contact avec la population, et n'ayant pas le temps de faire des enquêtes sérieuses, sont obligés de faire appel à leurs collègues sondeurs pour pérorer.
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MessageSujet: Re: Le Figaro roule pour Sarko   Le Figaro roule pour Sarko EmptyMer 11 Oct 2006 - 19:46

Je me demande pourquoi il y a tant de prétendants à la Présidence, alors qu'on parle toujours des deux mêmes Shocked
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MessageSujet: Re: Le Figaro roule pour Sarko   Le Figaro roule pour Sarko EmptyMer 11 Oct 2006 - 21:25

Un jour, mon fils, Pierre, âgé alors de 12 ans, m'a dit :

"Papa, je ne comprends pas . Les hommes politiques se disputent tous pour avoir la meilleure place en politique, et, pour se faire élire, ils parlent des difficultés de leur fonction.
Ils ne cessent de se plaindre de ce pourquoi ils veulent se faire élire.

C'est cela qu'on appelle le "MASOCHISME" ?????????????????

Mais alors, pourquoi élire des masochistes qui ne pourront penser qu'à faire souffrir, qu'à souffrir , alors que nous voulons tous être heureux ??????????????????????"

Cordialement

fourmli
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MessageSujet: Re: Le Figaro roule pour Sarko   Le Figaro roule pour Sarko EmptyJeu 12 Oct 2006 - 9:58

Nimzegin a écrit:
Je me demande pourquoi il y a tant de prétendants à la Présidence, alors qu'on parle toujours des deux mêmes Shocked
les divisions renforcent les plus forts. Si il n'y avait qu'un seul "petit" candidat, il aurait une chance importante de ralier assez pour se faire entendre. Si il y en a 100...
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MessageSujet: Re: Le Figaro roule pour Sarko   Le Figaro roule pour Sarko EmptyJeu 12 Oct 2006 - 17:30

Moranion a écrit:

Par contre, l'utilisation du sondage pour étayer son opinion et son édito, ce n'est pas spécifique au fig', c'est de plus en plus fréquent. Une parfaite illustration de la bulle décrite par JFK: des types qui, n'ayant aucun contact avec la population, et n'ayant pas le temps de faire des enquêtes sérieuses, sont obligés de faire appel à leurs collègues sondeurs pour pérorer.

Remarque très juste... qui va dans le sens d'un petit article trouvé sur le site du Monde Diplomatique.

Citation :
Sondages : de qui se moque-t-on ?

Plus les sondeurs se trompent, plus les Français sont sondés. Rien n’y fait. Ni les échecs passés lors d’élections françaises, ni les fiascos rapprochés qui viennent d’intervenir à la fois en Belgique — « Ce vote mettra en évidence une nouvelle poussée de l’extrême droite flamande, en particulier à Anvers », avait pronostiqué Libération le 7 octobre (1) —, au Brésil – « Le président Lula en passe d’être réélu au premier tour » annonçait Le Monde du 1er-2 octobre —, en Autriche (où, à la surprise d’autant plus générale que les sondeurs avaient prophétisé l’inverse, les sociaux démocrates ont mieux maintenu leur position que la droite).

Présidente du Medef et patronne de l’Ifop, Laurence Parisot explique que les erreurs des sondeurs prouveraient le caractère scientifique de leur pratique : « L’outil utilisé n’est pas une boule de cristal. Ce sont les limites mêmes du sondage qui prouvent sa scientificité. Ces limites n’invalident nullement sa valeur. Le sondage apprend. Le sondage étonne » (Les Echos, 9 octobre 2006). Peut-être soucieux d’étonner, Les Echos a procédé dès le lendemain de la publication de ce point de vue à une nouvelle « enquête » d’opinion. Confiée à BVA, elle nous a appris : « Sondage : Royal plus crédible que Fabius et DSK en économie. » Et la Une du quotidien économique d’expliquer : « Les résultats donnent une avance notable à Ségolène Royal. L’écart avec Dominique Strauss-Kahn est en moyenne de 22 points chez les sympathisants socialistes, et elle devance Laurent Fabius, y compris dans l’électorat d’extrême gauche. »

Ces « résultats » sont d’autant plus savoureux que « les Français » ont dû répondre à des questions relatives à la crédibilité respective de Mme Ségolène Royal et de MM. Laurent Fabius et Dominique Strauss Kahn sur des sujets aussi précis que « le financement de l’assurance maladie », « les retraites », « la réduction de la dette publique », « la montée des prix de l’immobilier » ou « la fusion GDF – Suez ». Interrogation : combien de sondés peuvent réellement définir et différencier les propositions des trois candidats socialistes sur chacun de ces dossiers ? Et si, comme c’est probable, leur nombre est infime, quel est le sens des questions posées (2) ? « Les conclusions du baromètre mensuel BVA-Les Echos-BFM-Akerys sont sans appel », affirme toutefois Les Echos… Mais en ajoutant cette savoureuse précision : « Même sur des sujets sur lesquels la présidente de Poitou-Charentes s’est peu exprimée, tel le financement de l’assurance maladie, l’écart est notable. » « C’est un réflexe qui relève presque de la foi », admet alors M. Gaël Sliman, directeur adjoint de BVA Opinion et responsable de l’enquête. Mais les Français accordent-ils encore beaucoup de « foi » aux sondages ?

Peu importe : ces derniers occupent le terrain, au point de le parasiter. M. François Bayrou notait récemment : « Les minutes de télévision font les sondages, les sondages font les médias qui justifient à leur tour que vous repassiez à la télévision. » Or cette occupation du terrain n’est pas innocente. Quand M. Nicolas Sarkozy ou son conseiller politique M. François Fillon ont pris des positions démagogiques en matière de répression des jeunes délinquants ou de remise en cause des « régimes spéciaux », un sondage a aussitôt été diligenté. Le 15 septembre dernier, par exemple, Aujourd’hui en France titra en Une : « Retraite, la fin des privilèges. LES FRANÇAIS SONT POUR ». Et, en matière de sécurité, c’est au moment précis où un policier brutalisé témoignait des violences qu’il venait de subir que l’« enquête » intervint. Elle fut tellement biaisée qu’un professionnel des sondages exprima son dégoût : « On est stupéfait, explique Pierre Weill, ancien président de la Sofres, à la lecture des deux enquêtes, de voir à quel point “les réponses sont dans les questions” : au point qu’il est légitime de se demander si les résultats reflètent l’avis des sondés ou le pressentiment des sondeurs ! L’Ifop, par exemple, introduit ainsi le questionnaire de l’étude qu’il a réalisée pour le Figaro et LCI : “A propos de la récente agression de deux CRS à Corbeil-Essonnes et plus généralement au sujet de la délinquance, êtes-vous tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas d’accord du tout avec les affirmations suivantes ?” Difficile, lorsqu’on vous apostrophe ainsi, de ne pas donner dans la surenchère répressive, sauf à se sentir d’une lâcheté coupable envers les deux CRS victimes d’agresseurs ignobles (3). »

Au fait, plus d’un mois après la visite de M. Sarkozy à Washington, plus d’un mois après sa rencontre avec le président des Etats-Unis, plus d’un mois après ses déclarations condamnant en territoire étranger la politique étrangère du gouvernement auquel il appartient, aucune enquête d’opinion ne nous a encore instruits de ce que les Français en pensaient. Dommage que nul institut n’y ait pensé dans un pays qui produit deux sondages par jour…

(1) Le parti d’extrême droite Vlaams Belang (« L’Intérêt flamand ») a remporté 33,51 % des suffrages à Anvers, un score en légère augmentation par rapport aux 32,95 % qu’il avait récoltés en 2000. Mais le parti socialiste flamand SPA du maire Patrick Janssens dépasse le Vlaams Belang — jusque là premier parti de la ville — avec 35,28 % des suffrages, en très forte progression sur les 20 % qu’il avait obtenus en 2000, selon ces résultats (AFP).

(2) Même si l’enquête des Echos appelle d’autres critiques, les « enquêtes » d’opinion cherchant à départager les candidats à la candidature socialiste sont particulièrement peu fiables, comme vient de le rappeler la Commission des sondages. Le plus souvent, elles reposent sur des échantillons ridicules et elles interrogent des catégories de personnes qui ne correspondent pas à celles qui vont arbitrer cette consultation interne (réservée aux seuls 200 000 adhérent du PS, pas aux millions de sympathisants socialistes). Lire, sur le sujet « Les sondeurs délirent (déjà) grave », Le Canard Enchaîné, 11 octobre 2006.

(3) Pierre Weill, « Certains sujets ne peuvent être traités en fonction de l’opinion. Sondage n’est pas adage », Libération, 27 septembre 2006.


http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2006-10-11-Sondages
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Moranion
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MessageSujet: Re: Le Figaro roule pour Sarko   Le Figaro roule pour Sarko EmptySam 14 Oct 2006 - 1:47

sympatik a écrit:
Moranion a écrit:

Par contre, l'utilisation du sondage pour étayer son opinion et son édito, ce n'est pas spécifique au fig', c'est de plus en plus fréquent. Une parfaite illustration de la bulle décrite par JFK: des types qui, n'ayant aucun contact avec la population, et n'ayant pas le temps de faire des enquêtes sérieuses, sont obligés de faire appel à leurs collègues sondeurs pour pérorer.

Remarque très juste... qui va dans le sens d'un petit article trouvé sur le site du Monde Diplomatique.

Je vais finir par ne poster que dans le café moi... Au moins j'aurais des chances de ne pas être d'accord avec toi Very Happy

J'ajoute deux articles du monde diplo, pas sur les sondages, mais sur je journal télévisé... Aberrant, mais réaliste, à tel point qu'il faut impérativement que je regarde le JT de tf1 et f2 avant les élections, histoire de voir la différence entre ce que je lis et ce qui est percu via la tv

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/12/ENDEWELD/13005

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/12/ENDEWELD/13035
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