Les USA sont plus intransigeants avec la Corée du Nord qu'avec Israël.Bush n'obtient pas l'appui de SéoulAssociated Press (AP)
18/11/2006 14h16
President George W. Bush invite le premier ministre japonais Shinzo Abe et le président sud-coréen Roh Moo-hyun
Le président américain George W. Bush n'est pas parvenu samedi à convaincre la Corée du Sud de participer pleinement au programme américain d'inspection des navires soupçonnés de transporter des équipements liés au nucléaire ou à la construction de missiles en Corée du Nord.
Le président sud-coréen Roh Moo-hyun a toutefois déclaré que son pays «soutiendrait les principes et les objectifs de la PSI», l'Initiative de sécurité contre la prolifération. Les deux hommes se sont entretenus avant l'ouverture du sommet de l'APEC (Forum de coopération économique Asie-Pacifique) qui rassemble les dirigeants de 21 pays à Hanoï. Il a aussi discuté avec le nouveau Premier ministre japonais Shinzo Abe.
M. Bush comptait entreprendre la Chine et la Russie dimanche afin de faire pression ensemble sur la Corée du Nord pour qu'elle donne des preuves de sa volonté d'éliminer son programme nucléaire militaire, au moment où elle s'apprête à rejoindre les négociations à six (États-Unis, Corée du Nord et du Sud, Chine, Japon, Russie) sur ce dossier, après les avoir boycottées depuis plus d'un an.
Le président américain a, selon son conseiller à la sécurité nationale Steve Hadley, assuré ses interlocuteurs qu'en dépit de la victoire de l'opposition démocrate aux élections parlementaires du 7 novembre, «il restait campé sur ses positions et garderait le cap en matière de politique étrangère» des États-Unis.
http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2006/11/20061118-141606.html
Alors que l’ONU demande la cessation immédiate de la violence
Israël multiplie ses incursions dans Gazaédition 2608 du dimanche 19 novembre 2006
par A.C.M
Lors d’une séance spéciale de son Assemblée générale, convoquée d’urgence après le rejet, lundi, d’un texte similaire par le Conseil de sécurité dû à un veto des Etats-Unis, l’ONU, dans une résolution adoptée à une écrasante majorité, appelle Israël à une cessation immédiate des opérations militaires.
L’Assemblée générale de l’ONU a appelé Israël, puissance occupante, «à cesser immédiatement ses opérations militaires qui mettent en danger la population civile palestinienne dans le territoire occupé, y compris à Jérusalem-Est, et à retirer ses forces de la bande de Gaza sur ses positions d’avant le 28 juin», date de la double agression d’Israël contre le Liban-Sud et les territoires palestiniens.
Elle demande au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, de mettre sur pied une mission d’enquête sur la bavure de l’artillerie israélienne qui a tué 19 Palestiniens, surtout des femmes et des enfants, le 8 novembre à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza, et de lui faire un rapport dans les 30 jours.
Adopté par 156 voix contre 7 (Etats-Unis, Israël, Australie, Nauru, Palau, la Micronésie et les îles Marshall) avec 6 abstentions, le texte, non contraignant, appelle également à «la cessation immédiate des opérations militaires et de tous actes de violence entre Israël et les Palestiniens, y compris les exécutions extrajudiciaires, les bombardements de zones civiles, les raids aériens…».
Les diplomates arabes avaient décidé, après l’échec au Conseil de sécurité, de saisir l’Assemblée générale où le veto n’existe pas. Intervenant avant le vote, l’ambassadeur du Qatar à l’ONU, Abdulaziz El-Nasser, a qualifié la résolution de juste et équilibrée».
Marchandages israélo-américains Pour sa part, le représentant israélien, Dan Gillerman, a rejeté en bloc la résolution pour ne pas avoir fait mention à «Hamas» et au «terrorisme», rejetant la responsabilité du massacre de Beit Hanoun sur les Palestiniens.
«L’effusion de sang peut cesser en un instant si le terrorisme cesse [...] Mettez fin à la violence et Israël n’aura plus à pratiquer l’autodéfense», a-t-il dit à l’adresse des Palestiniens. L’ambassadeur américain, John Bolton, a, de son côté, soulevé des objections sur la nécessité d’une mission d’enquête et sur son coût, estimé à 131 000 dollars.
Il y a lieu de noter qu’à Genève, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU avait aussi décidé d’une enquête sur le drame. Cependant, au lendemain de cet appel de la communauté internationale, les violences ont continué dans les territoires occupés, où l’armée a multiplié ses incursions et ses opérations militaires et l’aviation accentué les raids nocturnes dans le nord de la bande de Gaza.
Hier, un membre du Jihad islamique a été mortellement atteint à la poitrine. Plus tard, deux autres Palestiniens ont été blessés par les tirs de soldats israéliens, selon des informations confirmées par une porte-parole de l’armée israélienne.
Dans un communiqué, l’armée israélienne a, en outre, confirmé trois raids aériens nocturnes dans le nord de la bande de Gaza, qui, selon des témoins, ont visé la maison d’un chef militaire, celle d’un responsable de la sécurité et un bâtiment abritant un groupe de charité.
A. C. M.
http://www.jeune-independant.com/display.php?articleId=27373
Le fonctionnement de l'ONU doit il être réformé afin de rendre l'autorité de l'assemblée générale plus universelle ?