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 mesure de l'intelligence

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cow-boy
bizut



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MessageSujet: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyDim 15 Oct 2006 - 13:16

L’ORIGINE DE LA MESURE DE L’INTELIGENCE :
LES TRAVAUX DE BINET

1. Galton
Il est le premier à tenter de mesurer les différences interpersonnelles en matière d’intelligence.
Il utilise les mesures anthropométriques, innées et héréditaires, qui, selon lui, révèlent l’intelligence…

2. Cattell
Il fait de nombreuses mesures de discrimination sensorielle et de temps de réaction.

3. Binet
Il montre qu’il existe très peu de différences sensorielles, alors qu’il y a de très grandes différences dans les processus cognitifs supérieurs.
→ Il utilise des situations test qui permettent de les évaluer
→ Il met aussi en place l’idée d’âge mental, et crée avec Simon, l’Echelle Métrique d’Intelligence (EMI), où les items sont organisés par difficulté croissante. Cette échelle permet de repérer les enfants en difficultés scolaires.

Quelques situations tests :
- répéter des phrases (le sens organise la mémoire)
- répéter des chiffres (effet de récence, de primauté, ordre naturel des chiffres…)
- comparaison de poids (il faut avoir l’idée de les soupeser)
- 60 mots en 3 min (emploi de séries, mots abstraits ou rares…)
- barrage de lettres (mesure l’attention, qui dépend beaucoup du milieu)
- compréhension (ce test mesure l’intelligence au sens vulgaire)
- loger 3 mots dans une phrase
- description de gravure (3 niveaux selon l’âge : énumération, description, interprétation)

4. Stern
QI = (âge mental / âge réel) × 100
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cow-boy
bizut



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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyDim 15 Oct 2006 - 13:17

APPROCHE FACTORIELLE DE L’INTELLIGENCE


PRINCIPE GENERAL

Nées en Angleterre et aux USA, les approches factorielles cherchent à mettre en évidence la structure de l’intelligence. La méthode consiste à faire des corrélations entre les différentes épreuves. Un groupe d’épreuves qui corrèlent fortement entre elles et faiblement avec les autres, est considéré comme étant expliqué par un même facteur de l’intelligence.

Représentation géométrique des models factoriels de Gould :
Les 2 axes représentent 2 facteurs. Les vecteurs sont les tests. Plus un vecteur est parallèle à un axe, plus le facteur correspondant explique une part importante des performances à ce test.

MODEL BI-FACTORIEL DE SPEARMAN

A partir d’un ensemble de mesures très variées, il dégage un facteur g, commun à toutes les épreuves, et un facteur s, spécifique à chacune d’elles.
Représentation de Gould : les 4 épreuves représentées forment un angle aigu avec le 1er axe, le facteur g explique donc une forte part de la variance de ces épreuves. Cependant, elles ne lui sont pas parallèles, le reste de la variance est expliqué par un facteur s spécifique à chaque épreuve.

2 exemples de tests :
-matrice à compléter : fortement corrélé au facteur g
-appuyer sur un bouton quand une lumière s’allume : faiblement corrélé en facteur g.

MODEL MULTI-FACTOTORIEL DE THURSTONE

Pour Thurstone, l’intelligence se compose de 4 facteurs relativement indépendants qui correspondent à des aptitudes primaires (PMA : Primary Mental Abilities).
- fluidité verbale
- opérations
- séries logiques à compléter
- vocabulaire (type intrus)
On peut alors trouver des forces et des faiblesses chez les sujets, et former un profil. Une note globale n’aurait pas d’intérêt.

Représentation graphique : la rotation varimax.
Les tests forment des faisceaux. Les axes, qui représentent les facteurs et sont perpendiculaires, sont ajustés de façon à être au plus proche des faisceaux. Ils expliquent ainsi un maximum de variance de ces faisceaux.
Si les axes ne sont pas parallèles, cela met en évidence une corrélation de second ordre entre ces 2 facteurs.

PREMIER MODEL HIERARCHISE : BURT ET VERNON

Ce sont ces models qui servent de base aux models actuels : on a des facteurs primaires, qui sont communs à des petits groupes de tests, et des facteurs de second ordre, plus généraux, qui corrèlent les facteurs primaires entre eux.
Dans le model de Burt et Vernon, il y a un unique facteur de second ordre, le facteur g de Spearman, et 2 facteurs primaires :
- le facteur v : ed (aptitudes verbales, numériques et scolaires)
- le facteur k : m (aptitudes kinesthésiques, spatiales et motrices).

SECOND MODEL HIERARCHISE : HORN ET CATTELL

Dans le model de Horn et Cattell, il y a 3 facteurs secondaires :
- Gf : intelligence fluide (tâches de raisonnement logique inhabituelles, poids de la génétique)
- Gc : intelligence cristallisée (tâches utilisant des cos antérieures, poids de l’environnement)
- Gv : intelligence de visualisation (tâches avec informations visio-spatiales)

Il n’y a pas de facteur de troisième ordre, plus général, qui corrèle ces 3 facteurs de second ordre.

MODEL DE GUSTAFSSON
A partir du modèle de Horn et Cattell, il a ajouté un facteur général de troisième ordre. Sa technique a permis de rendre équivalent le facteur g et Gf. Ce modèle correspond à la structure de Burt et Vernon avec le vocabulaire d’Horn et Cattell.
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cow-boy
bizut



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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyDim 15 Oct 2006 - 13:19

APPROCHE GLOBALE DE L’INTELLIGENCE :
LES ECHELLES DE WECHSLER


1. Principes généraux

Tout comme Binet, il pense que l’intelligence devait porter sur des contenus divers et des processus complexes. Il met en place de nombreux subtests, qu’il regroupe en un QIV et un QIP, formant eux-mêmes un QIT. Cette approche est globale car il ne cherche pas à faire des subtests qui correspondent à des aptitudes pures. Cependant, il va au delà du calcul du QIT, avec une analyse factorielle des subtests.
Le QI de Wechsler est un rang au sein d’un groupe de référence, ce n’est plus le QI de Stern.

2. Analyse factorielle de la WAIS-III

QI de moyenne 100 et d’écart-type 15.
QIT ↔ facteur G ↔ Gf
Le QIV utilise à la fois Gf et Gc, et le QIP utilise à la fois Gf et Gv.

Echelle verbale Echelle de performance
Vocabulaire Complément d’images
Similitudes Codes
Arithmétique Cubes
Mémoire des chiffres Matrices
Information Arrangements d’objets
Compréhension Symboles
Séquence lettres chiffres Assemblages d’objets

Dans la WAIS-III ont été ajoutés 4 nouveaux indices factoriels :
Indice de compréhension verbale (ICV)
Indice d’organisation perceptive (IOP)
Indice de mémoire de travail (IMT)
Indice de vitesse de traitement (IVT)

Le facteur G rend compte de la corrélation de tous les subtests entre eux.
Mais les subtests de l’échelle verbale corrèlent d’avantage entre eux, de même pour l’échelle de performance. Inversement, des subtests appartenant chacun à une échelle différente vont moins corréler.
Néanmoins, il y a une variabilité au sein de chaque échelle, du fait des indices factoriels, qui mesurent des aptitudes plus spécifiques.

3. Méthodologie

- l’étalonnage :
Le plan d’échantillonnage est construit de façon à représenter au maximum la population française adulte. Pour cela, 4 critères sont utilisés : l’âge, le sexe, la catégorie socioprofessionnelle, la catégorie de commune.


- les notes standardisées :

WAIS III : la conversion des notes brutes de chaque subtest en notes standardisés se fait en référence au groupe d’âge auquel appartient le sujet (alors que dans la WAIS R, la conversion se fait en référence à un groupe de 20-34ans).
Les notes brutes sont transformées en notes z, moyenne 0 et écart type 1, (varient de 3 à -3)
Puis les notes z sont transformées en notes standardisées T ou notes de Hull, avec
T = z. ety(T) + m(T) avec ety(T)= 3, m(T)=10.
On obtient une note standardisée qui varie entre 1 et 19. Ces notes standardisées sont ensuite étalonnées selon la loi normale, en 19 classes.
Ainsi, à partir d’une note brute, on peut cherche la note standardisée correspondante, et on en déduit dans quel % de la population se trouve le sujet.

- erreur de mesure et variabilité individuelle :

Pour pouvoir attribuer une force ou une faiblesse à une note, il faut s’assurer que sa différence avec la moyenne des notes ne peut pas être attribuée à l’erreur de mesure. Idem lorsque qu’on se sert de la différence avec l’échantillon d’étalonnage.
Pour cela, on se sert de l’intervalle de confiance : si une différence est supérieur à l’intervalle de confiance, alors elle est significative.

4. Les significations de chaque subtest

-information : évaluation des cos non spécialisées, de l’attention, de l’intérêt pour la vie social
-vocabulaire : capacité d’apprentissage, communication verbale…
-similitudes : pensée logique et capacités de généralisation.
-compréhension : aptitude à faire face aux problèmes de la vie sociale.
-arithmétique : mémoire de travail, attention, émotion
-mémoire de chiffres : MCT pour séries à l’endroit, MdT pour séries à l’envers.
-séquences lettres chiffres : MdT
-compléments d’images : discrimination de l’essentiel, MLT, DIC.
-cubes : intelligence générale, DIC.
-matrices : raisonnement logique
-assemblage d’objets : organisation spatiale
-arrangement d’objets : intelligence des situations sociale, discrimination de l’essentiel
-code : vitesse de traitement, désir de réussite
-symbole : vitesse de traitement.

5. Interprétation des différences entre QI

QIV>QIP
-milieu culturellement aisé
-faiblesse en Dépendance / Indépendance à l’égard du Champ (DIC).
-sujet stressé (épreuves de QIP sont pour la plupart chronométrées)
-atteinte neurologique (lésion de l’hémisphère droit).
-troubles visuels ou moteurs.
QIP>QIV
-atteinte neurologique (lésion de l’hémisphère gauche)
-troubles de l’apprentissage.
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cow-boy
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyDim 15 Oct 2006 - 13:20

EVOLUTION DE LA STUCTURE DE L’INTELLIGENCE AVEC L’AGE

PHENOMENE DE DIFFERENCIATION – DEDIFFERENCIATION

La structure de l’intelligence est dynamique : elle se modifie avec l’âge.
Garrett (1946) : il étudie la différenciation sur des jeunes enfants
On passe avec l’âge, d’aptitudes homogènes à des aptitudes différenciées. C’est l’apparition de points faibles et de points forts, avec la maturation.
Baltes (1980) : il étudie la dédifférenciation chez des sujets âgés.

LE PHENOMENE DISSOCIATIF

Li : 15 tests psychométriques saturés en Gf et Gc, sur une très large population.
Gf décline + tôt que Gc → c’est le phénomène dissociatif.
Le maintient de Gc compense les pertes en Gf.
Gf atteint son max à 20 ans et décline dès 30 ans.
Gc atteint son max à 40 ans et ne déclinent qu’à partir de 70 ans.

ARGUMENTS STATISTIQUES

1. Composantes principales selon l’âge

Il faut 2 dimensions pour expliquer la variance des résultats aux âges extrêmes (6-11 ans et 56-89 ans), alors qu’il faut 5 dimensions aux âges moyens (12-35 ans).
Cela confirme l’hypothèse de différenciation.

2. Importance du premier axe factoriel

Pour les âges extrêmes, le premier axe explique 45% de la variance, alors qu’il n’en explique que 30% pour les âges moyens.
La corrélation entre Gf et Gc est beaucoup plus forte aux âges exrêmes, c’est-à-dire avant la différenciation, et après la dédifférenciation.

CONSEQUENCES DE LA DIFFERENCIATION

1. Effets sur la réussite scolaire

La différenciation est maximale au moment de l’orientation scolaire et professionnelle.
La corrélation facteur g / réussite scolaire évolue à cause de la différenciation : elle est très élevée au collège, mais diminue jusqu’à l’âge adulte. En effets, plus les aptitudes se différencient, moins le facteur g est prédicteur.
Nguyen-Xuan montre que les tests numériques corrèlent mieux avec la réussite en maths, et les tests verbaux avec la réussite en français. Cela montre bien qu’il y a eu différenciation des aptitudes.

2. Conséquences sur les models factoriels

Sperman a testé des enfants (avant la différenciation) donc importance du facteur g → modèle bi-factoriel seulement.
Thurstone a testé de jeunes adultes (pendant la différenciation) donc moindre importance du facteur g → modèle multi-factoriel.
Horn et Cattell ont testé des adultes, y compris des adultes âgés, donc importance des facteurs généraux Gf et Gc → modèle hiérarchique sans facteur de 3ème ordre.

3. Conséquences méthodologiques

Les effets du vieillissement ne sont homogènes et dépendent du niveau d’études : ils sont + aigus lorsque le niveau d’étude est + faible.
Pour comparer des jeunes adultes et des personnes âgées, il faudra faire des groupes équivalents en niveau d’études ou tests Gc.
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyDim 15 Oct 2006 - 13:21

APPORTS DE LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE AUX TESTS D’INTELLIGENCE

Objectif : mettre en évidence les processus cognitifs sous-jacents aux scores observés.
Le système cognitif est un système traitement de l’information, avec une architecture particulière. Selon Atkinson et Shiffrin, ce système se compose de 4 registres : le registre d’informations sensorielles, de MCT, de MLT, et une structure de contrôle.

DOMAINE DE LA MEMOIRE

1. Mémoire des chiffres

Interprétation grâce au model de Baddeley (boucle phonologique, calepin visio spatial + centre exécutif).
- Mémoire des chiffres à l’endroit : boucle phonologique, dont l’efficacité est liée à la vitesse d’articulation.
- Mémoire de chiffres à rebours : boucle phonologique pour le maintient de la série l’endroit + administrateur central pour inverser la série.

Rôle des chunks : on retient mieux une série si elle est organisée (effet de la MLT)

2. Mémoire des mots (effets de la catégorisation)

Exp. 1 : On compare 2 groupes d’enfants, des non-gifted et des gifted, au cours de l’apprentissage de 5 listes de mots potentiellement catégorisables. Les gifted font des catégories dès la première liste, mais ne progressent pas par la suite. Par contre, les non-gifted apprennent progressivement à catégoriser les mots. A la fin, les résultats des 2 groupes sont identiques.

Exp. 2 : Même expérience, sauf que chaque mot est sur une carte. On peut donc faire physiquement des catégories, en les regroupant par tas. Les gifted ont des résultats presque parfaits dès le début, alors que les non-gifted progressent mais restent toujours un peu en dessous. Pendant le sorting, les gifted verbalisent les catégories, alors que les non-gifted examinent juste les cartes.

DOMAINE DU RAISONNEMENT

Les PM de Raven :
Il faut trouver obligatoirement les 3 règles pour déterminer l’élément manquant.
Enregistrement des mouvements oculaires et de la verbalisation.
Les sujets infère chaque règle séparement, en étudiant les attributs un à un. C’est l’analyse de 2 éléments consécutifs, de façon très rapide, qui permet l’inférence d’une règle.

DOMAINE VERBAL

1. Les travaux de Hunt

Dans la phase d’accès au lexique, il y a codage du stimulus visuel en un nom, récupéré en MLT, ce codage sémantique demande un certain tps supplémentaire. Hunt utilise le pardigme de Posner pour comparer 2 groupes contrastés : les « low verbal » et les « high verbal ». Chez les high verbal, ce temps est beaucoup plus court que chez les low verbal. Ils récupèrent plus vite les infos en MLT.

2. Test des similitudes (Wechsler)

- Processus taxonomique : La catégorisation taxonomique consiste à regrouper des objets qui ont des caractéristiques communes.
Ces caractéristiques peuvent être abstraites, et permettent un classement par inclusion sur ordonnée (ex : la tulipe et l’œillet sont des fleurs).
Ces caractéristiques peuvent être plus concrètes, et permettent alors un classement par inclusion sous ordonnée (ex : la tulipe te l’œillet ont une tige).

- Processus schématique : La catégorisation schématique consiste à regrouper des objets sur la base de relations fonctionnelles qu’ils entretiennent (ex : le chat et la souris se ressemblent parce que le chat court après la souris). Ce processus, beaucoup plus concret, est préalable au processus taxonomique.

3. Les cubes de Kohs (Wechsler)

Pour Wechsler, ce test est non seulement saturé en facteur g, mais se prête aussi particulièrement bien à une analyse qualitative.
Pour réaliser ce test, soit le sujet voit le modèle comme un tout, soit il le décompose en petites portions (stratégie + efficace). Le sujet peut aussi être impulsive ou réfléchi, il peut persévérer ou abandonner facilement.

Version informatisée : Samuel
Observation : nombre de regards vers le modèle (qualité de la mémorisation et contrôle de la résolution) + nombre d’essais/erreurs (indice d’anticipation).
Indices d’efficacité : tps de résolution, anticipation et segmentation, regards vers le modèle.
3 stratégies :
- Stratégie analytique : le sujet décompose le modèle en unités.
Anticipation très élevée, retour systématique au modèle, placement linéaire.
- Stratégie synthétique : le sujet mémorise et reconstitue des gestalts.
- Stratégie globale : le sujet perçoit le modèle comme un tout.

Evolution des stratégies avec l’âge :
Augmentation des stratégies efficaces avec l’âge, puis phénomène inverse à partir de 50 ans.
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cow-boy
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyDim 15 Oct 2006 - 13:22

LES DIFFERENCES ENTRE GROUPES SOCIAUX

INTELLIGENCE ET NIVEAU SOCIO ECONOMIQUE

1. Enquête de 1944
Population : enfants de 6 à 12 ans, dont le milieu social est défini par la profession du père.
On note une différence de 20 points de QI, constante à tous les âges, entre les enfants de cadres, et les enfants de cultivateurs.
2. Enquête de 1965
Même population.
+ le milieu est favorisé, + le QI est élevé.
Seuls 16% des enfants d’ouvrier ont un QI>110, contre 45% pour les enfants de cadre. Cependant, un enfant d’un QI>110 a + de chance d’être un enfant d’ouvrier que de cadre, parce qu’il y a aussi beaucoup + d’ouvriers que de cadres.
Il y a également une grande dispersion au sein de chaque CSP.

CATEGORIE SOCIO PROFESSIONNELLE (CSP) ET REUSSITE SCOLAIRE

Les enfants de classe favorisée réussissent mieux que les autres, et ceci dès l’école maternelle.
Seul 3% des enfants de cadres redoublent leur CP, contre 18% chez les enfants d’ouvriers et de personnels de service.
Mais d’autres facteurs entrent aussi en jeu : réussissent mieux
- les enfants de familles peu nombreuses
- les enfants âgés dans l’année
- les filles

APTITUDES ET REUSSITE SCOLAIRE

On compare des enfants d’un collège « normal », et d’un collège de ZEP.
Les enfants de ZEP réussissent moins bien tous les tests (avec + d’un ety d’écart) sauf le test spatial et le test d’entretien de la métacognition. Les différences sont donc qualitatives et non quantitatives.

MILIEU SOCIALE ET PRATIQUES EDUCATIVES

Jacques Lautrey (1980) veut monter en quoi l’environnement est plus ou moins favorable au développement intellectuel.
Il définie 3 types de milieu :
- le milieu fortement structuré, où on ne peut pas déroger aux règles.
- le milieu faiblement structuré, où il y a très peu de règles
- le milieu structuré de façon souple, où les règles peuvent être modifiées à certaines conditions.
C’est dans ce dernier milieu que les résultats sont les meilleurs. Il est le + présent dans la CSP la + haute. A l’inverse, c’est dans les CSP les + bases que l’on trouve le + de milieux rigides.


HOME ET QI

Quel est l’impact du milieu familial sur le développement cognitif de l’enfant ?
HOME - quantité et variété des jouets
- stimulation langagière, apprentissages académiques et sociaux
- environnement physique
- climat affectif
C’est le climat présent dans les niveaux socio économiques les + hauts, qui sont les + stimulants intellectuellement.
On veut monter que c’est plus le milieu socio culturel que le milieu économique qui est responsable de cette stimulation. On a alors divisé le NSE le + bas en 2 NSEC (C pour culturel) : bas et défavorisé. Ensuite, on teste d’un part le QI des enfants par le WPPSI, et d’autre part l’environnement de l’enfant par le HOME.
8 sous-échelles :
- stimulation à travers les jeux, jouets et livres
- stimulation langagière
- environnement physique
- amour-propre, affection, chaleur
- stimulation par les apprentissages économiques
- encouragement à la maturité sociale
- variétés des stimulations
- punitions physiques
Résultats : le Home est fortement corrélé au NSEC. On remarque notamment une forte différence entre le NSEC défavorisé et bas. De même, les QI sont fortement corrélée au NSEC.
Le milieu culturel a donc un impact sur le climat familial, et donc sur le QI des enfants.
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyDim 15 Oct 2006 - 13:23

LE VIEILLISSEMENT INTELLECTUEL

Wechsler est le premier à observer le déclin des aptitudes psychomotrices. Il constate que ce déclin n’est pas le même selon les épreuves : précoce et rapide pour les cubes ou le code, et plus tardive et faible pour information ou compréhension.

LE CHOIX DE LA METHODE POUR L’ETUDE DU VIELLISSEMENT

1. La méthode transversale

Elle consiste à étudier au mêle moment des groupes de sujets d’âge différent.
Inconvénient : l’effet de cohorte fait que l’on confond alors les différences dues à l’âge (que l’on veut étudier) et celles dues à l’éducation. En effet, les personnes âgées sont souvent moins éduquées que les jeunes adultes.
Pour éviter cela, il faut maintenir constant le facteur éducation.

2. La méthode longitudinale

Elle consiste à étudier une seule cohorte au cours du temps.
Inconvénients : d’une part il y fini toujours par y avoir un apprentissage puisque les sujets passent plusieurs fois les mêmes tests, et d’autre part, les sujets les moins intelligents disparaissent plus vite que les autres. L’échantillon d’arrivée n’est donc plus comparable a l’échantillon de départ.

MISE EN EVIDENCE DU VIEILLISSEMENT INTELLECTUEL DANS LES ECHELLES DE WICHSLER

On a déterminé l’effet des variables âge et éducation sur les échelles de la WAIS-R.
- échelle verbale : c’est la variable éducation qui est le meilleur prédicteur. L’âge ne joue que très peu, sauf pour le subtest mémoire des chiffres.
- échelle de performance : c’est la variable âge qui est le meilleur prédicteur.
Ces résultat nous montrent le vieillissement touche beaucoup plus les tests de performance (Gf) que les tests verbaux (Gc).
Cependant, du point de vue du vieillisement, on ne peut totalement assimiler QI verbal et Gc d’une part, et QI de performance et Gf d’autre part. En effet, au sein de l’échelle verbale, la mémoire des chiffres et les séquences C-L sont touchées, alors qu’au sein de l’échelle de performance, tous les tests ne sont pas touchés en même temps par le vieillissement.
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyDim 15 Oct 2006 - 14:39

bravo cow-boy, excellent travail!
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyVen 3 Nov 2006 - 14:45

Je suis étonné que tu ne fasses même pas mention de l'excellent travail de critique de Gould ("la mal-mesure de l'homme") sur le sujet. As-tu peur que cela mène à une certaine confusion?

Citation :
+ le milieu est favorisé, + le QI est élevé.
cela vide donc toutes les mesuresd e l'intelligence de leur sens, puisqu'il ne s'agit plus d'intelligence mais de capital culturel...
Comme le dit un de mes profs: L'intelligence n'est ni quantitative, ni unimodale, ni innée... Ce serait une erreur de chercher des régularités, car finalement, elles ne mènent qu'à des erreurs méthodologiques et des amalgames... Le terme d'intelligence est donc particulièrement mauvais, dès le moment où on va tenter de quantifier, classifier, hiérarchiser les gens selon ce critère arbitraire.
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyMar 13 Mar 2007 - 0:28

Je n'ai pas l'impression que l'intelligence y soit décrite comme innée.
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyMar 13 Mar 2007 - 12:07

Citation :
Je n'ai pas l'impression que l'intelligence y soit décrite comme innée.

On commence à cerner ce qui, chez l'humain, est de l'ordre de l'inné....

C'est une composante très importante de ce gigantesque ensemble qu'on pourrait appeler "intelligence".... mais ce n'est en aucun cas l'intelligence telle qu'on pourra, bientôt, la définir.

Cordialement

fourmi
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MessageSujet: Re: mesure de l'intelligence   mesure de l'intelligence EmptyVen 1 Juin 2007 - 9:38

Un certain Claude Vorilhon prône déjà cette "géniocratie" .

http://www.prevensectes.com/genio.htm

http://www.rael.free.fr/genio.htm

Cordialement

fourmi
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