Ségolène royal s’est faite laminer !Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et Ségolène Royal lors de leur dernier debat TV pour l'investiture (07/11/2006) - AFP
Jusqu’à aujourd’hui, je pensais que l’accès à la candidature de l’élection présidentielle française était
garantie pour Ségolène Royal tant cette égérie de la direction nationale du PS se trouvait soutenue voire chouchoutée.
Durant l’émission rassemblant Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et Ségolène Royale,
J’ai radicalement changé d’avis. Je doute maintenant très fortement de son investiture par les militants du PS.
La prétendante vient de se rendre compte que
même des formalités avant le véritable feu, pas si importantes que cela, et dont on pourrait éventuellement faire l’économie si celles-ci ne portaient pas sur des sujets essentiels,
peuvent avec juste un zeste de débat ou, au moins, avec quelques échanges plus directs,
s’avérer déjà beaucoup plus ardues que la récitation d’une rhétorique bien apprise ou que de passer en couverture d’un magazine « people ».
Laurent Fabius domina nettement lors de la prestation, suivi de Dominique Strauss-Kahn se débrouillant lui aussi assez bien.
Ségolène Royal ne maîtrisait même plus son temps de parole. Elle était confuse, se reprenait, se trompait, hésitait, revenait souvent en arrière presque pour recommencer, adoptait un débit rapide pour énumérer, et même,
soupirait.
Au moins avait elle conscience, agacée, de sa situation vraiment peu confortable.
Ses concurrents, posés, sûrs d’eux, clairs, marquaient
continuellement des points, la plupart du temps c’est vrai, grâce à ses erreurs.
Laurent Fabius fut aussi, je pense, le plus fédérateur.
Il serait le candidat du PS
le plus apte à remporter l’élection présidentielle.
Face à Nicolas Sarkozy, lors d’un vrai débat de second tour d’élection présidentielle, Ségolène royal se ferait briser les reins …