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 De petites notes d'espoir ?

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sympatik
Calife
sympatik


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MessageSujet: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyLun 23 Oct 2006 - 16:57

Juste comme ça, 2 articles du Monde que j'ai zieutés et qui m'ont semblé intéressants dans les recherches d'alternatives au pétrole et dans la lutte contre la pollution.

Citation :
La pomme de terre, avenir du sac plastique en 2015
LE MONDE | 21.10.06 | 16h17

Remplacer totalement le pétrole par de la pomme de terre pour fabriquer des objets en plastique ! Telle est l'ambition du laboratoire de chimie verte Biotec, installé à Emmerich, en Allemagne. Ce projet devrait permettre de s'affranchir de la dépendance pétrolière tout en créant un produit plus respectueux de l'environnement.

"Il s'agit d'inventer la chimie du carbone végétal comme a été créée, en 70 ans, celle du carbone fossile", résume Isabelle Tharaud, vice-présidente de Biotec. L'entreprise de 25 personnes est détenue à parts égales par l'anglais Stanelco et le français SPhere, leader européen dans la production d'emballages ménagers.

Jusqu'à présent, Biotec a réussi à produire des sacs en plastique contenant 40 % de matière végétale. Déjà commercialisés, ceux-ci se dégradent en moins de 90 jours, la norme de biodégradabilité. L'entreprise a également réalisé des objets plus massifs, comme des pots de yaourt, flacons, boîtes à oeufs... avec 70 % de matériau végétal. Pour les sacs, "nous pensons parvenir à 100 % en 2015", estime Mme Tharaud.

Pourquoi un si long délai ? Le défi est de fabriquer un produit aussi solide que celui issu du pétrole, un objectif particulièrement difficile pour les sacs en plastique du fait de leur extrême finesse.

En partant de la fécule de pomme de terre, il faut obtenir des molécules assez longues pour rivaliser avec les chaînes de carbone qui composent le plastique actuel et assurent sa résistance. "Nous devons apprendre à polymériser suffisamment la chaîne de l'amidon", précise Mme Tharaud. Tout un processus industriel reste à mettre au point.

Malgré ces difficultés, le plastique végétal dispose de plusieurs atouts. A épaisseur égale, sa densité est supérieure. De plus, il est naturellement antistatique et présente des aspérités plus importantes, ce qui facilite son utilisation comme support d'impression. Cette propriété rend le plastique végétal "doux au toucher et moins glissant". Enfin, sa température de fusion est de de 130 oC, - contre 180 °C pour le plastique fossile -, ce qui rend l'incinération moins coûteuse en énergie.

Le principal frein à la vente reste le coût du sac vert. Selon Biotec, il reste de 50 % à 100 % plus cher, contre 500 % il y a quelques années. "Nous pensons que l'adoption deviendra massive lorsque le surcoût ne sera que de 20 %", estime Mme Tharaud, pour qui ce seuil pourrait être atteint vers 2008 ou 2009 en tablant sur un baril de pétrole entre 80 et 100 dollars.

Selon Biotec, à lui seul le remplacement de la totalité des produits pétroliers dans les sacs nécessiterait l'utilisation de 4 % des surfaces agricoles françaises.

Michel Alberganti

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-826123@51-824068,0.html


Citation :
Un goudron glouton pour absorber la pollution
LE MONDE | 21.10.06 | 16h18

La ville de Dinan, dans les Côtes-d'Armor, teste, depuis début octobre, un procédé pour le moins innovant. Quelque 2 500 m2 de chaussée ont été revêtus d'un goudron de couleur grise qui "absorbe" pour partie la pollution automobile. Le procédé a été breveté par le centre de recherche, basé à Mérignac (Gironde), de Vinci, premier groupe mondial de BTP. Baptisé NOxer, le produit est développé en partenariat avec le japonais Mitsubishi Materials et expérimenté pour la première fois en France sur une superficie aussi importante.

"Ce coulis de quelques centimètres d'épaisseur recouvre le revêtement classique de la route, explique Michel Pognant, directeur de la recherche d'Eurovia, filiale de Vinci. Le ciment contient du dioxyde de titane, qui réagit au rayonnement du soleil ou à la lumière artificielle d'un parking par exemple. Cette réaction, dite de photocatalyse, piège les molécules de dioxyde d'azote et les transforme en nitrates rejetés à doses infinitésimales. Ces rejets se font à des concentrations très en deça des seuils considérés comme polluants." Rien qu'en France, près de 1 million de tonnes d'oxyde d'azote (NOx) s'échappe chaque année dans l'atmosphère, dont 46 % en provenance des pots d'échappement. Le dioxyde d'azote libéré dans l'air est nocif pour la santé, irritant notamment les voies respiratoires.

Le procédé NOxer a déjà été testé en Italie et en France sur des murs antibruit, notamment sur le périphérique parisien et le long d'une voie rapide près de Lannion. Ces essais ont démontré qu'au contact du revêtement, 90 % des molécules de dioxyde d'azote étaient absorbées. Par contre, l'efficacité n'était que de 30 % au niveau de la voie rapide. D'où un nouveau test, sur la chaussée, pour que la source de pollution, les pots d'échappement, soit le plus près possible de NOxer. Un autre expérimentation est également prévue à partir de novembre à Montlouis, près de Tours.

Si ces essais se révèlent concluants, le procédé pourrait, selon l'entreprise, être utilisé au centre des zones urbaines afin assainir l'air respiré par les piétons. Les techniciens cherchent désormais à élargir le rôle dépolluant du goudron. "Nous réfléchissons à intégrer dans notre formule des composants capables de neutraliser d'autres polluants, notamment les gaz à effet de serre comme le gaz carbonique", précise M. Pognant. Seul inconvénient, ce revêtement coûte entre 10 et 15 euros le mètre carré, soit le double d'un revêtement classique. Ce qui entraîne un surcoût de 20 % à 30 % pour l'ensemble d'une route.

Isabelle Rey-Lefebvre

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-826125@51-825452,0.html

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Nimzegin
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MessageSujet: Re: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyLun 23 Oct 2006 - 22:02

Pour le goudron voici la réponse telle quelle, d'un de mes amis italien chercheur en chimie, je lui avais posé mla question il y a qques semaines
Citation :
la production du TiO2 est une chimie la plus polluante qui soit avec le procedé au chlore ou au sulfate!!!! Dans la fiche technique d'eur*via se trouve le principe de la transformation du NO en NO2 et ensuite en acide nitrique, qui est eliminé par l'eau de pluie (cet acide est très fort et des doses concentrée contribue à la degradation de l'environment routier et .. surement les nappes phreatiques..). J'ai contacté le Directeur de recherche et il m'a confirmé qu'en realité les reactions sont plus complexes et le TiO2 est un element principal mais il n'est pas le seul intervenant...voir brevet
Moralité : la vraie solution est moins de traffic..
On tergiverse, et on ne sait plus quoi faire de notre pollution, en tous cas, sa conclusion "moins de traffic" est la seule réponse à l'heure actuelle

Quant aux pommes de terre.... fabriquer des objets (utiles ?) avec de la bouffe quand des millions sur cette planète crèvent de faim, alors là je dis non !! Les italiens auraient tendance à faire mieux, puisqu'ils vont récupérer la peau des tomates qu'ils mettent en boite pour faire des sauces, afin de les transformer en plastique. Là je dis oui, car de toutes façons perdu pour perdu autant en faire quelque chose

Je commence à me dire que pour le pétrole, y a comme le feu au lac !! On n'a jamais autant parler de produits de substitution que depuis qques temps.... alors que "nos économistes" nous disent que les stocks sont encore très importants et qu'on en a pour plusieurs 10zaines d'années. Il y a de quoi s'interroger Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyLun 23 Oct 2006 - 22:19

J'ai renoncé, en conscience, à la voiture, il y a quatre ans, tout comme j'ai renoncé, il y a 18 ans, à la cigarette... et JAMAIS je ne me suis senti aussi bien !!!!

Cordialement

fourmi
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MessageSujet: Re: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyMar 24 Oct 2006 - 15:09

Nimzegin a écrit:
Pour le goudron voici la réponse telle quelle, d'un de mes amis italien chercheur en chimie, je lui avais posé mla question il y a qques semaines.

Ca paraissait une bonne idée... mais le remède est peut-être encore pire que le mal, si je comprends bien...
confus2

Nimzegin a écrit:
Quant aux pommes de terre.... fabriquer des objets (utiles ?) avec de la bouffe quand des millions sur cette planète crèvent de faim, alors là je dis non !! Les italiens auraient tendance à faire mieux, puisqu'ils vont récupérer la peau des tomates qu'ils mettent en boite pour faire des sauces, afin de les transformer en plastique. Là je dis oui, car de toutes façons perdu pour perdu autant en faire quelque chose

Sur ce point, je ne suis pas forcément d'accord.
Il y a déjà des excédents en matière de bouffe et la PAC permet par exemple d'indemniser les agriculteurs européens pour des terres mises en jachère.
En bref, ce ne sont pas nos patates qui pourront, quoi qu'il arrive, vaincre la famine dans le monde. Donc, si on utilise une partie des cultures pour fabriquer du "plastique végétal", pourquoi pas ?
Perso, ça me semble une solution viable.

fourmi a écrit:
J'ai renoncé, en conscience, à la voiture, il y a quatre ans

Bienvenue au club, ça fera 4 ans pour moi aussi en janvier.
Wink
Bon, je reconnais quand même que ça n'a pas été difficile dans ma situation, étant donné que j'habite dans une ville très bien desservie en matière de transports en commun.
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Moranion
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MessageSujet: Re: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyMar 24 Oct 2006 - 15:43

sympatik a écrit:


Bienvenue au club, ça fera 4 ans pour moi aussi en janvier.
Wink

cheers cheers Tout pareil, en février
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sympatik
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MessageSujet: Re: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyMar 24 Oct 2006 - 15:52

Moranion a écrit:
sympatik a écrit:


Bienvenue au club, ça fera 4 ans pour moi aussi en janvier.
Wink

cheers cheers Tout pareil, en février

C'est là qu'on s'aperçoit qu'une politique volontariste en matière de transports collectifs a forcément des conséquences.
Le retour des trams dans de nombreuses villes, gérées par la gauche ou la droite, me semble d'ailleurs plutôt un bon signe.
La civilisation du tout-automobile n'a de toute façon aucun sens mais des effets "secondaires" néfastes dans bien des domaines, à commencer par la qualité de l'air.
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Nimzegin
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Nimzegin


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MessageSujet: Re: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyMar 24 Oct 2006 - 16:59

Et moi ça fait plus de 3 ans que j'ai revendu ma 4CV Very Happy
Je ne conduis plus... et ça ne me manque pas
Par contre mon village est fort mal desservi, un bus à 7h du mat' et un bus de retour à 19h... donc je groupe tout ce que j'ai à faire, sinon c'est une journée de fichue passée à poireauter
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MessageSujet: Re: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyJeu 26 Oct 2006 - 2:39

Plus de voiture depuis 4 ans aussi.
Mais je dois admettre que je profite de ma famille et de mes amis quand on va quelque part. Une espèce de covoiturage...
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sympatik
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MessageSujet: Re: De petites notes d'espoir ?   De petites notes d'espoir ? EmptyMer 1 Nov 2006 - 17:52

Tiens, une manière a priori originale et écologique de produire de l'électricité... en tout cas, c'est du véritable recyclage, ou je ne m'y connais pas !
tongue

Citation :
mercredi 1 novembre 2006, 14h08
Du fumier de vache pour l'électricité

MONTPELIER, Vermont (AP) - Depuis une semaine, les 760 élèves d'une petite faculté du Vermont (nord-est des Etats-Unis) sont éclairés par du fumier. Car désormais, l'établissement se fournit partiellement en électricité produite par du gaz de méthane.

La faculté Green Mountain, à Montpelier, va débourser 48.000 dollars (37.745 euros) supplémentaires sur sa facture d'électricité d'un montant de 250.000 dollars (196.600 euros) pour avoir le privilège de réduire sa dépendance à l'égard d'une énergie non-renouvelable et polluante.

"C'est parfaitement approprié", puisque "nous sommes une faculté écologique", souligne le président de l'établissement, John Brennan. Et de préciser: "nous sommes spécialisés dans les mesures écologiques et l'énergie renouvelable".

Une exploitation de Bridport, à 56km au nord du campus, abrite le premier générateur de "cow power" de la Central Vermont Public Service Corporation (CVPS). La compagnie, qui exploite et fournit le courant, permet à ses clients d'acquérir 25%, 50%, voire la totalité de leur électricité grâce à ce programme.

Et c'est un véritable succès: l'exploitation a déjà installé un second générateur. La CVPS, qui a déjà plus de 3.500 clients, a accordé des subventions à quatre autres fermes pour les aider à financer les générateurs. "Nous prévoyons d'avoir d'ici fin 2010 douze exploitations et entre 7.500 et 10.000 clients" dans le programme, explique le porte-parole de la compagnie, Steve Costello.

La ferme de Bridport possède environ 1.000 vaches de la race Holstein et 500 jeunes têtes de bétail dans des granges high-tech. Là, des racloirs repoussent leur fumier à travers des grilles sur un tapis roulant. Ce dernier les transporte ensuite vers un extracteur de méthane. Le gaz est alors conduit vers deux générateurs. Et le courant ainsi produit est envoyé dans des transformateurs et sur le réseau. A destination des clients.

http://fr.news.yahoo.com/01112006/5/du-fumier-de-vache-pour-l-electricite.html
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