CoCa - Cola "démoniaque" !!!!!

http://www.journaldujura.ch/article.cfm?id=194645&startrow=4&ressort=Monde&kap=bta&job=7921310

Citation :

UE | Lutte contre l'obésité



De curieux lauréats

Souvent présentées comme responsables de l'obésité galopante chez les jeunes Européens, des entreprises comme McDonald's et Coca-Cola ont été saluées hier pour leurs efforts par la Commission européenne.

Le commissaire européen chargé de la Protection des Consommateurs, Markos Kyprianou, a fait l'éloge de plusieurs PDG de grandes entreprises du secteur alimentaire qui se sont engagées volontairement à lutter contre ce fléau.
Coca-Cola et Pepsi-Cola, qui vont bannir la publicité destinée aux moins de douze ans et McDonald's, qui est prêt à fournir des informations nutritionnelles sur ses emballages partout en Europe, sont parmi les lauréats présents à Bruxelles.

Unilever, qui va modifier la composition de certains de ses produits, et Kraft, qui a promis que certains produits au profil nutritionnel «inadéquat» ne seraient pas proposés directement aux enfants, ont également été salués par l'exécutif européen.

«Ces engagements sont des exemples à suivre de mesures concrètes et vérifiables prises par des industriels pour lutter contre l'obésité et la surcharge pondérale», a dit M. Kyprianou, qui ne craint de s'afficher avec les symboles de la «malbouffe».

La Commission entend faciliter la vie des entreprises et privilégie les codes de bonne conduite volontaires aux législations contraignantes. (ats)

La Présidente de CoCa-Cola Europe a affiché sa volonté déterminée que sa firme ne ferait plus de publicité en direction des enfants de moins de 12 ans....



Dominique Reiniche

MENSONGE EHONTE et STUPIDITE AVEREE (ou COMPLICITE) des dirigeants de la planète !!!!!!!!!!!

En 1931, la firme Coca-Cola qui, à cette époque, mettait dans sa boisson une drogue très connue qui générait la DEPENDANCE (elle fut remplacée ensuite par la caféine mais personne ne sait aujourd'hui quelle est la composition exacte de cette boisson), a habillé le Père Noël de blanc et de rouge pour faire boire sa boisson "rafraichissante" en hiver.

Les américains venus "libérer" la France nous ont importé cette "boisson" .... en 1949, à Reims, l'Eglise faisait brûler sur le parvis de la cathédrale l'effigie de ce "démon"....

http://www.noel-vert.com/pere-noel.php

http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/perenoel.html









Mais pouvait-on s'attendre à autre chose de la part de cette firme américaine, fleuron du capitalisme MONDIAL, destructeur de VIES et prédateur absolu de l'espèce humaine ?????

Amusez-vous avec le nom "CoCa-Cola"......

Prenez la première syllabe : "Co" et placez le "o" dans le "C".... vous obtenez un "6".....

Procédez de la même manière avec la seconde syllabe "Ca" et placez la barre du "a" sur le "a" terminal pour en faire un "à"... et vous obtenez un second "6".

Prenez la troisième syllabe et faites comme pour la première et vous obtiendrez un troisième "6".

La dernière syllabe nous donne maintenant "là"......

"CoCa-Cola" nous donne "666 là".... "666" est le chiffre de la Bête si on se réfère au texte de l'Apocalypse de St Jean.....


Oui, CoCa-Cola est un monstre qui dévore nos enfants, insidieusement, qui ruine nos santés et nos vies.

Mais que faut-il donc aux humains pour qu'ils finissent par ouvrir les yeux et cessent de se laisser bercer par des contes enfantins ?????

Cordialement

fourmi

fourmi a écrit:

http://www.journaldujura.ch/article.cfm?id=194645&startrow=4&ressort=Monde&kap=bta&job=7921310

Citation :

UE | Lutte contre l'obésité



De curieux lauréats

Souvent présentées comme responsables de l'obésité galopante chez les jeunes Européens, des entreprises comme McDonald's et Coca-Cola ont été saluées hier pour leurs efforts par la Commission européenne.

Le commissaire européen chargé de la Protection des Consommateurs, Markos Kyprianou, a fait l'éloge de plusieurs PDG de grandes entreprises du secteur alimentaire qui se sont engagées volontairement à lutter contre ce fléau.
Coca-Cola et Pepsi-Cola, qui vont bannir la publicité destinée aux moins de douze ans et McDonald's, qui est prêt à fournir des informations nutritionnelles sur ses emballages partout en Europe, sont parmi les lauréats présents à Bruxelles.

Unilever, qui va modifier la composition de certains de ses produits, et Kraft, qui a promis que certains produits au profil nutritionnel «inadéquat» ne seraient pas proposés directement aux enfants, ont également été salués par l'exécutif européen.

«Ces engagements sont des exemples à suivre de mesures concrètes et vérifiables prises par des industriels pour lutter contre l'obésité et la surcharge pondérale», a dit M. Kyprianou, qui ne craint de s'afficher avec les symboles de la «malbouffe».

La Commission entend faciliter la vie des entreprises et privilégie les codes de bonne conduite volontaires aux législations contraignantes. (ats)

C'est juste hallucinant...
J'imagine pas le travail des lobbyistes là-derrière. Ils n'ont pas peur du ridicule les gens de la commission.

fourmi a écrit:

personne ne sait aujourd'hui quelle est la composition exacte de cette boisson

On ne va pas me faire croire qu'avec les technologies actuelles dans les laboratoires, il n'est pas possible de prendre un liquide quelqu'il soit et de ne pas pouvoir "diviser" sa composition.

Citation :

On ne va pas me faire croire qu'avec les technologies actuelles dans les laboratoires, il n'est pas possible de prendre un liquide quelqu'il soit et de ne pas pouvoir "diviser" sa composition.

Pas question de vous "faire croire" quoi que ce soit....

Je lis ceci :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coca-Cola

Citation :

Composition du Coca-Cola


La formule du Coca-Cola serait tenue secrète. Elle demeure, depuis sa création, un mystère soigneusement entretenu. La composition du Coca-Cola est peut être le secret le mieux gardé du monde. Seules 3 personnes auraient accès à la liste des ingrédients entrant dans sa composition et aux règles spécifiques de sa préparation. Néanmoins d'après William Reymond (qui a écrit le livre Coca-Cola, l'enquête interdite), on peut trouver sur Internet et dans son livre la recette de la boisson.

En réalité il s'agit là d'un secret purement marketing, des chimistes ayant depuis longtemps analysé précisément la formule du Coca. Il est d'ailleurs probable que les dirigeants de la marque n'aient aucune peur de voir leur liquide copié étant donné que les personnes qui achètent Coca-Cola achètent plus un marketing qu'un réel plus du produit.

Sa saveur particulière provient principalement du mélange de sucre et des essences d'orange, citron et vanille. Les autres ingrédients (acide phosphorique...) interviendraient moins dans son goût. Chaque fabricant sous licence de la boisson reçoit le concentré dans de gros flacons et se contente d'y ajouter l'eau — comme l'eau n'a pas tout à fait le même goût dans les différentes régions, on peut trouver que celui du Coca-Cola varie entre différents pays.

L'effet stimulant originel était produit par la cocaïne contenue dans les feuilles de coca et par la caféine des noix de cola. En 1906, le Coca-Cola, vendu comme tonique pour le cerveau, fut quasiment privé de cocaine (1/400e de grain par once de sirop), cette proportion persistant jusqu'en 1929 [2]. La technologie a desormais supprimé toute cocaïne du Coca-Cola [3]. La caféine subsista avec un taux réduit pour que la boisson conserve sa dimension stimulante.

La compagnie Coca-Cola est le plus grand consommateur mondial d'extrait de vanille naturelle. Ainsi, quand une nouvelle formule fut utilisée en 1984 pour le New Coke, l'économie de Madagascar s'écroula réf. nécessaire. En effet, la nouvelle formule utilisait un substitut synthétique (la vanilline) et les achats d'extrait de vanille furent divisés par deux. Inversement, la sortie récente d'une formule à la vanille a fait monter les prix.

La vanilline reproduit exactement la molécule principale de l'arôme de vanille naturelle. La plus grande richesse de bouquet de la vanille naturelle est due à la présence d'autres composés aromatiques.

Notons que Coca-Cola utilise également de la gomme arabique en grandes quantités.

Cordialement

fourmi

Vous admettez donc que la phrase de départ "personne ne sait aujourd'hui quelle est la composition exacte de cette boisson" n'est pas correcte puisque "le secret est purement marketing".

L'entreprise Coca Cola, comme de nombreuses multinationales États-Uniennes nous vend donc un rêve basé sur ni plus ni moins sur un mensonge.

Si Coca Cola vend autant, c'est qu'il y a assez de cons pour les faire vivre.
Sinon, je trouve ça rigolo "666 là", un peu mystique, mais bon.

Lisez ça, c'est édifiant !!!

Les indiens ne peuvent pas protéger la santé leurs citoyens.

La décision d'interdire Pepsi et Coke a été renversé au niveau national !

Citation :

Les femmes du Kerala contre Coca-Cola
Par Vandana Shiva
mercredi 30 mars 2005
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Expulsé en 1977 par le gouvernement, Coca-Cola a repris pied en Inde le 23 octobre 1993, au moment même où Pepsi-Cola s’y implantait. Les deux entreprises possèdent 90 « usines d’embouteillage » qui sont en réalité... des « usines de pompage » : 52 unités appartiennent à Coca-Cola et 38 à Pepsi-Cola. Chacune extrait entre 1 million et 1,5 million de litres d’eau par jour.

En raison de leurs procédés de fabrication, ces boissons gazeuses présentent des risques. D’abord, parce que le pompage des nappes pratiqué par leurs usines dépouille les pauvres du droit à se fournir en eau potable. Ensuite, parce que ces usines rejettent des déchets toxiques qui menacent l’environnement et la santé. Enfin, parce que les sodas sont des boissons dangereuses - le Parlement indien a mis sur pied une commission mixte chargée d’enquêter sur la présence de résidus de pesticides.

Pendant plus d’un an, des femmes des tribus de Plachimada, dans le district de Palaghat, au Kerala, ont organisé des sit-in pour protester contre l’assèchement des nappes phréatiques par Coca-Cola. « Les habitants, écrit Virender Kumar, journaliste au quotidien Mathrubhumi, portent sur la tête de lourdes charges d’eau potable qu’ils doivent aller chercher loin, pendant que des camions de boissons gazeuses sortent de l’usine Coca [1]. » Il faut 9 litres d’eau potable pour faire 1 litre de Coca.

Les femmes adivasies [2] de Plachimada ont entamé leur mouvement peu après l’ouverture de l’usine Coca-Cola, dont la production devait atteindre, en mars 2000, 1 224 000 bouteilles de Coca-Cola, Fanta, Sprite, Limca, Thums Up, Kinley Soda et Maaza. Le panchayat local [3] lui avait accordé sous conditions l’autorisation de puiser l’eau à l’aide de pompes motorisées. Mais la multinationale s’est mise à puiser, en toute illégalité, des millions de litres d’eau pure dans plus de six puits forés par ses soins et équipés de pompes électriques ultrapuissantes. Le niveau des nappes a terriblement baissé, passant de 45 mètres à 150 mètres de profondeur.

Non contente de voler l’eau de la collectivité, Coca-Cola a pollué le peu qu’il en restait, rejetant les eaux souillées dans les forages à sec creusés sur ses installations pour enfouir les déchets solides. Auparavant, l’entreprise déposait ses déchets en dehors, si bien qu’à la saison des pluies leur dissémination dans les rizières, les canaux et les puits constituait une menace des plus sérieuses pour la santé publique. Ce n’est plus le cas. Mais la contamination des sources aquifères n’en est pas moins réelle.

D’où l’assèchement de 260 puits, dont le forage avait été assuré par les autorités pour subvenir aux besoins en eau potable et à l’arrosage agricole. Dans cette région du Kerala, appelée « grenier à riz », les rendements agricoles ont diminué de 10 %. Et Coca-Cola, c’est le comble, redistribue ses déchets toxiques aux villageois sous forme d’engrais. Les tests ont pourtant montré que ceux-ci ont une forte teneur en cadmium et en plomb, substances cancérigènes.

Des représentants des tribus et des paysans ont donc également dénoncé la contamination des réserves aquifères et des sources, et les forages effectués à tort et à travers, qui ont gravement compromis les récoltes ; ils ont réclamé la protection des sources d’eau potable, des mares et des réservoirs, l’entretien des voies navigables et des canaux.

Sommé de s’expliquer, Coca-Cola a refusé de fournir au panchayat les explications demandées. Ce dernier lui a donc notifié la suppression de sa licence d’exploitation. La multinationale a essayé d’acheter le président, M. Anil Krishnan, en lui offrant 300 millions de roupies. En vain. Toutefois, si le panchayat lui a retiré son permis d’exploiter, le gouvernement du Kerala a continué à protéger l’entreprise. Il lui verse quelque 2 millions de roupies (36 000 euros) au titre de subvention à la politique industrielle régionale. Dans tous les Etats où ils ont des usines, Pepsi et Coca touchent des aides similaires, pour des boissons dont la valeur nutritionnelle est nulle, en comparaison des boissons indiennes (nimbu pani, lassi, panna, sattu...).

De plus en plus, l’industrie des boissons gazeuses utilise le sirop de maïs, à haute teneur en fructose. Non seulement cet édulcorant est néfaste pour la santé, mais la production de maïs sert déjà à la fabrication industrielle d’aliments pour le bétail. C’est autant de moins pour la consommation humaine, et, en réalité, cela prive les pauvres d’un produit de base essentiel, à bon marché. En outre, le remplacement d’édulcorants plus sains tirés de la canne à sucre, tels que le gur et le khandsari, lèse les paysans, à qui ces produits assuraient des moyens de subsistance. Bref, Coca-Cola et Pepsi-Cola ont sur la chaîne alimentaire et l’économie un impact énorme.

En 2003, les autorités sanitaires ont informé les habitants de Plachimada que la pollution de l’eau la rendait impropre à la consommation. Les femmes furent les premières à dénoncer cet « hydropiratage » lors d’un dharna (sit-in) devant les grilles de la compagnie.

Amorcé à l’initiative des femmes adivasies, le mouvement a déclenché une vague de soutien nationale et internationale. Sous la pression de ce mouvement de plus en plus puissant et en raison de la sécheresse venue encore aggraver la crise de l’eau, le chef du gouvernement du Kerala a enfin ordonné, le 17 février 2004, la fermeture de l’usine Coca-Cola. Les alliances arc-en-ciel forgées au départ entre les femmes de la région ont fini par mobiliser l’ensemble du panchayat. De son côté, celui de Perumatty (au Kerala) a déposé auprès du tribunal suprême de cet Etat une plainte contre la multinationale, au nom de l’intérêt public.

Le 16 décembre 2003, le juge Balakrishnana Nair a ordonné à Coca-Cola de cesser ses pompages pirates dans la nappe de Plachimada. Les attendus du jugement valent autant que la décision elle-même. En effet, le magistrat a notamment précisé : « La doctrine de la confiance publique repose avant tout sur le principe voulant que certaines ressources telles que l’air, l’eau de mer, les forêts ont pour la population dans son ensemble une si grande importance qu’il serait totalement injustifié d’en faire l’objet de la propriété privée. Lesdites ressources sont un don de la nature et devraient être gratuitement mises à la disposition de chacun, quelle que soit sa position sociale. »

Et le magistrat de poursuivre : « Puisque cette doctrine impose au gouvernement de protéger ces ressources de telle sorte que tout le monde puisse en profiter, il ne peut autoriser qu’elles soient utilisées par des propriétaires privés ou à des fins commerciales (...). Tous les citoyens sans exception sont les bénéficiaires des côtes, des cours d’eau, de l’air, des forêts, des terres fragiles d’un point de vue écologique. En tant qu’administrateur, l’Etat a de par la loi le devoir de protéger les ressources naturelles, ne peuvent être transférées à la propriété privée. » En clair : l’eau est un bien public. L’Etat et ses diverses administrations ont le devoir de protéger les nappes phréatiques contre une exploitation excessive, et, en la matière, leur inaction est une violation du droit à la vie garanti par l’article 21 de la Constitution indienne. La Cour suprême a toujours affirmé que le droit de jouir d’une eau et d’un air non pollués faisait partie intégrante du droit à la vie défini dans cet article.

Même en l’absence d’une loi régissant l’utilisation des nappes phréatiques, le panchayat et l’Etat sont tenus de s’opposer à la surexploitation de ces réserves souterraines. Et le droit de propriété de Coca-Cola ne s’étend pas aux nappes situées sous les terres lui appartenant. Nul n’a le droit de s’en arroger une grande partie, et le gouvernement aucun pouvoir d’autoriser un tiers privé à extraire cette eau dans de telles quantités. D’où les deux ordres émis par le tribunal : Coca-Cola cessera de pomper l’eau pour son usage dans un délai d’un mois jour pour jour ; le panchayat et l’Etat s’assureront que, passé ce délai, la décision sera appliquée.

La révolte des femmes, cœur et âme du mouvement, a été relayée par des juristes, des parlementaires, des scientifiques, des écrivains... La lutte s’étend à d’autres régions où Coca et Pepsi pompent les réserves aquifères. A Jaipur, la capitale du Rajasthan, après l’ouverture de l’usine Coca-Cola, en 1999, le niveau des nappes est passé de 12 mètres de profondeur à 37,5 mètres. A Mehdiganj, une localité située à 20 kilomètres de la ville sainte de Varanasi (Bénarès), il s’est approfondi de 12 mètres, et les champs cultivés autour de l’usine sont désormais pollués. A Singhchancher, un village du district de Ballia (dans l’est de l’Uttar Pradesh), l’unité de Coca-Cola a pollué eaux et terres. Partout la protestation s’organise. Mais, le plus souvent, les autorités publiques répondent aux manifestations par la violence. A Jaipur, le militant pacifiste Siddharaj Dodda a été arrêté en octobre 2004 pour avoir participé à une marche exigeant la fermeture de l’usine.

Des chaînes humaines autour des usines

A l’assèchement des puits s’ajoutent les risques de contamination. Le tribunal suprême du Rajasthan a interdit à la vente les boissons produites par Coca et Pepsi, car ces derniers ont refusé de détailler la liste de leurs composants, alors que des études ont montré qu’elles contenaient des pesticides dangereux pour la santé [4]. Les deux géants ont porté l’affaire devant la Cour suprême, mais celle-ci a rejeté l’appel et suivi le tribunal du Rajasthan en ordonnant la publication de la composition précise des produits. Pour l’heure, ces boissons demeurent interdites dans la région.

Une étude menée en 1999 par All India Coordinated Research Project on Pesticide Residue (AICRP) a montré que 60 % des produits alimentaires vendus sur le marché sont contaminés par des pesticides et que 14 % d’entre eux contenaient des doses supérieures au maximum autorisé. Cela remet en cause le mythe selon lequel les multinationales privilégient la sécurité, ce qui les rendrait plus fiables que le secteur public. Ce préjugé contre l’administration publique des biens et des services a contribué à faire accepter la privatisation. Pourtant, ce recours au privé ne permet pas de fournir une eau de qualité à un prix abordable.

Le 20 janvier 2005, dans toute l’Inde, des chaînes humaines se sont formées autour des usines Coca et Pepsi. Des tribunaux populaires ont notifié aux « hydropirates » l’ordre de quitter le pays. Le cas de Plachimada prouve que la population peut l’emporter sur des entreprises privées. Les mouvements pour la préservation de l’eau vont d’ailleurs bien au-delà. Ils concernent aussi les barrages - et les grands projets qui prévoient de détourner le cours de toutes les rivières de la péninsule indienne suscitent une opposition croissante [5]. Ils dénoncent les privatisations encouragées par la Banque mondiale et la privatisation de la fourniture d’eau à Delhi [6]. Le pillage ne pourrait avoir lieu sans l’aide des Etats centralisateurs. Cette bataille contre le vol de l’eau ne concerne pas que l’Inde. La surexploitation des nappes phréatiques et les grands projets jouent à l’encontre de la préservation de la Terre. Il faut savoir que si chaque partie de la planète recevait autant de précipitations, à la même fréquence et selon le même schéma, les mêmes plantes pousseraient partout et l’on trouverait partout les mêmes espèces animales. La planète est faite de diversité. Le cycle hydrologique est une démocratie - un système de distribution pour toutes les espèces vivantes. Faute de démocratie de l’eau, il ne peut y avoir de vie démocratique.

Vandana Shiva

Que pensez-vous des substitus idéologiques à Coca Cola, comme:

Mecca Cola



Ou

Zam zam cola



Et leurs slogans "Buvez intelligent, ne buvez pas Coca Cola" ?

zatopek a écrit:

Que pensez-vous des substitus idéologiques à Coca Cola

Que c'est absurde et ridicule...
Il n'y a jamais eu, en comparaison, de Soviet Cola... on n'essaye pas en effet d'imiter jusqu'à la couleur le produit symbole d'un "mode de vie" représentant des valeurs qu'on n'aime pas.
Ou alors, il y a aussi des intérêts marketing derrière.

PS: et pour boire intelligent, je me sers de mon robinet de cuisine... parce que je n'aime pas davantage boire musulman que boire yankee (et ça tombe bien, je déteste d'ailleurs ce type de boissons au cola).

Bah moi j'avoue qu'il m'est arrivé d'acheter du coca pour deux occasions:
-Déboucher les tuyaux de ma cuisine. (ça marche super bien!!!! )
-sans le faire exprès

Les substituts permettent aux accroc de coca de satisfaire leurs besoins de drogué en ayant meilleurs conscience...
Mais coca ne fait pas que du coca, la pire action de la compagnie en France est sans conteste le rachat d'evian: une honte!!!

zatopek a écrit:

Et leurs slogans "Buvez intelligent, ne buvez pas Coca Cola" ?

Bof... en quoi c'est intelligent ?

Citation :

Bof... en quoi c'est intelligent ?

Bof.... et cela veut dire quoi "être intelligent" ????

Cordialement

fourmi

Oui bon, faut pas exagérer non plus ! Je suis certain que nous sommes à peu près tous client de la firme Coca-Cola : qui n'a jamais acheté du Minute Maid ?

En fait, je ne vois pas ou le nouveau problème. Et il ne faut pas non plus tomber dans l'anti-américanisme primaire.

Pour ma part j'en consomme très peu, non pas que je n'aime pas mais j'ai un budget limité et la bière en guindaille est si bon marché !



Ha pour Coca-cola, vous avez oublié le grand classique : la firme a colla boré avec les nazis (et oui j'en rajoute une couche lol).

sympatik a écrit:

Que c'est absurde et ridicule...
Il n'y a jamais eu, en comparaison, de Soviet Cola... on n'essaye pas en effet d'imiter jusqu'à la couleur le produit symbole d'un "mode de vie" représentant des valeurs qu'on n'aime pas.
Ou alors, il y a aussi des intérêts marketing derrière.

PS: et pour boire intelligent, je me sers de mon robinet de cuisine... parce que je n'aime pas davantage boire musulman que boire yankee (et ça tombe bien, je déteste d'ailleurs ce type de boissons au cola).

Pour ma part j'aime bien boire un coca cola, ne me tapez pas dessus svp donc la question se pose. Bien entendu nous sommes tous d'accord pour dire que ce type de boisson est très sucré est n'apporte rien de bon à l'organisme d'un point de vue nutritionnel.

Imagines donc sympatik que tu as 2 robinets chez toi, le goût de l'eau provenant de ces robinets est sensiblement le même et il te faut choisir entre soit l'un soit l'autre. Un de ces robinets profite à une des plus grandes multinationales au monde, l'autre profite à une PME basé à Téhéran (cf zam zam) ou qui verse une partie de ses profits à un des peuples les plus démunis de la terre (Palestine, cf Mecca Cola). Lequel vas-tu choisir en ton âme et conscience ?

Saviez vous que de nombreuses personnes boivent du Pepsi Cola à l'instar de Coca Cola tout simplement du fait que le 1er n'a pas le monopole et la renommée du second ?

Le raissonement est sensiblement identique.

Citation :

ou qui verse une partie de ses profits à un des peuples les plus démunis de la terre (Palestine, cf Mecca Cola).

Sans te vexer, j'aimerais d'abord avoir les preuves que l'argent ne finit ni dans les poche d'un caïd local ni dans celle d'un djihadiste !
Dans ce cas, je préfère largement m'abreuver de Coca-Cola !

Savinien a écrit:

j'aimerais d'abord avoir les preuves que l'argent ne finit ni dans les poche d'un caïd local ni dans celle d'un djihadiste !

Et que l'argent de nos impôts dédié à l'aide internationale ne finisse pas dans les poches des dirigeants pourris et millionnaires.

Citation :

Dans ce cas, je préfère largement m'abreuver de Coca-Cola !

En plus le coca-cola est une sorte de produit local puisqu'en général il est mis en bouteille sur place.

Savinien a écrit:

Sans te vexer, j'aimerais d'abord avoir les preuves que l'argent ne finit ni dans les poche d'un caïd local ni dans celle d'un djihadiste ! Dans ce cas, je préfère largement m'abreuver de Coca-Cola !

Ce qui caractérise le système dans lequel nous vivons c'est le fait que nous ne savons jamais vraiment comment les profits sont utilisés, alors que comme le soulignais concombre un peu plus haut les méfaits de Coca Cola dans les pays du 1/3 monde sont bien connus.

http://en.wikipedia.org/wiki/Mecca_Cola

Part of its corporate philosophy is its pledge to donate 10% of its profits to fund humanitarian projects (such as schools) in the Palestinian territories, and another 10% to charities in the countries in which the drink is sold

Qu'en est-il de la réalité ? Je ne sais pas ... mais si Savinien ou MawaK pouvait m'apportait la preuve que l'argent est utilisé à des fins non pacifiques, alors là il y aurait quelque chose à y re-dire.

Euh et pourquoi est-ce que je suis dans la liste de ceux qui devraient amener ces preuves ?

MawaK a écrit:

Euh et pourquoi est-ce que je suis dans la liste de ceux qui devraient amener ces preuves ?

Puisque tu as écrits:

que l'argent de nos impôts dédié à l'aide internationale ne finisse pas dans les poches des dirigeants pourris et millionnaires.

À ma connaissance cette hypotése n'a jamais était vérifié, non ?

zatopek a écrit:

Pour ma part j'aime bien boire un coca cola, ne me tapez pas dessus svp donc la question se pose. Bien entendu nous sommes tous d'accord pour dire que ce type de boisson est très sucré est n'apporte rien de bon à l'organisme d'un point de vue nutritionnel.

Tu seras fouetté en place publique devant Arlette pour tes goûts démoniaques !

zatopek a écrit:

Imagines donc sympatik que tu as 2 robinets chez toi, le goût de l'eau provenant de ces robinets est sensiblement le même et il te faut choisir entre soit l'un soit l'autre. Un de ces robinets profite à une des plus grandes multinationales au monde, l'autre profite à une PME basé à Téhéran (cf zam zam) ou qui verse une partie de ses profits à un des peuples les plus démunis de la terre (Palestine, cf Mecca Cola). Lequel vas-tu choisir en ton âme et conscience ?

Peut-être que j'arrêterais de boire au robinet ?
Non, sans dec, j'ai du mal à préférer l'un à l'autre. Un peu comme si j'avais juste le choix de voter entre Le Pen et Villiers.
Mecca ou Zam Zam ne me semblent pas en effet des entreprises aussi morales, pures et innocentes que ça, et elles véhiculent comme Coca une "philosophie" qui n'est pas la mienne.

zatopek a écrit:

Saviez vous que de nombreuses personnes boivent du Pepsi Cola à l'instar de Coca Cola tout simplement du fait que le 1er n'a pas le monopole et la renommée du second ?

Ce qui est assez amusant car Pepsi a dépassé Coca en terme de CA, si je ne m'abuse (mais sur l'ensemble des boissons, dont Minute Maid, Fanta etc.).
Bon, je reconnais être avantagé sur le coup car je ne consomme aucune de ces boissons... mais je ne fais même pas de "boycott citoyen", c'est juste une histoire de goût.

zatopek a écrit:

À ma connaissance cette hypotése n'a jamais était vérifié, non ?

Que les dirigeants palestiniens soient millionnaires et que la corruption soit leur sport préféré ? C'est meme une des raisons avancées pour expliquer la victoire du Hamas.

Mais je parlais pas du mecca cola. En soit ce genre de truc ne m'intéresse pas du tout. C'est pas de l'humanitaire, c'est soutenir une idéologie. Et puis ce ne sont pas des régions qui ont spécialement besoin d'argent et d'attention, vu qu'elles sont deja sur-médiatisées. Ils ont plutot besoin de gros coups de pieds au cul (d'un coté comme de l'autre).

Puis mecca cola a de drôles d'intention (suite de la citation que t'as mis plus haut) :

Citation :

Part of its corporate philosophy is its pledge to donate 10% of its profits to fund humanitarian projects (such as schools) in the Palestinian territories, and another 10% to charities in the countries in which the drink is sold — particularly (to quote its website), "associations who work towards peace in the world and especially for peace in the conflict between Palestinians and fascist Zionist apartheid".

Charmant. Sans moi.

Citation :

mais si Savinien ou MawaK pouvait m'apportait la preuve que l'argent est utilisé à des fins non pacifiques, alors là il y aurait quelque chose à y re-dire.

Mais mon cher ami, ce n'est pas comme cela que cela marche, c'est à toi d'apporter la preuve que l'argent va bien à des oeuvres pacifiques, non le contraire, selon la bonne vieille maxime "dans le doute, abstiens toi" !

Faut pas inverser les rôles non plus !

ensuite, je rejoints Mawak, la réthorique utilisée ne me plais pas du tout.

J'ai un peu de peine à comprendre comment on peut encore boire du Coca ou du pepsi après avoir lu l'article que j'ai posté en page 1.
Le pretexte que cela soit fait localement est un vrai piège. Cela fait des dégats environnementaux et empêche totalement la diversité de boisson que peut avoir les indiens.
Partout c'est la même chose. Au Kenya ou au Soudan, il y avait comme boisson que des marques coca (que des limonades sucrées). Ils tuent la diversité, ils tuent les boissons locales en rapport culturellement avec les gens. Ils uniformisent le monde.

Là si tu vux savoir, je suis au Pineau des Charentes !!!

Savinien a écrit:

Là si tu vux savoir, je suis au Pineau des Charentes !!!

Concombre, je sais pas à qui tu t'adresses pour le "local", mais comme je l'ai évoqué je précise que je parlais du coca vs mecca & co. Comme consommation personnelle. Donc rien à voir avec l'Inde, j'habite en Suisse.

Enfin bon, ma consommation de coca ne devant pas dépasser 1-2l par an, je me sens pas trop concernée par cette problèmatique Je viens quand meme de gouter le coca zero qui... a le gout de coca... pis ca me fera une bouteille sympa pour le sport, j'adore parce qu'elle garde son odeur de gaz de rot pendant tellement longtemps