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 Mes loisirs à moi

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MessageSujet: Mes loisirs à moi   Mes loisirs à moi EmptyDim 15 Jan 2006 - 13:39

L'économie du bangladesh, palpitant pays dont voici un résumé


[Flag of Bangladesh]
République populaire du Bangladesh

Bangladesh
Gana Prajatantri Bangladesh

Capitale: Dacca
Population: 131 millions (2001)
Langue officielle: bengali
Groupe majoritaire: bengali (80 %)
Groupes minoritaires: chittagonien (11,2 %), sylhetti (4 %), sadri (0,16 %), santali (0,13 %), mogh (0,1 %), birman (0,1 %), chin (0,1 %), etc.
Système politique: république unitaire parlementaire
Articles constitutionnels (langue): art. 3 et 23 de la Constitution du 30 avril 1996
Lois linguistiques: aucune

1 Situation géographique
Le Bangladesh (officiellement appelé République populaire du Bangladesh) est un pays d’Asie méridionale situé dans la partie nord-est du sous-continent indien; limité au sud par le golfe du Bengale, le pays est presque entièrement enclavé par le nord-est de l'Inde et possède une courte frontière avec la Birmanie. La superficie du pays est de 147 570 km², équivalant à environ la moitié de celle de l'Italie. La capitale et la plus grande ville du pays est Dacca (environ neuf millions d’habitants pour l’agglomération).

Le Bangladesh est constitué de six divisions administratives, du nord au sud: Rajshahi, Dacca, Sylhet, Khulna, Barisal et Chittagong. Les villes les plus importantes sont Dacca (10,4 millions), Chittagong (3,3 millions), Khulna (1,2 million) et Rajshani (712 720).

Au point de vue géographique, historique et culturel, le Bangladesh correspond à la partie la plus vaste et la plus peuplée de l'ancien Bengale, constitué également par l’État indien voisin appelé Bengale occidental (capitale: Calcutta). Rappelons aussi qu'entre 1947 et 1971 le Bangladesh était une province du Pakistan (Dominion of Pakistan), appelée Pakistan oriental. Le 25 mars 1971, les dirigeants du Pakistan oriental ont proclamé l’indépendance du pays sous le nom de Bangladesh (du bengali «nation du Bengale»); mais son indépendance n’a été effective que le 16 décembre 1971, alors que les troupes pakistanaises se sont rendues aux forces conjointes du Bangladesh et de l’Inde.


Le Bangladesh


Les divisions administratives
2 Données démolinguistiques

La très grande majorité des habitants du Bangladesh sont des Bengalis. Ils descendent des Indo-Aryens qui ont commencé à émigrer dans le pays en provenance de l’Ouest il y a des milliers d’années et qui se sont métissés au Bengale (ancien Bengal) avec les groupes indigènes. Les Bengalis occupent les basses vallées du Gange et du Brahmapoutre et constituent l'extrême avancée vers l'est des langues indo-iraniennes. Ils sont séparés géographiquement des Moundas confinés vers le sud-ouest, des Himalayens (à l'est du Népal), des Môn-Khmers (encore présents en Assam, par l'ethnie des Khasis) et des Tibéto-Birmans (au nord et à l'ouest).

Environ 25 communautés ethniques et minoritaires vivent au Bangladesh, notamment dans quatre régions (les Chittagong Hill Tracts, le Nord-Ouest, le Centre-Nord et les districts du nord du pays). Parmi les minorités ethniques figurent les Chakma et les Mogh, des peuples mongoloïdes vivant dans les collines des Chittagong, les Santal qui descendent en grande partie d’émigrants venant de l’Inde actuelle et les Biharis, des musulmans non bengalis qui sont venus de l’Inde après la partition de 1947.

L’islam, la religion d’État, est pratiqué par environ 85 % de la population, la quasi-totalité des musulmans étant de rite sunnite. Les autres sont hindouistes, bouddhistes ou chrétiens (ou animistes).



3 Données historiques

En raison de sa position stratégique, le Bangladesh (alors le Bengale) a servi de port d’entrée et d'intermédiaire commercial entre le sud de l’Asie et l’Extrême-Orient. L’influence du Bengale s’est répandue partout. De puissants empires (Gangaridai et Prasioi, Mauryas, Guptas, Sasanka, Pala, Senas) se sont succédé dans la région durant plusieurs siècles. Dans l'Antiquité, le Bengale était connu comme la terre de l’abondance. Alexandre le Grand a parcouru la région, attiré par son abondance légendaire. Le Bengale fut converti à l'hindouisme très précocement et fit partie des grands empires de l'Inde du Nord. Il a acquis une certaine personnalité sous la dynastie des Pala après le VIIIe siècle, qui développèrent le bouddhisme. Les Pala agrandirent le territoire pour englober les États actuels de Bihar, d'Orissa et du Bangladesh. Après 1200, la région fut conquise par les musulmans, mais ceux-ci ne purent islamiser le reste de l'Inde. Après 800 ans de domination musulmane, seulement 25 % de la population indienne avait été convertie. Toutefois, le Bengale et le Pakistan actuel subirent l'islamisation en raison de l'établissement dès le XIVe siècle de fortes principautés musulmanes. À la suite de cette invasion islamiste, surgit une langue commune aux hindous et aux musulmans: l'ourdou qui est resté la langue d'une grande partie du nord de l'Inde et du Pakistan.

3.1 La colonie britannique

À la fin du XVIe siècle, l'actuel territoire du Bangladesh fut conquis par l'empereur moghol Akbar; la majorité de la population, initialement bouddhiste, fut convertie à l'islam. Parallèlement au déclin de la puissance moghole au XVIIIe siècle, une dynastie distincte émergea au Bengale, au Bihar et dans l'Orissa, sous la domination des nababs du Bengale. Dès le XVe siècle, les Européens commencèrent à s'intéresser aux richesses du Bengale, notamment les Portugais, les Anglais et les Français. Tous installèrent des comptoirs le long de la Hooghly. Les nababs entrèrent bientôt en conflit avec les Britanniques et presque la totalité de la région (à l'exception du Cooch Behar et Tripura) devint une «division» des Indes britanniques en 1699. C'est à partir du Bengale que les Britanniques organisèrent la conquête de l'Inde du Nord. Les Anglais réussirent à imposer définitivement leur domination après la bataille de Plassey en 1757. Puis la défaite du général français Thomas de Lally-Tollendal à Madras (1758) et sa reddition à Pondichéry (1761) assurèrent à la couronne d'Angleterre la domination sur tout le sous-continent indien, soit du Pakistan jusqu'au Sri Lanka.

La province du Bengale fut une des plus importantes de l'Inde britannique, dont Calcutta devint la capitale entre 1857 et 1910. À l'époque, le Bengale incluait l'actuel Bangladesh, le Bihar, l'Orissa et s'étendait jusqu'à Agra (la ville du Taj Mahal). Au gré des décisions politiques, il fut plusieurs fois morcelé, notamment en 1905. Durant la colonisation britannique, les autorités exploitèrent consciemment l'antagonisme entre hindous et musulmans afin de diviser pour régner. Les Britanniques favorisèrent d'abord les hindous parce méfiaient des musulmans. Puis devant le nationalisme musulman, les Britanniques tentèrent de gagner l'appui des musulmans aisés en leur offrant plus d'emplois au gouvernement et dans les établissements d'enseignement. La grande mutinerie en 1857 en Inde du Nord marqua le début des mouvements nationaux, lesquels atteignirent leur apogée dans les années 1920 avec Gandhi (assassiné en 1948). Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire du Bangladesh se confondit avec celle de l’Inde.

3.2 Le Pakistan oriental

En 1947, avec l'indépendance de l'Inde et la séparation de ce grand pays en deux entités: l'Inde hindoue et le Pakistan musulman, la partie occidentale de l'ancienne province du Bengale fut attribuée à l'Inde sous le nom de Bengale occidental (aujourd'hui le Pakistan) et la partie orientale devint le Pakistan oriental (aujourd'hui le Bangladesh). Les deux Pakistans ou Dominion du Pakistan restèrent séparés par la langue (ourdou et bengali), la culture et plus de 1600 km de territoire indien; l'islam apparut comme le seul lien unificateur des deux Pakistan. Les musulmans de l'Inde affluèrent dans les deux Pakistans, alors que les hindouistes se réfugièrent en Inde. Quelque 11 millions d'hindous émigrèrent vers l'Inde au moment de la partition.
Le Pakistan occidental se mit à pratiquer une politique hégémonique, qui ne tarda pas à susciter chez les Bengalis du Pakistan oriental un fort mécontentement. En effet, les Pakistanais orientaux (Bengalis) perçurent rapidement que la partition territoriale de 1947 ne les mettait pas dans une position d’égalité avec les Pakistanais occidentaux; ils ne purent admettre l’absence des Bengalis dans la conduite des affaires menées par le gouvernement central (le Dominion). Quant à la question linguistique, elle a contribué à alimenter les conflits. En effet, le gouvernement central du Pakistan ignora la demande de proclamer le bengali comme langue co-officielle du Dominion et décida d'imposer l'ourdou comme seule langue de l'État. Dès 1948, un mouvement pour rétablir le bengali dans le Dominion commun se forma. Le 21 février 1952, les étudiants des universités de Dacca tentèrent de s'approcher pacifiquement de l'Assemblée du Pakistan oriental afin de forcer les députés à acquiescer à leurs demandes; la police ouvrit le feu sur les étudiants qui manifestaient pacifiquement à la Cité universitaire de Dacca.

Le lendemain, lors d'une grève générale pour protester contre la répression policière, les forces de sécurité pakistanaises ouvrirent à nouveau le feu sur la foule; ce fut alors les premiers «martyrs» de la langue du Bangladesh. Les Bengalis orientaux constatèrent ainsi que leur situation coloniale n'avait guère changé depuis 1947. Bien que constituant la très grande majorité de la population du Pakistan oriental, le bengali ne devint officielle sur leur propre territoire qu'après des années de lutte. Pendant ce temps, la quasi-totalité des fonctions administratives et gouvernementales était monopolisée par les Pakistanais occidentaux.

Le président du Dominion du Pakistan, le général Ayyub Khan, se décida à organiser l’élection d’une Assemblée constituante pour le Pakistan oriental en décembre 1970. Toutefois, son refus d’entériner la victoire de la Ligue Awami déclencha une guerre civile, suivie d'une violente répression de la part du Pakistan occidental. Grâce à l'intervention de l'armée indienne, le Pakistan oriental obtint son indépendance en décembre 1971 sous le nom de Bangladesh. Entre-temps, quelque trois millions de Bangladeshi sont morts pour l'indépendance du pays.

3.3 Le Bangladesh indépendant

Mujibur Rahman (1920-1975), dirigeant de la Ligue Awami, devint chef du gouvernement en janvier 1972 (président en 1975). Assumant tous les pouvoirs, il exerça une quasi-dictature et supprima le Parlement. Il fut renversé par un coup d'État en août 1975, puis exécuté. Contre toute attente, aucune disposition linguistique ne fut adoptée dans la Constitution du 4 novembre 1972, mais elle supprima toute identification politique entre la religion et l'État, c'est-à-dire toute exploitation de la religion pour des fins politiques, et interdit la discrimination pour des raisons religieuses (article 2 de la Constitution). L'imposition de la nationalité bengalie à tous les citoyens du Bangladesh a marginalisé les communautés ethniques qui n'étaient pas d'origine bengalie (Bangladeshi).

Par la suite, le pays fut gouverné par des militaires: Zia ur-Rahman (1935-1981) de 1975 jusqu'à son assassinat en 1981, puis Muhammad Ershad (1929- ), de 1982 à 1990. Ce dernier renforça la politique d'islamisation engagée par son prédécesseur: l'islam devint ainsi la religion d'État en 1988 grâce à une modification constitutionnelle à l'initiative du général Ershad sous le prétexte que la population était musulmane à près de 90 %. Les tribus chakmas, qui vivaient dans les Chittagong Hill Tracts à l'est du Bangladesh, subirent durant de nombreuses années un génocide silencieux, perpétré en toute impunité par les forces armées. En 1986, quelque 70 000 Chakmas durent fuir la répression et survivre dans les camps de réfugiés de la région de Tripura, en Inde.

Accusé de corruption, Ershad fut contraint de démissionner en décembre 1990 et fut condamné à vingt ans d’emprisonnement. De nouvelles élections furent organisées en février 1991. Le Parti national du Bangladesh remporta la majorité des 330 sièges du Parlement, et la bégum Khaleda Zia, veuve de Zia ur-Rahman, devint premier ministre. Son règne fut marqué par une forte progression des mouvements islamistes. La montée du fondamentalisme rendit la situation politique du Bangladesh encore plus instable. La crise sociale conduisit, le 27 mars 1996, à la démission de Khaleda Zia et à l’annulation des élections législatives boycottées par l’opposition.

Les élections du 12 juin 1996 portèrent au gouvernement la Ligue Awami avec l’appui du Jatiya Party. Le nouveau gouvernement s’attacha à la libéralisation de l’économie et à la coopération économique avec ses voisins et avec les pays musulmans. La question du partage des eaux du Gange avec l’Inde trouva une solution négociée. Un traité de paix fut signé (2 décembre 1997) afin de mettre un terme à l’insurrection dans les Chittagong Hill Tracts, où les minorités tibéto-birmanes réclamaient leur autonomie depuis 1975. Le gouvernement a mis en œuvre certaines dispositions, dont la création du ministère des Chittagong Hill Tracts et du Conseil régional des Chittagong Hill Tracts ainsi que d'une commission pour le règlement des questions territoriales. Cependant, dans les faits, rien n'a réellement changé et on ne peut que déplorer la lenteur avec laquelle l'Accord de paix des Chittagong Hill Tracts est mis en œuvre. On attend encore le transfert éventuel hors de la région des 400 000 colons bengalis installés dans les Chittagong. Selon les autorités, l'accord aurait permis le retour de l'Inde et la réinstallation dans les Chittagong Hill Tracts des derniers membres des tribus chakma, marma et tripura. Toutefois, les dizaines de milliers Chakmas qui demeurent parqués dans les camps du Tripura en Inde, ont refusé d'être rapatriés parce que le gouvernement du Bangladesh n'aurait pas accepté d'associer au processus ni le Haut-Commissariat des réfugiés ni le Comité international de la Croix-Rouge. C'est pourquoi les réfugiés ont estimé que leur sécurité n'était pas garantie et qu'ils n'avaient aucune chance d'obtenir des conditions de ré-installation adéquates. Néanmoins, au début du mois d'avril 1997, quelque 7000 d'entre eux ont été rapatriés de force.

De juillet à septembre 1998, une véritable catastrophe naturelle s’abattit sur le Bangladesh: des inondations touchent 31 millions de personnes et causèrent des pertes évaluées à deux milliards de dollars. En octobre 1999, le Bangladesh, qui se classait au troisième rang mondial pour sa contribution en hommes destinés aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, reçut un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. En mars 2000, après la ratification par le Bangladesh du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), Bill Clinton fut le premier président américain à effectuer une visite officielle dans le pays. À l'aube du XXe siècle, le Bangladesh, devenu relativement démocratique, reste encore exposé au problèmes des eaux et à ceux engendrés par sa dynamique démographique, ainsi que par la confrontation entre groupes laïcs et éléments fondamentalistes. Par ailleurs, le Bangladesh doit composer avec une démographie galopante, un taux d'alphabétisation dérisoire et une pauvreté quasiment endémique. Enfin, les autorités ne semblent n'avoir prêté aucune attention aux allégations de torture de la part de la police et de l'armée. Les allégations d'arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de mauvais traitements à l'encontre de la population tribale vivant dans les Chittagong préoccupent les responsables des droits de l'homme.
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