De nombreux monologues libéraux, pas un débat démocratique

La campagne électorale présidentielle de 2007 se distingue par une très marquée préférence des candidats partisans du libéralisme économique à l’exercice du monologue et par l’absence de débats directs entre candidats.

Déjà, les primaires organisées par le PS inauguraient ce dénie d’échanges démocratiques par plusieurs monologues néanmoins qualifiés officiellement de débats.
L’UMP fit certes rapidement mieux : Il n’y eut qu’un candidat.
L’UDF s’organisait depuis longtemps autour d’une figure centrale qui devint le candidat centriste.

Au moment où la campagne officielle de la république débuta enfin … Il y a quelques jours … Les média avaient commencé à utiliser les termes fin de campagne, fin décisive et même sprint final.

Aucun débat télévisé n’est organisé entre les candidats. Peut-être ceux ayant permis une expression démocratique pour se prononcer quant au TCE furent jugés comme une mauvaise pratique de communication pour 2007 ?
Il est vrai que plans com et techniques marketing ne manquèrent pas dès 2006. Quoi de mieux pour respecter la diversité, notamment sur les couvertures glacées des magasines ?

Mais rien n’est encore joué car bientôt les citoyens incarneront pour tous ceux qui le souhaitent le rôle crucial de porteur de la démocratie. Chaque électeur pourra choisir de soutenir bien haut l’expression de cette démocratie en affirmant ses convictions propres grâce au bulletin le plus en adéquation avec elles. Ce choix de liberté assurera seul la vivacité démocratique de l’expression populaire.

Ben oui ! Les programmes proposés à l'électeur le sont par livrets séparés.

Tout bêtement parce que les candidats de gauche ont globalement refusé tout débat contradictoire ...

Dans son numéros 3022, le magasine PARIS MATCH effectue un traitement particulièrement partial de l’élection présidentielle française à venir.
Il prend parti, dès la couverture, de favoriser une sélection de quatre candidats. Il s’agit d’une présentation orientée et de nature à influencer les votes.
Les photos de Nicolas Sarkozy, de Ségolène Royal, de François Bayrou et de Jean-Marie Le Pen apparaissent seules en couverture. Ce traitement préférentiel se développe en continu dans les articles du magasine.

Il est écrit : « … Dans la dernière ligne droite, les quatre principaux candidats mobilisent leur garde rapprochée pour l’affrontement décisif … »
« … les quatre principaux candidats … » : Cette position subjective ne fait pas honneur à la neutralité journalistique.

En tout, quatre séries de photos sont exclusivement consacrées à ses quatre candidats. Cette mise en valeur partisane s’avère très flagrante.

Les sondages publiés me semblent de plus bien éloignés de la réalité concrète.

Cette stratégie éditoriale vise à minimiser gravement l’importance des autres candidats et ainsi à dissuader de voter pour l’un d’entre eux.
Tout est fait pour que les électeurs se représentent les quatre candidats choisis comme ceux susceptibles de se qualifier pour le second tour.
Mais, les citoyens ont déjà démontré la preuve de leur résistance à l’unilatéralisme politico-médiatique …

Citation :

"Sandra"]Dans son numéros 3022, le magasine PARIS MATCH effectue un traitement particulièrement partial de l’élection présidentielle française à venir.
Il prend parti, dès la couverture, de favoriser une sélection de quatre candidats. Il s’agit d’une présentation orientée et de nature à influencer les votes.
Les photos de Nicolas Sarkozy, de Ségolène Royal, de François Bayrou et de Jean-Marie Le Pen apparaissent seules en couverture. Ce traitement préférentiel se développe en continu dans les articles du magasine.

Est-il "partial" de ne pas perdre de temps avec des candidats plus folkloriques que crédibles, dont le rôle est essentiellement anecdotique ?

Citation :

Il est écrit : « … Dans la dernière ligne droite, les quatre principaux candidats mobilisent leur garde rapprochée pour l’affrontement décisif … »
« … les quatre principaux candidats … » : Cette position subjective ne fait pas honneur à la neutralité journalistique.

En quoi ? Fallait-il que Match feigne de croire à la victoire possible des partis qui ne font pas 2,5 % ?

Citation :

En tout, quatre séries de photos sont exclusivement consacrées à ses quatre candidats. Cette mise en valeur partisane s’avère très flagrante.

Non, il fallait montrer les autres, nus sur une peau de mouton, avec une courronne sur la tête ?

Citation :

Les sondages publiés me semblent de plus bien éloignés de la réalité concrète.

Autrement dit, vous croyez aux scores formidables des seconds couteaux ?

Citation :

Cette stratégie éditoriale vise à minimiser gravement l’importance des autres candidats et ainsi à dissuader de voter pour l’un d’entre eux.

Leur seule importance est de permettre, au premier tour, soit un vote "Lobbyiste" (comme Voynet ou les chasseurs français), soit un vote extrème comme signal pour les candidats du second tour. Cela ne dissuadera donc pas leurs afficionados.

Citation :

Tout est fait pour que les électeurs se représentent les quatre candidats choisis comme ceux susceptibles de se qualifier pour le second tour.
Mais, les citoyens ont déjà démontré la preuve de leur résistance à l’unilatéralisme politico-médiatique …

MP a écrit:

... Non, il fallait montrer les autres, nus sur une peau de mouton, avec une courronne sur la tête ? ...

C'est nul ...

Et quelquesoit l'importance que ce magasine peut considérer adapté d'attribuer à chaque candidat, celui-ci n'a pas à faire la promotion de quatre d'entre eux !

Citation :

Et quelquesoit l'importance que ce magasine peut considérer adapté d'attribuer à chaque candidat, celui-ci n'a pas à faire la promotion de quatre d'entre eux !

En fait, le journalisme est fondé sur l'événement.

On dit généralement qu'un chien qui mord un homme, ce n'est pas une information, mais qu'un homme qui mord un chien c'en est une ...

Match se vend beaucoup hors de France, où les lecteurs n'ont rien à cirer des petites candidatures pittoresques,, mais souhaitent en savoir d'avantage sur le/a futur(e) Président(e)

Quant à la promotion, je ne pense pas que vous vôtiez Sarko parce que vous l'avez vu sur la couverture d'un magasine ! Ni que Voynet serait devenu Présidente si elle avait eu la couverture de Libelle-Rosita

Entre dramatisation et rouspétance, il doit bien y avoir un espace pour le bon sens le plus élémentaire, non ?

Le marketing, ça marche. Et les professionnels de la com savent très bien en user efficacement dans le cadre d'une complicité politico-médiatique.

et cette année, il n'y en a eu que 4: bizarrement, les 4 qui ont eu plus de 5%...

Que cela aie influencé le vote? Qui en doûterait...