Le voyage de Cécilia Sarkozy, donne à s'interroger sur la nouvelle méthode diplomatico-médiatique que nous oblige à regarder la plupart des informateurs français.
Déjà, une utilisation abusive des sondages permet un classement des dossiers à traiter par ordre émotionnel et non plus rationnel. On assiste ainsi à une surreprésentation de l'opinion publique dans ce qui est important à traiter dossier par dossier.
Cette nouvelle manière de faire de la politique à la va vite, en procédant par "coup", pour le petit bonheur des grands média n'est pas sans risques. Rappelons nous il y a quelques semaines, Nicolas Sarkozy tente un "coup" pour obtenir la liberation d'Ingrid Betancourt, il fait liberer l'un des lieutenant les plus gradés des fark. résultats: le leader Fark a été libéré et Ingrid... mais où est elle???
Pour ce qui est des infirmières bulgares accusées à tord, la diplomatie par coup et à la va vite est encore présente. 1) Cécilia Sarkozy, femme du président français, qui n'a normalement aucune fonction officielle s'occupe d'une affaire qui passionne une grande partie des français. (double coup réussi pour Nicolas, coup médiatique: tout le monde s'interroge sur le future role de la premiere dame de france à l'aube d'une révision de la constitution, et mis en avant de la france dans cette affaire jusqu'alors strictement européenne)
2) Kadhafi, qui depuis 2003 (capitulation) et la fin du blocus contre la libye a completement perdu sa stature d'homme politique résistant aux forces imperiastes américano-sionistes (sic) a un réel besoin de se faire mousser et de se faire aimer par ses anciens ennemis pour ne pas finir comme saddam (Sarkozy est vu dans le monde arabe comme un allié sans faille de la cause d'israel et des états unis.)
Nul doute que la déclaration d'amour faites par Sarkozy envers le plus vieux chef arabe était dans ces négociations gratuites...
Ainsi pour réussir ses coups médiatico-diplomatiques Nicolas Sarkozy n'hesite pas à liberer des leaders fark ou à soutenir publiquement (et bientot économiquement) un dictateur cinglé qui maintient son pays dans un obscurantisme antidémocratique de pacotille.
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