Les fondations d'AIG sont ses créances ; la valeur de ses "actifs" repose pour beaucoup sur la solvabilité des débiteurs. Or le taux de recouvrement à terme des créances continue de baisser ; l'équilibre financier d'AIG est remis en cause. Et cette société d'assurance et de finance ne peut garantir et prêter sans fond de réserve suffisant et sans perspective satisfaisante de remboursement. Ainsi AIG se trouve contesté dans son rôle censé garantir la sûreté des investissements : en tant que premier agent financier privé, il était un point de rupture de l'économie capitaliste et sa nationalisation à 80% n'a résolu que partiellement ses défaillances.