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 Il y a 30 ans à Buenos Aires...

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sympatik
Calife
sympatik


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MessageSujet: Il y a 30 ans à Buenos Aires...   Il y a 30 ans à Buenos Aires... EmptyVen 24 Mar 2006 - 19:23

Quand donc seront jugés les criminels, s'ils le sont un jour, à commencer par l'assassin de 2 religieuses françaises, Alfredo Astiz ?
On insiste beaucoup sur les ex régimes d'Europe de l'est avec même le projet de l'UE de condamnation internationale des crimes du communisme, mais le silence est décidément pesant concernant les anciens alliés de Washington, comme le Chili de Pinochet ou l'Argentine de Videla...

Citation :
Argentine: commémoration des trente ans du coup d'Etat militaire

BUENOS AIRES (AFP) - L'Argentine a célébré vendredi le 30ème anniversaire du coup d'Etat, le 24 mars 1976, qui a porté au pouvoir les militaires, responsables pendant sept ans d'une des dictatures les plus sanglantes du continent.
Plusieurs actes solennels ont déjà eu lieu ou sont attendus tout au long de la journée pour commémorer ce coup d'Etat perpétré par le général Jorge Videla et quelques autres officiers supérieurs dont l'amiral Emilio Massera.

"30 ans après le coup d'Etat, 30.000 disparus sont présents, parce que nous portons leurs idéaux et nous continuons leur lutte", devaient entonner les milliers de participants attendus à la grande manifestation prévue en fin d'après-midi entre le Parlement et la Place de Mai, où se situe la "casa rosada" (la maison rose), siège de la présidence.
La lutte contre la "subversion" a fait quelque 30.000 "disparus", pour la plupart enlevés puis assassinés par les forces de sécurité, selon les organisations de défense des droits de l'homme.

Cette manifestation devait être emmenée par les Mères et les Grand-Mères de la Place de Mai, qui depuis près de trois décennies manifestent chaque semaine pour réclamer justice après la "disparition" de leurs proches, et s'efforcent d'identifier les 500 bébés enlevés à leurs parents et confiés ensuite à des familles d'adoption, souvent proches des militaires.
Les Mères ont déjà effectué une veillée dans la nuit de jeudi à vendredi, place de Mai, en hommage aux "disparus" de la dictature sous le slogan: "30 ans de vie à gagner contre la mort".

"Nous tenons tous à être sur la place pour dire +jamais plus+ à la dictature militaire", a déclaré à cette occasion le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel.

Des musiciens argentins sont venus apporter leur soutien à cette veillée qui a culminé avec la diffusion sur grand écran de vidéos sur la dictature, au moment où les militaires étaient intervenus 30 ans plus tôt pour renverser la présidente Isabel Perón.

Le président Nestor Kirchner a appelé ses compatriotes à faire de ce vendredi un jour de "reccueillement" pour la "mémoire, la justice et la vérité, sans haine ni vengeance". Il devait dévoiler dans l'après-midi, dans l'enceinte du Collège militaire de la Nation, une plaque commémorative portant l'inscription suivante: "plus jamais de coup d'Etat et de terrorisme d'Etat".

Les ambassadeurs en poste à Buenos Aires ont été invités par le ministre des Affaires étrangères Jorge Taiana à visiter l'Ecole de mécanique de la marine (Esma), l'un des plus importants centres de détention de la dictature où 5.000 personnes ont transité avant de "disparaître" pour la plupart.

Un concert au Théatre colon devait clôre cette journée du souvenir avec l'interprétation de la symphonie numéro deux de Gustav Malher, dite "Résurection".

L'armée a depuis 1983 fait amende honorable pour les crimes commis pendant la dictature, un geste jugé toutefois insuffisant par les organismes de défense des droits de l'homme qui réclame la prison pour les tortionnaires et que la vérité soit faite sur le sort des 30.000 disparus. Le ministère de la Défense a annoncé cette semaine la levée du secret militaire sur les archives de l'armée concernant la dictature, ce qui pourrait permettre de faire la lumière sur les milliers d'opérations clandestines menées par les forces de sécurité. L'armée a toutefois toujours nié l'existence d'archives de la dictature.

Les autorités argentines ont décidé de faire de vendredi un jour férié, contrairement aux demandes des organisations de défense des droits de l'homme, qui jugeaient ce choix inapproprié pour la commémoration d'un coup d'Etat, lui préférant une minute de silence dans tout le pays.

Beaucoup d'Argentins ont d'ailleurs profité de ce week-end de trois jours pour se ruer vers les destinations touristiques du pays, selon les professionnels du secteur.

http://fr.news.yahoo.com/24032006/202/argentine-commemoration-des-trente-ans-du-coup-d-etat-militaire.html

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sympatik
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MessageSujet: Re: Il y a 30 ans à Buenos Aires...   Il y a 30 ans à Buenos Aires... EmptyMer 6 Sep 2006 - 15:13

Mieux vaut tard que jamais... le président argentin Nestor Kirchner, dont on parle peu en France (focalisés qu'on est sur Lula au Brésil), me semble en tout cas l'un des meilleurs dirigeants latino-américains actuels, épris d'une certaine justice qui contraste -o combien !- avec son funeste prédecesseur Carlos Menem.

Citation :
L'Argentine ouvre la voie aux poursuites des crimes de la dictature

Liliana Samuel AFP Buenos Aires

La justice argentine a ouvert la voie aux poursuites des crimes sous la junte militaire (1973-1983) en privant d'immunité l'ancien dictateur Videla et deux ex-ministres, une décision inscrite dans le droit fil de la politique des droits de l'Homme du président Nestor Kirchner.

Impliqués dans l'enlèvement de deux hommes d'affaires en 1976, les trois hommes bénéficiaient jusqu'ici de l'amnistie prononcée en 1990 par l'ancien président argentin, Carlos Menem (1989-99), en faveur des hiérarques de la dictature.

L'ex-président avait gracié, en 1989, 212 militaires et 57 membres de groupes armés de l'époque avant d'amnistier, en 1990, les dignitaires du régime qui avaient été condamnés lors du procès historique de la junte en 1985.

Jugeant cette immunité inconstitutionnelle, le juge fédéral Norberto Oyarbide a prononcé lundi son annulation pour les ministres, une mesure étendue mardi au général Videla. Cette mise en cause «retombe sur les personnes qui à cette époque détenaient les pouvoirs maximum du pays», a déclaré le magistrat mardi à la presse.

Selon le juge, leur amnistie était une «attribution des présidents pour effacer la peine dans un processus pénal». Toutefois, a-t-il précisé, il n'y a pas eu de condamnation ni même d'enquêtes sur ces personnes», les victimes n'ayant pas été appelées à témoigner.

Le magistrat s'est également référé à des décisions de la Chambre fédérale (instance d'appel) et la Cour suprême d'Argentine qui ont déclaré imprescriptibles les crimes contre l'humanité.

Les membres du régime militaire visés par la levée de l'immunité sont José Martinez de Hoz, ministre de l'Economie et Albano Harguindeguy, ministre de l'Intérieur.

Cette décision judiciaire permet la réouverture des poursuites dans l'affaire de la séquestration de deux entrepreneurs de l'industrie textile, Federico Gutheim et son fils Miguel, détenus durant cinq mois à des fins d'extorsion.

En juin dernier, le procureur national des Enquêtes administratives, Manuel Garrido, avait demandé au juge Oyarbide de déclarer l'«inconstitutionnalité» de l'immunité dans cette affaire de séquestration.

Le but de la junte militaire était de contraindre les entrepreneurs argentins de concrétiser une vente de coton à Hong Kong, permettant au régime d'obtenir de nouvelles lignes de crédit internationales.

Les deux hommes d'affaires avaient été arrêtés le 5 novembre 1976 et détenus jusqu'au 6 avril 1977 sur la base d'un décret signé par le général Videla et ses deux ministres.

Videla, âgé de 81 ans, a déjà été reconnu coupable de dizaines de crimes, d'enlèvement, de disparition et de tortures commis sur des opposants. Mais il avait été amnistié après avoir été condamné à la prison à perpétuité en 1985.

L'ancien dictateur avait été à nouveau placé en détention en 1998 pour le vol de bébés, enfants de victimes du régime, et sa participation à l'Opération Condor, plan concerté des régimes militaires sud-américains pour éliminer leurs opposants. Il est actuellement assigné à domicile en raison de son âge.

Considéré comme l'instigateur du plan économique de la dictature, José Martinez de Hoz, 80 ans, est en liberté, tandis qu'Albano Harguindeguy, 79 ans, a été assigné à domicile dans la cadre de l'enquête sur sa responsabilité dans l'Opération Condor.

Le levée de leur immunité marque une nouvelle étape après l'annulation par le gouvernement Kirchner des lois dite du Point final (1986) et de l'Obéissance due (1987).

Ces lois dispensaient de jugement des centaines de personnes accusées de violations des droits de l'homme sous la dictature argentine qui a laissé, selon les organisations humanitaires, plus de 30 000 disparus.


«Toutes ces canailles et génocidaires croyaient qu'elles allaient rester dans l'impunité pour toujours», a commenté Nora Cortiñas, dirigeante d'une des branches de l'association des «Mères de la place de mai» regroupant les familles des victimes de la dictature.

http://www.cyberpresse.ca/article/20060905/CPMONDE/60905165/1030/CPMONDE

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sympatik
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MessageSujet: Re: Il y a 30 ans à Buenos Aires...   Il y a 30 ans à Buenos Aires... EmptyJeu 7 Sep 2006 - 0:36

Nemesis a écrit:
L'inconvénient de ces démarches, c'est qu'elles pénalisent les dictateurs qui finalement restaurent la démocratie (Chili, Argentine) encourageant ainsi Castro à rester dictateur jusqu'à sa mort.

Hum... sans même débattre sur le fond et sur la comparaison à mes yeux assez indigne entre Castro d'un côté et Pinochet & Videla de l'autre, il faut préciser que la dictature argentine est tombée d'elle-même en 1983 après 2 renversements internes entre militaires et l'humiliante défaite de la guerre des Malouines face à la GB.

On notera aussi que Castro a lui-même renversé un dictateur (Batista) quand Pinochet fit assassiner un président légalement élu (Allende) et Videla chassa une vice-présidente devenue présidente (Isabel Péron).
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MessageSujet: Re: Il y a 30 ans à Buenos Aires...   Il y a 30 ans à Buenos Aires... EmptyVen 8 Sep 2006 - 1:10

Nemesis a écrit:
Et on notera aussi que Castro est un dictateur.

Un "dictateur" qui est parvenu via une politique volontariste à ce que le taux d'alphabétisation dans son pays soit supérieur à celui des USA est-il réellement un dictateur ?
On ne doit pas avoir la même définition des termes vous & moi.
Tout au + Castro a-t-il instauré un régime autoritaire... comme c'est le cas de très nombreux pays au monde bizarrement réputés "démocrates" et alliés des USA au sein de "l'axe du bien" (Egypte, Jordanie, Tunisie, Maroc, Algérie...).

Rien à voir, de près ou de loin, avec les vraies dictatures qui ont sévi en Amérique Latine sous couvert du plan Condor et avec l'aide active de la CIA.
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stephane
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MessageSujet: Re: Il y a 30 ans à Buenos Aires...   Il y a 30 ans à Buenos Aires... EmptyVen 8 Sep 2006 - 18:38

Nemesis a écrit:
Un dictateur qui réussit reste un dictateur.

Franco a beaucoup mieux réussi sa gestion que Castro, mais cela ne suffit pas à ne pas le ranger parmi les dictateurs.

Idem pour Stroessner et Pinochet.
Je suis plutot d'accord, on peut le classer parmis les communistes autoritaires, même si c'est sans doute l'un des moins sanguinaires.
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