Programme de MF Buffet.

Citation :

Les rues de Schaerbeek ne sont pas les résidences de Uccles, désolé de briser un si beau rêve....

Nos patrouilles de nuit s'effectuaient au Prince d'Orange : c'est pourquoi je n'ai pas rencontré de vrais pauvres ? . Rassurez-vous, j'ai rencontré des gens d'un dénuement extrème, mais qui ne souhaitaient pas rentrer dans le rang. Difficile à comprendre ?

Et désolée si la réalité que j'ai vécue ne colle pas à votre imagerie d'Epinal.

Citation :

Enfin je suis plus que critique, en me basant sur votre optique, des maires MR/UMP qui chassent les indigents, ces hommes libres, libéraux et romantiques des communes qu'ils administrent...Quelle manque patent de soutien envers leurs frères idéologiques

Vous croyez qu'il n'y a que dans les communes libérales qu'on les vire ? Allez voir à Molenbeek, dans les rares endroits où les immigrés ne leur ont pas déjà cassé la figure ...

Citation :

Ce que MP appelle un choix, je le qualifie plutôt d'un ensemble d'habitudes prises mêlées à des craintes et des colères face aux actions de la société.

Tout à fait d'accord.

Citation :

Il m'est arrivé à plusieurs reprises de causer avec des SDF, je n'en ai jamais connu aucuns qui soit satisfait de son sort. Par contre tous ont en commun une peur des bonnes actions de la société et certains eurent l'occasion de retrouver un logement qu'ils n'ont pu garder, leur mode de vie acquis était devenu une nuisance pour leur entourage !

Merci de parler de ce que vous savez

Citation :

Parce que tu t'imagines candidement que les bourgemestres PS les accueillent à bras ouvert ? As tu déjà mis les pieds à Charleroi ?

J'ai répondu pareil avant de vous avoir lu

Citation :

Clochard......................... "Archimède" ?????

C'est un modèle particulièrement torturé de clochard qui dort sur un pas de vis

lomig a écrit:

on peut trouver sur dailymotion le film de pierre Carles sur els Diogène Contemporains, dans son film "danger travail" mais il ne faut pas non plus généraliser cela à tous les chômeurs...

A vrai dire, chaque fois qu'on veut généraliser, on court de fortes chances de se planter :chaque homme est unique, son cas l'est donc aussi.

Le chômage est un autre problème. Mais que faut-il penser quand, le même soir, on apprend que rien que les cultivateurs de tomates bretons cherchent désespérément 25.000 personnes non qualifiées pour une saison de cueillette qui dure pourtant six mois ? Smic, logé nourri, blanchi.

Qu'en Belgique, le secteur Horeca manque du même nombre de salariés ?
Y compris des non qualifiés ?

D'une manière générale, il y a 500.000 emplois non pourvus en France, et près de 300.000 en Belgique francophone.

On me dira, dans le premier cas, que les gens n'aiment pas la Bretagne, dans l'autre que l'Horeca demande des prestatios du soir et du week-end (avec grosses récupérations). Mais, tout de même, faut-il être une ignoble facho pour trouver que quelque chose ne tourne pas rond ?

1. pour répondre à cette offre, il faut fair partie des non-qualifiés, car au vu des conditions de travail, ne personne qui fait des études ne va pas aller se casser le dos à travailler 10h/jour (et pas pour le smic, car puisque tu es logé et nourri, tu gagnes moins).
ça limite donc le nombre de personnes pouvant y accéder ou voulant y accéder

2. c'est en Bretagne et tous les chômeurs n'y vivent pas. Il y a des gens qui ont des attaches diverses et variées dans d'autres lieux et ne peuvent se permettre de partir du jour au lendemin parce que le marché leur demande.

3. il y en a qui ne sont pas informés. ils voudraient bien prendre le premier boulot qui passe mais ne savent pas.

Citation :

lomig"]1. pour répondre à cette offre, il faut fair partie des non-qualifiés, car au vu des conditions de travail, ne personne qui fait des études ne va pas aller se casser le dos à travailler 10h/jour (et pas pour le smic, car puisque tu es logé et nourri, tu gagnes moins).
ça limite donc le nombre de personnes pouvant y accéder ou voulant y accéder

Non, pas 10 heures par jour ! Au contraire, le reportage montrait une jeune mère de famille qui est ravie de ce boulot, qui se termine avant l'école de ses enfants.

Il y a aussi un "vice "fondamental dans les règles cu chômage, du moins en belgique (en France, je ne sais pas) : un ingénieur qui accepterait un boulot de balayeur de rue seerait ensuite considéré au chômage comme balayeur de rue et non comme ingénieur. A changer d'urgence ! Dans mon cas, entre deux jobs universitaires, je n'ai pas hésité à faire des interims de ... dactylo facturière, et je n'en suis pas morte ! Que de bons souvenirs

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2. c'est en Bretagne et tous les chômeurs n'y vivent pas. Il y a des gens qui ont des attaches diverses et variées dans d'autres lieux et ne peuvent se permettre de partir du jour au lendemin parce que le marché leur demande.

Les ingénieurs se font envoyer en Afrique ou en Mongolie pour des mois ; les pilotes de ligne ont des missions parfois supérieures à un an dans le Pacifique ou à Singapour, des médecins partent opérer pendant 6 mois au Vietnam. Aiment-ils moins leurs familles ? Non, mais ils sont réalistes. On se débouille, on se téléphone par skype tous les jours, on se rejoint chaque fois que possible ....

Citation :

3. il y en a qui ne sont pas informés. ils voudraient bien prendre le premier boulot qui passe mais ne savent pas.

Ca oui ! Le reportzge faisait d'ailleurs allusion au mauvais travail des officines de placement des chômeurs.

Un ingénieur ne peut pas accepter un tel reclassement, il verrait son salaire divisé par 2 ou plus, il peut pas se le permettre, s'ila un crédit, etc. Il doit donc rester au chômage et chercher un autre boulot.

Les inégnieurs partent en Mongolie ou où ils veulent, un chômeur ne peut pas forcément tout laisser derrière lui (déjà, si on lui paie pas le voyage, contrairement aux ingénieurs, si on paie pas les quelques émoluments qui permettent de communiquer avec sa famille, contrairement aux militaires, il est plus difficile à convaincre). Un ingénieur va pouvoir payer pour sa femme et ses enfants restés là où il est et n'aura aucun frais sur place. Le ramasseur de tomates, 1. n'aura pas les moyens de payer pour sa famille restée loin et aura des frais pour sa propre vie. Il préfère donc rester grouper et chercher dans sa région. C'est donc par pur réalisme qu'ils restent chez eux aussi. Chacun est réaliste dnas la mesure de ses moyens.

Enfin, y'a plein de ramasseurs de quelque chose, et je peux te dire que parfois c'est grave de voir le nombre d'heures de boulot, c'est plus pour les étudiants que pour les autres, ce genre de choses (faut être jeune et tenir le coup, et tu fais ça de manière saisonnière, et tu enchaînes pas les contrats pendant 10 ans...). ensuite faut la santé (et ça, plus t'es pauvre, et moins c'est facile).
Moi aussi en tant qu'étudiant, je bosse (bon je viens de me faire licencier) à un poste niveau bac, et j'ai un niveau d'études et parfois de qualification supérieur à mes supérieurs, mais c'est en tant qu'étudiant, je n'en ferai jamais mon métier. Ce qui me déprime, c'est qu'il y a des gens bac+5 contraints d'accepter des jobs sans qualification... et de plus en plus et de plus en plus souvent...

Citation :

lomig"]Un ingénieur ne peut pas accepter un tel reclassement, il verrait son salaire divisé par 2 ou plus, il peut pas se le permettre, s'ila un crédit, etc. Il doit donc rester au chômage et chercher un autre boulot.

Je ne sais pas où se situe le plafond du chômage chez vous pour un cadre. En Belique, il est de 1.300 €. un cadre ne peut évidemment faire face à ses frais fixes, genre crédit, avec une somme pareille. Par contre, beaucoup de mes amis cadres, dans des situations difficiles, ont refusé de s'inscrire au chômage et pris n'importe quel boulot (déménageurs, chauffeurs de taxi, etc...) Refusant l'aide sociale et son encroutement. Pour tous, la période n'a pas été bien longue, et ils sont très fiers d'y avoir fait face tout seuls.

Citation :

Les inégnieurs partent en Mongolie ou où ils veulent, un chômeur ne peut pas forcément tout laisser derrière lui (déjà, si on lui paie pas le voyage, contrairement aux ingénieurs, si on paie pas les quelques émoluments qui permettent de communiquer avec sa famille, contrairement aux militaires, il est plus difficile à convaincre).

Les gens dont je vous parle sont partis pour ne pas être chômeurs. Autrement dit, ils ont cherché du travail partout, signé un contrat extotique, puis sont partis. Aux faillites successives de la Sabena et de City Bird en Belgique, le personnel s'est éparpillé dans 38 pays !

Je ne demande évidemment pas aux chômeurs de faire pareil, mais citait simplement ces exemples pour souligner qu'il n'y a rien d'abominable à aller ravailler en Bretagne quelques temps

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Un ingénieur va pouvoir payer pour sa femme et ses enfants restés là où il est et n'aura aucun frais sur place. Le ramasseur de tomates, 1. n'aura pas les moyens de payer pour sa famille restée loin et aura des frais pour sa propre vie. Il préfère donc rester grouper et chercher dans sa région.

Puisque votre "tomatier" est logé, il aura les mêmes ressources que s'il travaillait devant sa porte.

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C'est donc par pur réalisme qu'ils restent chez eux aussi. Chacun est réaliste dnas la mesure de ses moyens.

Ce "pur réalisme" fait aussi que beaucoup font la fine bouche quand il s'agit de travailler le soir ou le week-end, malgré les primes et les compensations ?

Enfin, y'a plein de ramasseurs de quelque chose, et je peux te dire que parfois c'est grave de voir le nombre d'heures de boulot, c'est plus pour les étudiants que pour les autres, ce genre de choses (faut être jeune et tenir le coup, et tu fais ça de manière saisonnière, et tu enchaînes pas les contrats pendant 10 ans...). ensuite faut la santé (et ça, plus t'es pauvre, et moins c'est facile).

Les heures "tomatières" sont fixées à 35 h. semaine, et l'engagement pur six mois. Ne vaut-il pas mieux travailler six mois que de survivre au chômage ?

Citation :

Moi aussi en tant qu'étudiant, je bosse (bon je viens de me faire licencier) à un poste niveau bac, et j'ai un niveau d'études et parfois de qualification supérieur à mes supérieurs, mais c'est en tant qu'étudiant, je n'en ferai jamais mon métier. Ce qui me déprime, c'est qu'il y a des gens bac+5 contraints d'accepter des jobs sans qualification... et de plus en plus et de plus en plus souvent...

Je l'ai déjà dit, le diplôme est une condition nécessaire parfois, mais jamais suffisante ! Il faut un tas d'autres qualité qu'un bout de papier.
Exemple tout bête : mes fonctions m'ont fait connaître des étalagistes diplômées, un titre qui mène surtout à une profession indépendante. Certaines, après des années, avaient un vitrine à faire de temps en temps. D'autres afichaient un agenda bourré pour 3 ans !